Pour adopter un mode de vie durable, on sait qu'il faut faire attention au contenu de nos assiettes… En effet, certaines pratiques agricoles, la production industrielle et nos habitudes alimentaires ont des conséquences dévastatrices sur l'environnement. Zoom sur quatre aliments qui sont problématiques sur l'échelle mondiale.

Le riz, très gourmand en eau

Saviez-vous que le riz était l'un des aliments les plus consommés dans le monde? On estime que 497 millions de tonnes de riz sont produites par an. Hors, selon une étude, il faut environ 4000 litres d'eau pour la production et la transformation d'un kilogramme de riz. En plus de ses besoins importants en eau, sa culture est responsable de 9 à 11% des émissions mondiales de méthane, puissant gaz à effet de serre.

• La solution? Pour une consommation plus durable, on évite le riz basmati, le type de riz qui émet plus de CO2 au kilo, et on varie nos repas avec d'autres céréales et légumineuses moins énergivores, comme les fèves ou l'épeautre.

Le saumon, la problématique de la surpêche

C'est l'un des poissons les plus consommés au monde… Pourtant, le saumon demande énormément de ressources: comptez trois kilos de poissons sauvages ou de protéines animales pour obtenir un kilo de saumon d'élevage. Autres problèmes causés par son élevage: les antibiotiques et produits chimiques qui se répandent dans l'eau et la contaminent.

• La solution? On privilégie donc les petits élevages (en France par exemple) et on se fie au label Bio, qui assure un nombre plus faible de poissons dans l'élevage et l'absence d'antibiotiques utilisés en préventif. On évite également le cabillaud ou la dorade, dont la production est également pointée du doigt.

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L'agneau, qui produit le plus de gaz à effet de serre

C'est bien connu: la viande est terriblement nocive pour l'environnement. L'élevage de bétail est responsable de 14% des émissions de CO2 dans le monde. Mais tous les élevages n'ont pas le même bilan carbone… Les plus mauvais élèves, selon l'Université d'Oxford: le bœuf et l'agneau, qui produisent le plus de méthane.

• La solution? Mieux vaut privilégier le porc et le poulet, qui produisent moins d'émissions, et adopter un régime flexitarien, voire végétarien.

Le chocolat, et la déforestation

Le chocolat est lui aussi très gourmand… en eau! Pas moins de 2400 litres d'eau doivent être utilisés pour obtenir seulement 100g de chocolat. Le cacao est aussi l'une des premières causes de la déforestation dans les pays producteurs. Selon un rapport publié en 2020 par Beyond Chocolate, seul 6% du chocolat produit en Belgique offre un niveau de traçabilité qui permette d'être certain qu'il ne participe pas à la déforestation.

• La solution? Se tourner vers du "bean to bar", pour éviter le plus d'intermédiaires possibles entre le producteur et le vendeur. Une manière de s'assurer qu'on consomme équitablement.

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