COP26: ces femmes rendent le monde plus vert
La COP26 est l’occasion de mettre en avant Marine et Amélia, les initiatrices du projet Filons Vert. Elles ont mis sur pied un système bien particulier: l’auto-cueillette.
Une conscience écologique éveillée. Voilà ce qui caractérise nos témoins. Chaque jour, elles œuvrent pour un monde plus sain et plus durable. Nous les avons rencontrées à l’occasion de la 26e conférence sur les changements climatiques (COP26) qui se tient à Glasgow.
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Marine et Amélia, initiatrices du projet Filons Vert
“On se connaît depuis la maternelle, et après nos études d’agronomie, on s’est retrouvées avec cette même envie de devenir maraîchères, pour contribuer à une autre production alimentaire. Et la manière la plus concrète de faire bouger les choses, c’est de produire nous-mêmes, selon un modèle qui nous parle, très répandu en Flandre, mais encore rare en Wallonie: celui de l’auto-cueillette”.
Comment ça fonctionne l’auto-cueillette?
Le principe? L’auto-cueillette fonctionne avec un système d’abonnement appelé ASC, pour Agriculture Soutenue par la Communauté. Le consommateur s’engage dès le début de la saison et pour toute l’année à venir cueillir ses légumes, ce qui libère le maraîcher des pressions économiques, puisqu’il sait exactement combien il doit produire sur l’année, et quels revenus il aura.
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Le plus de l’auto-cueillette?
“C’est un système génial pour le consommateur, qui peut venir au champ autant qu’il veut et à l’heure qu’il veut, qui peut ainsi se reconnecter à la nature et voir pousser ses légumes, dont la fraîcheur est inégalable! C’est aussi très avantageux pour le maraîcher qui ne doit s’occuper ni de la récolte ni du lavage des légumes, du conditionnement ou de la commercialisation, ce qui représente 50% du temps”. Avec ce système, le métier de maraîcher devient moins épuisant. Toutes ces tâches, c’est ce qui fait qu’il travaille 80 heures par semaine pour un salaire dérisoire: 1000€ et parfois moins. “Pour nous, bien que ce soit un très beau métier, ce sont des conditions qui ne sont pas durables. Ce temps gagné grâce à l’auto-cueillette, nous le consacrerons à notre propre bien-être et à celui du champ, situé à Ohain (Brabant wallon). On veut le rendre le plus joli possible avec des fleurs, des bancs, une mare qui accueille la biodiversité, chacun pourra s’y poser, échanger avec les autres… La première récolte ouvrira en mai 2022. Si vous voulez nous rejoindre dans cette aventure, contactez-nous!”
Texte: Ariane Langlois et Justine Leupe
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