6 bonnes nouvelles qu’on a zappées en 2020
En 2020, on a aussi assisté à de beaux événements, comme le congé de paternité allongé en Belgique, les protections hygiéniques gratuites en Écosse, le girl power toujours plus fort… Et encore bien d’autres avancées à découvrir dans cette rétrospective positive.
Alors oui, la pandémie de Covid-19 a secoué notre existence en 2020, mais des avancées, il y en a eu et elles sont parfois passées inaperçues. Pour vous, on fait un focus sur ces six nouvelles qui nous ont redonné le smile.
Le congé de paternité passe à 15 jours chez nous
Le 20 novembre 2020, le gouvernement De Croo a validé l’allongement du congé de paternité à 15 jours. Jusqu’au 31 décembre, il était de 10 jours. Dès le 1er janvier 2021, il est passé à 15 jours et en 2023, il devrait être de 20 jours. On est loin des 54 jours dont bénéficient les pères finlandais, des deux mois de congé payés en Islande ou des 49 semaines à se répartir entre la mère et le père en Norvège, mais c’est déjà ça.
Pour en savoir plus: C’est officiel, le congé de paternité passe à 15 jours!
Le nombre de femmes PDG n’a jamais été aussi élevé aux States
Comme chaque année depuis 1955, le magazine économique américain Fortune 500 révèle son classement des 500 plus grandes entreprises américaines, soit celles qui ont réalisé le meilleur chiffre d’affaires. Parmi ce top, 37 sont dirigées par des femmes. Cela peut sembler minime (7,4% du total), mais c’est un chiffre qui augmente. Cette année, elles étaient sept à figurer pour la première fois dans le top, et donc sept à succéder à des hommes à la tête de sociétés déjà listées.
En revanche, question diversité, on repassera. Seules trois femmes de couleur étaient à la tête d’une entreprise puissante en 2020 (contre une en 2019). Parmi les enseignes dirigées par des femmes, on retient la société de livraison UPS, le groupe de magasins GAP Inc., la multinationale de matériel informatique IBM…
Égalité des salaires dans le foot brésilien
C’est assez fou pour être souligné: les joueuses et joueurs internationaux de football au Brésil gagnent désormais le même salaire. Le 2 septembre 2020, Rogério Caboclo, président de la Confédération brésilienne de football (CBF) annonçait en conférence de presse qu’il attribuerait “le même montant pour les primes et les indemnités journalières pour les hommes et les femmes en sélection”. En 2019, l’Australie avait également opté pour ce régime salarial. À quand la même décision pour les Red Flames et les Diables?
Bien que ce soit une réelle avancée dans le pays où le ballon rond est roi, il faut toutefois rappeler que les différences de salaires entre les joueurs et les joueuses des clubs de foot (et non les équipes nationales) restent gigantesques.
Les protections hygiéniques gratuites en Écosse
En novembre 2020, l’Écosse votait pour la gratuité des protections hygiéniques sur son territoire (à l’unanimité)! Sur Twitter, Nicola Sturgeon, Première ministre, s’est réjouie et a partagé sa fierté “d’avoir voté pour cette loi révolutionnaire, qui fait de l’Écosse le premier pays au monde à fournir des protections périodiques gratuites à toutes celles qui en ont besoin”.
Quelques mois avant le vote, la proposition écossaise avait interpellé la Belgique. En septembre 2020, Ludivine Dedonder, députée socialiste, déposait une proposition de gratuité pour les protections en Belgique. Elle s’exprimait sur le sujet chez nos confrères de Sudinfo: “Quand l’Écosse a décidé d’accorder la gratuité des protections hygiéniques aux femmes, je suis arrivée au parlement avec le sujet. J’avais une peur qu’on me charrie mais j’ai été très positivement surprise. J’ai été prise très au sérieux et même des hommes sont venus me soutenir”. Dans notre pays, les protections sont toujours payantes mais la “taxe tampon” a été supprimée en juillet 2018: la TVA passant de 21% à 6% sur le produit.
Retour au local et petite épicerie
Si le confinement a eu quelque chose de bon, c’est notamment le retour aux choses simples: se balader, parler à nos proches et bien manger, mais avec des produits de qualité. Ainsi, les petits magasins, les fermes et producteurs locaux ont vu leur clientèle augmenter. L’envie de déguster des aliments ayant du goût, produits dans les règles de l’art a titillé plus d’un Belge. Bien que les files ne soient plus aussi longues devant ces boutiques locales, elles ont tout de même gardé un petit pourcentage de ces “nouveaux clients confinés”. Une belle manière de rendre hommage à ce que nous offre nos terres “noir-jaune-rouge”.
Pour trouver un producteur près de chez vous en Wallonie: Lisez cet article.
Notre planète respire un peu plus
Fin 2020, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) annonçait que la qualité de l’air était meilleure car la pollution atmosphérique avait diminué dans certains pays. Et ce grâce à la diminution des déplacements, de l’activité industrielle et de la production d’électricité. Tout cela devrait entraîner une diminution de 7% des émissions pour l’année 2020. Malgré ces efforts, cela n’a engendré qu’une diminution de 0,01% de la température d’ici 2050. Pour rappel, l’Accord de Paris souhaite que le réchauffement climatique ne dépasse pas les +2°C d’ici 2050.
À côté du climat, la Terre voit réapparaître des espèces au bord de l’extinction. Les animaux sauvages retrouvent leurs terrains de jeu, notamment dans les zones touristiques qu’ils fuyaient. C’est ainsi que les tortues marines au large de la Tunisie se sont multipliées. La baleine bleue a été vue en nombre important alors qu’elle est considérée comme une espèce en voie d’extinction. Pareil pour le pangolin, suspecté d’être à l’origine du coronavirus. Son utilisation dans la médecine traditionnelle chinoise a été retirée. Une renaissance pour l’un des animaux les plus braconnés au monde.
La Chine a, de manière générale, interdit la vente et donc la consommation d’animaux sauvages, de peur qu’ils ne transmettent d’autres virus. Les loups ont également fait leur réapparition dans le Colorado grâce à un programme de réintroduction. Les abeilles qui logeaient dans la cathédrale Notre-Dame à Paris sont toujours présentes alors qu’on pensait qu’elles avaient été emportées lors du terrible incendie de 2019… Bref, plein de bons points pour nos écosystèmes. À court terme, c’est bien, mais les risques sont énormes quand la pandémie aura disparu.
On vous en parle dans cet article: Le coronavirus et le confinement sont-ils positifs pour l’environnement?
Pas une si mauvaise année
2020 a été étrange, dure, imprévue, avec peu de projections sur le long terme… Pourtant, elle nous a poussés à réfléchir et à se réjouir des petits plaisirs, malgré le brouillard ambiant. Elle nous a permis de nous découvrir des passions (est-ce que vous vous êtes mis à faire votre pain? Du vélo? De longues balades?), de les abandonner ou de les conserver quand la vie a repris petit à petit son cours cet été. 2020 nous a aidés à comprendre que ce qui nous semblait normal pouvait être essentiel à notre bien-être: voir des amis, aller au resto, profiter du soleil allongé dans un parc, faire une bataille de boules de neige à cent… Alors, vivement qu’on puisse à nouveau profiter de ces moments de vie sans se poser de questions, mais savourons déjà les avancées de 2020!
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