4 questions pour une flore intestinale en parfaite santé
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Saviez-vous que vos intestins sont le véritable moteur de votre santé ? Un ventre sain assure l’équilibre du corps, ainsi qu’une meilleure résistance physique et mentale. Il permet également d’avoir plus d’énergie, de vitalité. Bref, d’être plus heureux. Si vous voulez être bien dans votre peau, un seul conseil : prenez soin de votre ventre. Comment faire ? Le professeur Danny De Looze, spécialiste en gastro-entérologie à l’UZ Gent, vous l’explique.
1. En quoi une flore intestinale saine revêt-elle une telle importance ?
Docteur Danny De Looze : « En réalité, le mot “flore” fait référence aux plantes. Aujourd’hui, on parle plutôt de microbiote intestinal. Cela recouvre l’ensemble des micro-organismes présents dans le système digestif : bactéries, levures, champignons, ou encore virus. Si c’est à peu près tout ce que nous savons pour l’instant, nous sommes sûrs au moins d’une chose : le microbiote intestinal se développe seulement après la naissance, au contact du monde extérieur. Nous savons aujourd’hui que les bactéries intestinales sont essentielles au bon développement et au bon fonctionnement des intestins, du système immunitaire et du métabolisme. Le microbiote intestinal varie également d’une personne à l’autre : il est aussi unique qu’une empreinte digitale, mais aussi en constante évolution. Cela ne facilite évidemment pas la tâche des chercheurs, car il n’existe pas de microbiote intestinal type.
Ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’il existe un lien entre le dérèglement du microbiote intestinal et toute une série de maladies et de troubles. Il est toutefois encore trop tôt pour conclure que c’est ce dérèglement qui est la cause des maladies en question. Nos connaissances sont encore trop limitées pour établir une relation directe entre le mode de vie et un éventuel dérèglement du microbiote intestinal. Difficile, en effet, de distinguer la cause de l’effet. Nous savons que la biodiversité joue un rôle : plus il y a de diversité, mieux c’est. Il semble ainsi que la biodiversité du microbiote intestinal, à savoir la cohabitation de nombreux organismes différents, diminue non seulement avec l’âge, mais aussi avec les allergies, l’obésité, le diabète ou certaines maladies intestinales. Nous savons également, grâce à des études effectuées sur des animaux, qu’il existe un lien entre le développement du microbiote intestinal dans les premiers stades de la vie et la santé à un âge plus avancé. Il nous reste certes encore beaucoup de choses à apprendre, mais nous savons que le microbiote intestinal est important pour la santé et qu’une grande biodiversité joue un rôle à cet égard. »
2. Quelle est l’influence du microbiome intestinal sur la santé ?
Dr Danny De Looze : « Tout d’abord, les micro-organismes nous aident à digérer correctement les aliments. Ce faisant, ils produisent également un certain nombre de nutriments essentiels, tels que la vitamine K. Notre gros intestin produit des acides gras utiles par fermentation. Ces substances, l’acide butyrique par exemple, fournissent de l’énergie aux cellules intestinales. On sait également aujourd’hui que notre système immunitaire réside en grande partie dans les intestins. Le microbiote intestinal est à cet égard un stimulant de premier ordre. Sans compter qu’il protège également contre les germes. »
3. On entend de plus en plus parler aujourd’hui du lien qui unirait nos intestins et notre cerveau. Que savons-nous de ce fameux « axe intestin-cerveau » ?
Dr Danny De Looze : « Le microbiote intestinal n’est pas seulement important pour la digestion ou le système immunitaire, il affecte également notre santé mentale. On parle beaucoup actuellement de l’axe intestin-cerveau ou gut brain axis. Même si nous ne comprenons pas encore tout à fait comment celui-ci fonctionne, nous savons que le cerveau interagit avec les intestins. Au cours de la digestion, les bactéries contenues dans les intestins produisent des substances qui pénètrent dans les cellules nerveuses à travers la paroi intestinale. Cette stimulation a un lien avec le cerveau. Inversement, notre cerveau, lui aussi, agit sur nos intestins en permanence. On constate ainsi un va-et-vient continu de signaux entre les intestins et le cerveau, même si, à moins de souffrir du syndrome du côlon irritable, cela ne se ressent pas vraiment. Il est clair désormais que ce lien entre les intestins et le cerveau est plus fort qu’on ne le pensait. Si les gênes abdominales inexpliquées étaient autrefois considérées comme “psycho-somatiques”, on parle désormais de DGBI ou dysfunction of the gut brain axis ou dysfonctionnement de l’axe intestin-cerveau. »
4. Comment avoir une flore intestinale ou un microbiote intestinal en bonne santé ?
Dr Danny De Looze : « Comme je l’ai dit, nous n’en savons pas encore beaucoup plus pour le moment. Ce qui a des effets bénéfiques sur le microbiote intestinal d’une personne peut très bien ne pas en avoir autant sur celui de quelqu’un d’autre. Prenons l’exemple des fibres : il est conseillé à tout le monde d’en manger suffisamment, mais si elles améliorent la digestion et facilitent les selles chez certaines personnes, elles provoquent plutôt des ballonnements chez les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable. L’équilibre est le mot clé pour garantir aux intestins une biodiversité optimale. On sait désormais – les recherches sur le sujet se poursuivent – que certains compléments alimentaires ou aliments contenant des probiotiques ont un effet positif sur la biodiversité du microbiote intestinal. Il importe d’avoir une alimentation suffisamment variée. De manger assez de fibres et de boire en quantité suffisante pour permettre à ces fibres d’absorber l’humidité et faciliter le transit intestinal. De manger régulièrement et pas en trop grosses quantités. Tout cela, nous le savons mais nous ne le faisons pas toujours. »
De bonnes habitudes au quotidien
Que faire pour avoir une flore intestinale ou un microbiote intestinal aussi sain que possible ?
- Manger suffisamment varié.
- Manger suffisamment de fibres. La dose généralement recommandée est de 25 à 30 g par jour. Cela peut sembler peu, mais dans la pratique la plupart des gens peinent à l’atteindre.
- Boire suffisamment pour permettre aux fibres d’absorber l’humidité dans les intestins et d’assurer un bon transit.
- Ne pas manger (trop) de viande rouge. Cela stimule d’autres types de bactéries et altère le microbiote intestinal. Or, il existe un lien avéré entre de telles altérations et un risque accru de cancer du côlon.
- Les aliments fermentés tels que le yaourt semblent avoir un effet positif sur le microbiote intestinal, tout comme certains aliments ou suppléments contenant des probiotiques.
Ce qu’il faut savoir sur prébiotiques, probiotiques et antibiotiques
On en entend souvent parler, mais de quoi s’agit-il et quel est leur rôle ?
- Les prébiotiques sont des fibres. En consommant des aliments riches en fibres, vous stimulez les micro-organismes contenus dans votre gros intestin. La quantité recommandée est de 25 à 30 grammes par jour.
- Les antibiotiques aident l’organisme à lutter contre les bactéries pathogènes mais peuvent perturber considérablement la vie microbienne dans les intestins. Or, c’est un écosystème complexe qui ne se régénère que lentement, en particulier chez les jeunes enfants.
- Les probiotiques sont des micro-organismes qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, à condition toutefois d’en manger suffisamment. Ce sont souvent des produits qui contiennent de grandes quantités de bactéries lactiques bénéfiques. De nombreuses recherches ont été menées pour en savoir plus sur les effets potentiellement bénéfiques des probiotiques sur divers troubles et affections. On cherche également à voir si le recours aux probiotiques renforce l’immunité. Des recherches beaucoup plus poussées sont toutefois nécessaires.
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Votre ventre a besoin d’équilibre. Saviez-vous que vos intestins abritent des milliards de bactéries, bonnes et mauvaises ? Ces bactéries forment votre flore intestinale ou microbiote intestinal. Sa composition est unique à chacun et évolue constamment. Mieux vaut avoir une flore la plus diversifiée possible, composée en majorité de « bonnes » bactéries.
Vous pouvez aider votre organisme en veillant à ce que votre alimentation contienne suffisamment de fibres.
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