Québec et alentours: on mange où, on dort où?

Pour des vacances qui allient terroir, nature et activités ludiques, la ville de Québec et ses alentours ne manquent pas d’options! Avec toujours en fond, la beauté du fleuve Saint-Laurent…

Comme nous, vous pensez que la meilleure saison pour visiter le Canada, c’est l’hiver? Notre voyage d’une semaine dans la région de Québec, en plein cœur de l’été, nous a fait changer d’avis. Et si Montréal ou la Gaspésie font le bonheur des visiteurs curieux de découvrir le Québec, la jolie ville du même nom et la région de Charlevoix valent aussi le détour!

Nos bonnes adresses à Québec City

Depuis 1985, le Vieux-Québec est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et ce pour deux raisons: il est le berceau de la civilisation française d’Amérique du Nord et la seule ville fortifiée au nord du Mexique. On a dressé une liste de nos coins préférés dans la ville.

  • Le Château Frontenac, emblème de la ville
  • La Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec
  • La Terrasse Dufferin
  • Le Vieux-Port
  • Le Petit-Champlain (son escalier surnommé “casse-cou” et la rue du Cul-de-Sac avec ses parapluies suspendus)
  • Les fortifications
  • La rue Saint-Paul pour ses petites boutiques, ses cafés et ses antiquaires
  • La rue Saint-Jean, dont il ne faut pas hésiter à dépasser les murs
  • Le quartier saint-Jean-Baptiste, pour fuir un peu les touristes
  • Montcalme avec son musée des Beaux-Arts, ses lampadaires originaux et sa vie de quartier
  • La rue Couillard, la plus belle du quartier latin
  • Le quartier Saint-Roch

Pour une visite qui sort un peu de l’ordinaire, le groupe Cicerone organise des tours du Vieux-Québec avec un guide… en costume d’époque! De quoi attirer quelques regards, mais profiter d’explications sur les points d’intérêt. L’idéal est de réserver deux heures dans la matinée, puis de continuer la visite solo, pour faire les petites boutiques et découvrir le reste de la ville à son rythme. Après avoir visité la ville à pied, il est aussi possible de louer des vélos électriques pour explorer par soi-même (il existe aussi des tours guidés). Pédalez à travers le parc de l’Anse-à-Cartier avant de rejoindre les maisons typiques (celles avec les escaliers extérieurs en fer forgé!) et les petits cafés de Limoilou. Ce quartier en pleine expansion devrait plaire aux jeunes et aux familles qui veulent s’échapper des coins touristiques.

On mange où?

Comme toute grande ville, Québec regorge de bonnes adresses où calmer son appétit.

  • Le Grand Marché: ce marché couvert un peu chic est aussi un foodmarket. C’est l’occasion de combler toutes les envies.
  • Restaurant La Bûche: pour goûter à une cuisine traditionnelle québécoise, et pour les amateurs de sirop d’érable, car les plats y font honneur. 
  • Chez Rioux & Pettigrew: ses grandes baies vitrées ouvertes sur la rue donnent envie de s’y attabler. On y déguste une cuisine recherchée à base de saveurs locales. 
  • Ashton, dans la rue Saint-Jean: pour la meilleure poutine (recommandée par un québécois). Les frites viennent de l’Île d’Orléans, le fromage en grains est local et la sauce est à base de bœuf. Autrement, notre guide nous a aussi recommandé Flash Bourg.
  • Queue de castor: le meilleur endroit pour manger… une queue de castor. Cette spécialité sucrée est à goûter au moins une fois dans sa vie. Il s’agit d’un beignet canadien ovale et plat garni au choix (pâte à tartiner, cannelle et sucre, pommes et caramel…).
  • Le 101: ce resto de quartier propose une cuisine chic, moderne et de saison, dans une ambiance décontractée. Lors du repas, on peut admirer les chefs et surtout l’art du dressage des plats, grâce à la cuisine ouverte. 
  • Légende: ce restaurant gastronomique met en avant les artisans et les cueilleurs de la région. En cuisine, les chefs n’utilisent donc pas de poivre, d’agrumes, de chocolat ou de vanille. Il est possible de se faire plaisir avec un accord mets et vins, ainsi qu’avec une version non alcoolisée. Une bonne surprise, on ne se sent pas lésé si on ne boit pas.

On dort où?

Chez Monsieur Jean, un hôtel complètement décalé dont les chambres supérieures offrent de jolies vues sur la ville. Le petit-déjeuner est simple, complet et délicieux. Et surtout, c’est en plein centre, donc très pratique pour explorer le vieux Québec sans avoir recours aux transports.

Nos bonnes adresses à 30 min de Québec City

Si vous n’aimez pas trop rester en ville, il existe plusieurs alternatives, entre 10 et 30 minutes de voiture ou de bus du vieux Québec.

Les chutes de Montmorency

À une dizaine de minutes du centre, ces chutes sont connues pour leur hauteur: 30 mètres de plus que celles du Niagara. Nous vous conseillons d’arriver à l’entrée du bas (en voiture ou en bus bleu) et d’arriver avant 11h ou après 15h pour éviter le flot de touristes, les chutes étant la deuxième attraction la plus visitée après le vieux Québec! D’ailleurs, pour rejoindre la passerelle qui surplombe la chute en épargnant vos mollets, la montée en téléphérique vaut davantage la peine que l’ascension à pied, qui n’apporte pas grand-chose.

L’Île d’Orléans

Si vous voyez vos vacances comme un parcours culinaire plutôt qu’un événement sportif, c’est l’île d’Orléans qui vous intéressera. Ce petit havre tranquille long de 34km et large de 8km est un lieu agrotouristique connu pour son art de vivre par les papilles. On vient donc y passer quelques heures pour se détendre et se régaler en profitant de superbes vues sur le fleuve Saint-Laurent.

  • Les becs sucrés craqueront pour une glace chez Cassis Mona filles, fièrement tenu par les sœurs Anne et Catherine, cinquième génération à cultiver le cassis. Leur papa étant le premier à avoir planté cette petite baie noire sur l’île, c’est dire si elles connaissent leur sujet! Si vous le pouvez, ramenez une bouteille de vin de cassis: ce sera parfait pour vos sangrias cet été.
  • Emblématiques de l’île d’Orléans, les fraises sont à l’honneur dans de nombreuses fermes. Si vous tombez au bon moment, vous pourrez pratiquer l’autocueillette. Sinon, chaque producteur a sa petite échoppe pour les déguster en barquette, en glace ou en granité. Et comme si ça ne suffisait pas, la Ferme François Gosselin, où nous avons goûté les douceurs citées (oui, toutes…), vend aussi du sirop d’érable. À bon entendeur!
  • Si vous visitez la région avec les enfants (ou de grands gourmands), ils seront contents de faire une pause pour goûter à la “crème molle” (une glace à l’italienne) chez le Chocolatier de l’ïle d’Orléans.
  • Les becs salés prendront un apéro à l’extérieur, si la météo le permet, chez Le Vignoble Saint Pierre. Une planche de charcuterie et fromage à partager, une dégustation de vins à tester et une vue sur les chutes de Montmorency: il n’en faut pas plus pour profiter de l’ambiance.

Enfin, pour digérer cette journée calorique, sachez que les locaux se plaisent à admirer le coucher de soleil sur Québec depuis la promenade Horacio Walker (à Sainte-Pétronille plus précisément).

Le canyon Saint-Anne

À 35 minutes du vieux Québec, le Canyon Saint-Anne mérite un arrêt. Avec sa balade de 2,2km, ses trois ponts suspendus, son arc-en-ciel aux pieds des chutes et son Air Canyon, ce joli parc est parfait pour une courte balade en amoureux ou en groupe. Mention spéciale pour ledit Air Canyon, une sorte de tyrolienne assise, qui vous propulse à 50km/h sur près de 400m et qui offre une magnifique vue sur le parc. Si vous n’avez pas le vertige, n’oubliez pas de montrer votre plus beau sourire, car vous serez filmés pour la postérité!

Wendake

Cette immersion au cœur de la culture wendat est probablement la visite la plus touchante de notre séjour. Entre modernité et traditions, savoir ancestral et ouverture sur le monde, découvertes culturelles et gastronomiques, la ville de Wendake est la seule communauté canadienne où vit la Nation huronne-wendat.

Un week-end par an à Wendake, le vieux centre s’anime lors du Pow Wow. Ce rassemblement des communautés autochtones est un moment de partage au cours duquel se déroulent des compétitions de danse traditionnelle en régalia (les habits traditionnels), des conférences et des ateliers, un marché d’artisans… Pour les Autochtones, ce Pow Wow est un moyen d’affirmer leur culture et incarne la solidarité entre les Nations. Pour les allochtones (les personnes n’appartenant pas à une communauté), c’est un lieu de découverte et de rencontre, dans la bienveillance.

Pour se restaurer avant d’attaquer la soirée, plusieurs options, parmi lesquelles:

  • Sagamité: ce resto familial décontracté propose des spécialités autochtones. Parmi elles, “sagamité”, une soupe-repas riche à base des “trois sœurs” cultivées par les Wendat (courge, maïs, haricots rouges) et de viande. Cette adresse surprendra les carnivores.
  • La Traite: plus chic, le restaurant de l’Hôtel des Premières Nations. Au vu de la qualité de notre petit-déjeuner (des œufs Bénédicte sur un pain bannique, avec du saumon fumé sur place) et de notre lunch, on ne prend que peu de risques à vous conseiller d’y souper. 

Pour la balade digestive, le spectacle lumineux Onhwa’ Lumina offre une immersion magique dans la culture des Premières Nations. Ce parcours enchanté rythmé par des lumières, du son et des projections vidéo se déroule dans la forêt et célèbre la vie et les valeurs de la Nation huronne-wendat. Une fois la soirée bien entamée, il faudra une bonne nuit de repos pour se remettre de toutes ces émotions. L’Hôtel des Premières Nations fut créé en 2008 par la communauté, pour apprendre l’hôtellerie aux jeunes. Ce grand complexe bien intégré dans la nature possède une piscine, un très bon restaurant avec terrasse extérieure et un musée attenant (ne manquez pas de le visiter). 

Nos bonnes adresses à moins de 3h de Québec

Pour s’échapper de la ville, la région de Charlevoix, connue comme la plus petite région touristique du Québec, est idéale. Née de l’impact d’une météorite dont le cratère fait environ 56km de diamètre, le coin est connu tant pour son savoir-faire local que pour son terroir et ses magnifiques paysages (ah, les baleines de Tadoussac!). L’idéal est de rester environ trois nuitées dans le coin.

On mange où?

Si les visiteurs connaissent bien la poutine et les queues de castor, l’art culinaire du coin ne s’arrête pas là. Loin de vouloir imiter d’autres gastronomies reconnues, les producteurs et restaurateurs utilisent leur région comme garde-manger, créent des produits à leur manière et les font déguster aux locaux et aux touristes avec fierté.

Le camp Boule restera un de nos coups de cœur de cette semaine canadienne. Installée en haut d’une montagne, au point d’arrivée d’un téléphérique, cette buvette de montagne (qui n’en a que le nom!) tenue par le chef David Forbes est un arrêt gourmand obligatoire. Ici, la viande est cuite sur le feu, le chef met un point d’honneur à travailler avec des producteurs du coin pour offrir aux gourmands et gourmets le meilleur de la région dans l’assiette, le tout sublimé par une vue sur la montagne et le fleuve en contrebas. Si nous sommes surpris de voir de la feta (un fromage pas vraiment du coin) dans notre salade, le chef explique que cette dernière est produite dans la fromagerie Migneron non loin. David Forbes nous explique que si côté gastronomie, les touristes belges et français n’ont pas de “choc culturel”, c’est parce qu’il n’existe pas vraiment de cuisine canadienne, mais plutôt une cuisine de terroir. “Notre culture est mondiale. Du coup, elle s’adapte. L’été, ce sera plutôt des plats méditerranéens, par exemple”. L’important ici, c’est que les gens mangent sans prétention, et c’est réussi.

Petite liste non exhaustive de nos autres tables préférées:

  • Pour parer au coup de pompe de 10 heures, on prend un latte, sur place ou à emporter, au café solidaire Mousse-Café ou un peu plus loin, au Café Arômes et Saveurs. 
  • À midi, on mange une poutine (qu’on accompagne d’une dégustation de bière – si un créneau “grosse sieste” est ensuite prévu dans l’horaire) au Saint-Pub.
  • Juste en face, on prend une crème glacée à la tire d’érable pour le dessert, chez Fraîcheurs et Saveurs.
  • Pour un sandwich ou une salade à emporter en balade: Café chez nous.
  • Pour un dîner sans chichis, on s’attable au Camp Boule.
  • Pour célébrer une occasion ou pour les fins gourmets en quête d’aventure gustative, on réserve une table aux Faux bergers. Une cuisine instinctive est proposé (il n’y a pas de carte, c’est le chef qui surprend les convives!).

Le dîner avec vue du Camp Boule, la crème glacée à la tire d’érable et l’incontournable poutine.

On fait quoi?

Pour s’aérer entre deux poutines, rien de tel que de prendre l’air. Les paysages du Québec sont parfaits pour ça. Si vous avez le cœur bien accroché ou que vous êtes une sportive dans l’âme, sachez que la région est connue pour ses randonnées pédestres, ses baleines et ses spectacles.

Les baleines de Tadoussac

Un incontournable des road trips au Québec? Les baleines! Au départ de la Baie-Sainte-Catherine ou de Tadoussac, à bord d’un bateau ou d’un zodiac (ce dernier permet d’être plus “proche” des animaux), c’est un spectacle incontournable. Il est possible d’observer environ six espèces de baleines, venues des Caraïbes. Malgré des débuts un peu timides, nous avons finalement eu la chance d’observer un petit rorqual, un rorqual commun, des bélugas, des phoques communs et des petits pingouins. Quant à la tranquillité des baleines, sachez que les tours en bateau sont soumis à des règles strictes: la vitesse, l’approche, le nombre de bateaux dans la zone… Tout est réglementé pour importuner le moins possible les mammifères.

Si la chance s’invite lors de la balade, il est possible d’observer le dos blanc des bélugas, les souffles d’air expirés par les baleines, quelques dorsales, et si vraiment, le coup de bol est au rendez-vous, une nageoire ou même un saut. Il faudra tout de même s’armer de patience pour admirer ce spectacle de la nature, qui ne garantit pas que les animaux soient au rendez-vous. 

Si les balades en bateau ne sont pas pour vous, il est aussi possible d’observer quelques rorquals (avec de la chance toujours) à la Pointe Noire (Baie Sainte-Catherine) au coucher du soleil. Du côté de Tadoussac, la Pointe de Lilet offre un sentier côtier parfait pour une balade, et c’est aussi un spot où apercevoir des baleines.

La Baie-des-Rochers 

Pour se dégourdir les jambes, partez marcher dans les sentiers de la Baie des Rochers, sur la commune de Saint-Siméon. La promenade offre différents points de vue sur la rivière (les moins frileux peuvent s’y tremper), sur le fleuve et la forêt.

Avec un peu de chance, il est possible d’apercevoir les nageoires et dos des baleines

Et L’Oiseau Mécanique?

Imaginée par le créateur du Cirque du Soleil, l’attraction se présente comme un voyage sensoriel, 100% québécois. Elle débute à la tombée de la nuit par une descente en télécabine. Profitez du moment pour fermer les yeux et écouter l’histoire qui vous sera contée. Après avoir fait quelques pas pour traverser un pont illuminé, la deuxième partie du spectacle, plus intéressante, se fait lors de la remontée de la montagne, en télésiège cette fois. Le spectacle est empreint de magie (+1 pour l’apparition de lucioles), mais pas révolutionnaire non plus.

On dort où à Charlevoix?

Dans les environs de Baie-Saint Paul, La Malbaie, Baie-Sainte-Catherine…

  • Pour dormir chic. Avec son restaurant, sa piscine, son spa, ses chambres confortables et paisibles, son buffet incroyable au petit-déjeuner (mention spéciale pour le jambon à l’érable) et ses alpagas dans le jardin (oui oui), l’Hôtel & spa Le Germain est une adresse incontournable à Baie-Saint-Paul.
  • Pour dormir traditionnel. Du côté de La Malbaie, l’Auberge des 3 canards offre des lits confortables dans un cadre un brin kitsch mais agréable. Pour vous réveiller le matin avec une jolie vue, optez pour une chambre qui donne sur le Saint-Laurent. Le petit-déjeuner à la carte (miam, la brioche perdue) est idéal pour prendre des forces après un footing matinal au bord de l’eau.

Shopper local et rapporter des souvenirs

Pour rapporter du miel, de l’hydromel, du sirop d’érable, un bol en céramique:

  • Fraîcheurs et Saveurs est le paradis des amateurs de bonbons. La boutique propose des douceurs de grandes marques aux saveurs qu’on ne trouve pas toujours en Europe.
  • Hydromel Charlevoix est l’adresse parfaite pour dénicher de l’hydromel, des spiritueux et du miel (les abeilles butinent dans les champs non loin).
  • Les amateurs d’art ne seront pas en reste avec les quelques galeries situées dans la rue St Jean-Baptiste.
  • Les passionnés de céramique feront un arrêt à la Poterie de Port-au-Persil, qui vient de fêter ses 50 ans. Ce repaire de céramistes met à l’honneur plusieurs artistes, chacun apportant sa touche à ses créations.

Comment y aller?
La compagnie Air Transat, avec laquelle nous avons volé, propose deux classes de voyage: la classe Économie et la classe Club (la plus chic). Si vous voyagez en Économie, sachez qu’il existe une “option Plus” qui donne accès à un bagage additionnel de 23kg, la sélection gratuite des sièges, un service prioritaire lors de l’embarquement et de la livraison des bagages, une trousse confort (écouteurs, couverture, coussin et masque) ainsi qu’un snack en plus du repas chaud. Air Transat propose plusieurs vols vers le Canada: de Bruxelles à Montréal, il y a 4 vols directs du 2 mai au 24 octobre, et de Paris à Québec, 4 vols directs toute l’année.

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