Nos bonnes adresses au Cap-Vert
Le Cap-Vert est un archipel au large du Sénégal comprenant 10 îles dont 9 sont habitables. Et chacune a ses spécificités. On y est allées!
À environ 7 ou 8 heures de vol de Bruxelles, avec une escale à Lisbonne, le Cap-Vert, est une destination de plus en plus prisée. Et on comprend pourquoi: températures, paysages, habitants, activités… Cet archipel plaira à tous. Petit conseil: si vous aimez la randonnée, on vous déconseille de sillonner les chemins de promenade avec de jeunes enfants. Elles sont loin d’être des “pistes vertes” pour débutants.
On part quand au Cap-Vert?
Pour profiter pleinement du Cap-Vert, les périodes de voyage conseillées s’étendent de novembre-décembre à juin-juillet, car c’est la saison sèche. Attention tout de même, les vents peuvent être importants au mois de janvier. Entre juin-juillet et octobre, les températures sont clémentes mais vous serez en saison des pluies. Cette dernière n’étant pas abondante, rien ne vous empêche de filer au Cap-Vert pendant les grandes vacances, donc.
Comment choisir son île?
En fonction de vos envies: plages, balades, animations… Il y a évidemment moyen de combiner farniente et randonnées.
Au nord
- Santo Antão (ou São Antão) est parfaite pour les adeptes de randonnées qui aiment les dénivelés marqués. Cette île volcanique dispose d’une végétation luxuriante et de parties désertiques.
- São Vicente est animée, surtout la ville de Mindelo et son port. De nombreuses traversées transatlantiques y démarrent: voiliers, catamarans, bateaux… Il y a de tout! Vous trouverez bars, restaurants, magasins, mais aussi de jolies plages et villages de pêcheurs.
- São Nicolau est moins visitée, et donc encore très sauvage et authentique. On la compare à Santo Antão, en moins spectaculaire. Vous pourrez y randonner, vous baigner et pêcher.
- Santa Luzia est la plus petite île de l’archipel. Personne n’y habite mais on s’y rend pour la journée et pourquoi pas loger une nuit sur un bateau. Santa Luzia est très préservée: la nature et les animaux y sont donc légion.
- Sal est reconnue pour ses plages de sable blanc, ses paysages arides, ses complexes hôteliers et ses activités nautiques.
- Boa Vista envoie du rêve avec ses plages et ses eaux turquoise. Même les tortues s’y donnent rendez-vous lors de la saison des pontes. Les sports nautiques sont particulièrement prisés, tout comme l’observation des baleines à bosse.
Pour profiter pleinement du voyage, on vous conseille de visiter 2 à 3 îles
Au sud
- Santiago est la plus grande et la plus peuplée des îles; c’est normal, on y trouve la capitale administrative, Praia. La culture et l’animation y sont riches: visite de villages, marchés, sorties en bateau, randos…
- Maio se résume en un mot: farniente. Les plages sont incroyables, la ponte des tortues est importante, il y a un parc forestier et un belvédère à visiter.
- Fogo abrite un volcan, le Pico do Fogo, encore en activité. Cette île est prisée par les randonneurs. Et pour le repos, direction les plages de sable noir et le parc de Monte Velha.
- Brava est également adorée des randonneurs car son relief y est abrupt. Pour vous poser, direction Nova Sintra, une ville où les jardins de fleurs et bars sont magnifiques. Bon à savoir, il n’y a ici pas de plages où vous baigner.
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Le parfait combo entre nord et sud
Pour profiter pleinement du Cap-Vert, on vous conseille de visiter deux à trois îles sur une bonne dizaine de jours. Si vous n’avez aucune idée d’itinéraire, on vous suggère les îles de Santiago, Santo Antão et São Vicente. Elles vous offriront paysages incroyables, randonnées (ardues ou non) mais aussi animations et culture.
Santiago et son effervescence
Côté plages
- Pour profiter d’une plage de sable clair, prenez la direction de Tarrafal, au nord-ouest. Arrêtez-vous au petit bar situé au milieu de la plage pour goûter la fameuse caïpirinha, un cocktail à base de cachaça. Si votre ventre gargouille, rendez-vous chez Mira Mar Chez Mama (rua Cidade Amadora) et laissez-vous tenter pas la spécialité locale: la cachupa. L’endroit est sommaire et exigu, mais l’accueil de Mama est chaleureux, le repas est un régal, comme à la maison, le tout pour un petit prix.
- Pour une sortie en bateau (enfin, en barque à moteur…), faites appel à Juvenal Barros. Un aluguer, sorte de minibus/taxi, viendra vous chercher pour rejoindre un petit village de pêcheurs et prendre le large. Un guide détaille l’histoire de l’île et du Cap-Vert, il vous entraîne vers des grottes et si la mer n’est pas trop agitée, vous pourrez y nager. Pour le dîner, vous faites arrêt sur une plage de sable noir, au milieu de nulle part. Un poisson grillé (l’un des meilleurs qu’on ait mangé) et ses accompagnements vous y attendent. Une option végétarienne est possible si vous prévenez à l’avance. Profitez ensuite de ce lieu reculé pour vous baigner et improviser un gommage avec le sable noir.
Pour manger
- Du côté de Praia (au sud de l’île), dans le quartier de Plato, attablez-vous au café Sofia (rua Visc. de São Januario). L’établissement propose une cuisine du monde, mais on ne peut que vous conseiller les plats de poisson. La cuisine est raffinée et simple, vous trouverez même un bon spaghetti bolo. Le personnel est attentionné et la qualité ne fait pas défaut.
- Pour un petit-déjeuner ou un lunch, c’est à la Casa Liloca (rua Visc de São Januario) que vous devez vous rendre. Ne faites pas l’impasse sur la salade de fruits, hyper rafraîchissante sous ces températures.
Santiago se démarque aussi par ses marchés couverts ou à ciel ouvert comme celui de Sucupira Market. Vous y trouverez des petites mangues juteuses tout comme des cadeaux souvenirs. Les allées sont souvent étroites, on vous conseille d’éviter les sacs à dos et de garder un œil sur vos affaires.
Santo Antão et ses randonnées
L’île nous a éblouies par sa beauté: on passe d’un petit sentier sinueux à une vue sur mer en quelques minutes. Les randonnées sont nombreuses et très souvent fléchées. Ne manquez surtout pas la Vallée de Paul, à l’ouest de l’île. Perdu(e)s en chemin? Les habitants des villages vous renseigneront avec plaisir. Petit conseil: informez-vous sur la difficulté de la balade, le dénivelé est généralement important et la chaleur bien présente, embarquez de l’eau en suffisance. Les locaux conseillent d’entamer le périple tôt le matin.
À faire
- La distillerie Beth d’Kinha (à Eito) produit des grogs artisanaux (des rhums à base de pur jus de canne de fermentation) de différentes saveurs. Coup de cœur pour celui à l’hibiscus! La visite et les explications sont expéditives mais la dégustation moins… Une activité qui sera appréciée après une randonnée.
- Santo Antão n’est pas visitée pour ses plages mais pourtant, celle du village de Sinagoga est à voir. De nombreuses piscines naturelles se sont formées au milieu des rochers qui bordent la mer. Un petit chemin vous mènera également à une plage de sable noir.
- Faites ensuite un crochet par Ribeira Grande, petite ville où se côtoient de jolies maisons colorées.
Pour manger
- Poisson, viande ou omelette, l’Atelier Bar made in Sampadiu (à Paul) cuisine des mets délicieux. Mention spéciale pour leur purée à la coco qui fond dans la bouche. Et on n’oublie pas de goûter leur grog!
- Si vous passez devant le restaurant Ady et Juju (à Pombas), lors d’une de vos randos, faites-y une pause. Bien que nous soyons arrivées un peu tard, le propriétaire s’est démené pour nous préparer des pâtes au thon et la tomate. L’établissement propose également le vin local Fogo, à tester. La terrasse est ouverte sur la Vallée de Paul et offre une vue imprenable. Terminez votre repas par un café, il est cultivé en contrebas et torréfié dans la cuisine d’Ady et Juju. Et si vous n’appréciez pas le café, les jus de fruit homemade feront parfaitement l’affaire. Un délice!
- Pour changer des plats locaux, on s’arrête à la Pizzeria (Câmara Mun. do Paul, à Paul). Les pizzas cuites au feu de bois et le vin italien à la carte valent le détour. Demandez au chef de vous allumer son village miniature, surprise!
São Vicente, entre mer et montagne
L’archipel offre autant des étendues de plages et de mer bleue que des randonnées. Les paysages sont plus arides qu’à Santo Antão mais tout aussi impressionnants. Une partie de l’île est également animée, Mindelo, la ville d’où est originaire la chanteuse Cesária Évora.
Pour vos emplettes
- Le Mercado Municipal de Mindelo est un marché couvert où se vend principalement de la nourriture. L’endroit est joli, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.
- À Mindelo toujours: le marché de la Praça Estreta est l’endroit idéal pour dénicher vos souvenirs de vacances: vêtements, décorations, grigris… Osez la négociation! Pensez à admirer les illustrations sur les panneaux d’azulejos qui retracent l’histoire du pays.
- CapVertDesign + Artsanato (10/12 rua da Luz) est le lieu où vous devez vous rendre si vous êtes féru d’artisanat local: bijoux, vêtements, céramiques… L’endroit s’étend sur deux étages et abrite des pépites. Le tout sera de ne pas y rester des heures…
- Cultural Center of Mindelo, près du port (avenida Marginal), expose quelques œuvres dans son bâtiment de pierres. Il renferme également un magasin avec des souvenirs locaux, et un piano en libre-service. Si vous avez une âme d’artiste, pensez à pianoter…
Pour profiter
- On se rend à Saõ Pedro, petit village de pêcheurs offrant mer turquoise et sable blanc. Munissez-vous d’un masque et d’un tuba et partez à la recherche des tortues. Les villageois proposent des sorties en mer pour les observer, mais c’est toujours plus réjouissant de les trouver par soi-même.
- De la plage, on marche jusqu’au phare en longeant la mer, sur des chemins sinueux et rocailleux. Le gardien du phare sera là pour vous accueillir et vous faire monter tout en haut. Ne tentez pas l’aventure si vous avez le vertige, bien que la vue soit prenante.
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