Vacances: comment gérer le jet lag?
Après un long vol, je suis complètement “jet laguée”, comment gérer le décalage horaire? Nul n’y échappe! Le décalage horaire (ou jet lag) touche d’office tous ceux qui dépassent plus de trois fuseaux horaires lors d’un trajet en avion.
Ce trouble atteint le rythme circadien, soit celui gérant notre horloge biologique grâce à laquelle nous secrétons notamment du cortisol pour nous éveiller le matin. Il se manifeste, outre la fatigue, par une mémoire en gruyère, des problèmes digestifs, de l’anxiété, etc. Même si les jeunes résistent mieux et récupèrent vite, cela ne signifie pas qu’ils y échappent! Les symptômes sont moins importants lorsqu’on se dirige vers l’ouest, parce qu’on suit la progression du soleil; la première journée sur place sera longue et favorisera donc un endormissement rapide. Pas de plaintes non plus pour les trajets du nord au sud (et inversement): ils entraînent bien une fatigue liée au trajet mais pas de jet lag, vu qu’on reste grosso modo dans les mêmes horaires.
Quelles solutions?
En l’absence de pilule magique, les grands voyageurs ont développé leurs trucs et astuces: s’adapter immédiatement à l’heure du pays d’arrivée (et régler sa montre dès que l’on grimpe dans l’avion), s’offrir quelques bonnes nuits avant le départ, éviter les excitants (tabac, alcool, café) et surtout s’exposer aux rayons solaires dès l’arrivée à destination. Exception faite pour ceux qui se limitent à un aller-retour de 3-4 jours: mieux vaut alors continuer à calquer ses habitudes sur l’horloge belge. Quant à la mélatonine, elle n’est conseillée qu’en cas de dépassement de plus de 4 fuseaux horaires.
Et les jours suivants?
Afin de retrouver la grande forme, comptez un jour de récupération par heure de décalage horaire.