Pourquoi tout le monde regarde à nouveau la série Community?
Diffusée de 2009 à 2015, la sitcom américaine Community rencontre un regain de popularité. Mais de quoi ça parle, au juste? Et pourquoi cette série séduit-elle à nouveau?
Créée par Dan Harmon (à qui on doit Rick et Morty) pour la chaîne NBC, Community n’a pas connu un succès flamboyant lors de sa diffusion. Largement méconnue en Europe, c’est surtout outre-Atlantique qu’elle a séduit ses fans pour atteindre de justesse six saisons, alors qu’elle était en danger dès la seconde partie à cause de ses audiences très faibles. Cinq ans après son arrêt, il est donc étonnant que cette sitcom soit à nouveau sous le feu des projecteurs.
Répliques (déjà) cultes
Community nous emmène à Greendale, une université publique de seconde zone dans laquelle Jeff Winger, un ancien avocat narcissique, reprend des études après avoir été radié du barreau pour faux diplôme. Il se lie malgré lui à une bande d’étudiants “socialement inadaptés”: Britta (Gillian Jacobs, également dans la série Love), une activiste perdue, Troy, un sportif à la carrière écourtée, Abed, un fan de cinéma atteint du syndrome d’Asperger, Annie (Alison Brie, Glow), une ancienne première de classe, Shirley, une mère divorcée, et enfin Pierce, un millionnaire qui souhaite vivre une seconde jeunesse.
De prime abord peu originale, la série surprend avec ses nombreuses références à la pop culture. Pulp Fiction, Die Hard, Matrix, Terminator, Glee, Law And Order, Batman… On prend plaisir à repérer les nombreux clins d’œil que Dan Harmon a glissés dans son show. Le créateur ne s’arrête pas là et déjoue les codes narratifs pour offrir des épisodes qui ne se ressemblent pas (jeux vidéos, pâte à modeler, etc.). Par ailleurs, il n’hésite pas à briser le quatrième mur: les personnages savent qu’ils sont dans une série et s’adressent de temps en temps aux spectateurs, ce qui offre des scènes et répliques inoubliables.
Réunion de losers
L’un des points forts de Community réside dans ses personnages ultra-attachants. Si toute la bande de losers est incroyablement touchante, on retient surtout Troy, incarné par l’excellent Donald Glover alias Childish Gambino, une ancien footballeur qui ose pleurer en public (et ça, c’est un personnage masculin qui fait du bien!). Sans oublier Abed, joué par Danny Pudi, une sorte de Sheldon Cooper accro aux films et séries, complètement décalé avec la réalité. Les deux hommes partagent par ailleurs une “bromance” qui rendrait jaloux Joey et Chandler de Friends.
On apprécie également la diversité de ce groupe hors norme. Bien que la série ait censuré l’un de ses épisodes comprenant un blackface, Community peut se vanter d’être inclusif et féministe bien avant l’heure. Les personnages n’hésitent d’ailleurs pas à remettre à leur place ceux qui tiennent des propos racistes, homophobes ou sexistes.
Une sitcom feel good en confinement
Toutes ces caractéristiques font de Community l’une des séries les plus originales et feel good du petit écran… Serait-ce pour cette raison que Netflix l’a ajoutée à son catalogue en avril 2020, en pleine pandémie? Également disponible sur Amazon Prime Video, elle est en effet l’un des meilleurs remèdes anti-déprime que l’on ait trouvé en ces temps difficiles.
Community, disponible sur Netflix et Amazon Prime Video.
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