Netflix: les 5 meilleurs épisodes de la série Black Mirror
Avec 6 saisons à son actif, Black Mirror est l’une des productions les plus puissantes de Netflix. Cette série d’anticipation dystopique dresse une critique de notre société et de son rapport aux “écrans noirs”.
Chaque épisode de cette production Netflix traite avec un angle différent notre addiction aux écrans, notre rapport à la technologie et les dérives possibles, qui se confrontent généralement à notre sens moral. La série Black Mirror, créée par Charlie Brooker, est anthologique: chaque épisode peut se voir indépendamment des autres et dans le désordre. Si vous ne deviez en regarder que cinq, nous vous recommandons ceux-ci (mais honnêtement, la série dans son entièreté vaut le coup!).
“15 millions de mérites” (saison 1)
La peuple vit enfermé dans des tours dont personne ne sort. Hommes et femmes sont obligés de pédaler sur des vélos d’exercice pour cumuler de l’argent, utile pour leurs besoins quotidiens et pour choisir leur programme télévisé. Pour sortir de cet enfer, un seul échappatoire: devenir star de la télévision. Bing (Daniel Kaluuya) aide son amie Abi (Jessica Brown Findlay) à passer les auditions.
Pourquoi on le regarde: Télévision comme outil de manipulation, abandon de valeurs contre le confort (mais quel confort?), résignation face à une société bien rodée… 15 millions de mérites aborde de nombreuses thématiques qui font froid dans le dos. Bien que l’histoire se passe dans un monde fictif, la comparaison est facile: quel est le but de la vie? Les hommes sont-ils libres de leurs actes ou sont-ils simplement des pions de la société? Et est-il réellement possible de sortir de ce système ou est-ce une illusion?
“Bientôt de retour” (saison 2)
Alors que Ash décède, Martha apprend qu’un service permet de reconstituer une partie de son amant à travers son historique Internet. Lorsqu’elle découvre sa grossesse, elle appelle à l’aide ce compagnon virtuel. Sa correspondance avec cette intelligence virtuelle prend une nouvelle tournure quand elle teste un service de clonage synthétique…
Pourquoi on le regarde: Bientôt de retour est un épisode plus émouvant qu’inquiétant. Il questionne sur le deuil et l’incapacité de dire au revoir à celui qu’on aime à cause des traces laissées au-delà de la mort, sur notre facilité à s’accrocher aux détails, même virtuels, pour espérer aller mieux.
“Tais-toi et danse” (saison 3)
Des pirates informatiques détiennent des informations compromettantes sur de nombreuses personnes. Les hackers menacent de dévoiler ce qu’ils savent, à moins d’obéir à leurs ordres. Lorsqu’il apprend que des inconnus ont des images de lui en train de se masturber, Kenny (Alex Lawther), un adolescent de 19 ans, se voit obligé de suivre des consignes absurdes. Mais le jeu en vaut-il la chandelle?
Pourquoi on le regarde: Tais-toi et danse est lent à démarrer, mais amène une belle interrogation sur le hacking, le cyber-harcèlement et la notion de justice. Qui sont ces gens qui se permettent de faire chanter? Une personne est-elle forcément mauvaise à cause d’un acte? Et si oui, mérite-t-elle pour autant de souffrir? Le twist final, quant à lui, laisse le spectateur avec une boule au ventre, perturbé, conscient que son sens moral a été manipulé.
“San Junipero” (saison 3)
San Junipero, 1987. Yorkie (Mackenzie Davis) rencontre et tombe sous le charme Kelly (Gugu Mbatha-Raw). Les deux femmes se lancent dans une relation mais cette dernière se complique lorsque Kelly disparaît de la ville. Yorkie fait alors tout ce qu’elle peut pour la retrouver.
Pourquoi on le regarde: Plein de douceur et de poésie, San Junipero s’approche plus de l’utopie que de la dystopie. La relation entre Yorkie et Kelly fascine, pour finalement aborder un sujet plus sensible: la mort, la vie après la mort et le concept de conscience humaine.
“Black Museum” (saison 4)
Nish (Letitia Wright) doit recharger son véhicule après une longue route dans le désert australien. Elle profite de ce temps pour visiter le Black Museum qui abrite des artefacts de crimes passés liés à la technologie.
Pourquoi on le regarde: Cet épisode de Black Mirror est très différent des autres et axé sur la thématique de la souffrance. En trois histoires, Black Museum pointe du doigt l’utilisation de la technologie au service du mal: les hommes peuvent notamment être des monstres au nom de la science. Et le retournement de situation de l’épisode ne va pas à l’encontre de cette conclusion. Une histoire qui fait froid dans le dos, mais qui résume tout le concept de la série.
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