Netflix: 9 séries qu’on ne recommande pas du tout
La plateforme de streaming propose un tas de chouettes productions, mais aussi quelques navets dont on se serait bien passée…
On recommande régulièrement la dernière série qu’on a binge-watchée, mais on oublie trop souvent de signaler celles qu’on n’a jamais réussi à finir tellement le scénario était barbant, ni celles que l’on s’est imposées pour un acteur génial, alors que l’histoire ne valait franchement pas le coup. Petit tour d’horizon des séries qui nous ont déçues.
9 séries à éviter
Ce soir, vous avez prévu une soirée binge-watching entre amis ou en amoureux? Voici quelques séries à éviter sur la plateforme de streaming: promis, vous nous remercierez de ne pas avoir perdu de temps devant votre écran!
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1. Plan cœur
Suite à une rupture douloureuse, Elsa (Zita Hanrot) est au fond du gouffre… Pour l’aider à remonter la pente et lui redonner confiance, ses amies Charlotte et Milou (Sabrina Ouazani et Joséphine Draï) engagent Jules, un escort boy, afin qu’il la séduise. Une supercherie qui risque bien de causer des dégâts si la vérité éclate…
Pourquoi on n’a pas aimé? Scénario convenu, gags pas très drôles, personnages insupportables, amitié toxique, mise en scène banale… La comédie romantique légère est finalement un flop, malgré son casting solide (qui tente le tout pour le tout, jusqu’au bout). Si la première saison se laissait apprécier, les deux suivantes n’ont gardé que les défauts qu’on pouvait déjà reprocher à l’histoire, tirée en longueur inutilement.
2. Inventing Anna
Vivian Kent, journaliste, enquête sur l’affaire Anna Delvey, une supposée riche héritière allemande qui fut au cœur de l’élite new-yorkaise et qui aurait dépouillé bon nombre de ses membres… Est-elle une arnaqueuse ou une véritable femme d’affaires?
Pourquoi on n’a pas aimé? Sur papier, la série de Shonda Rhimes avait tout pour plaire: du luxe, des coups bas, de la manipulation… Mais malheureusement, la sauce ne prend pas: le rythme est beaucoup trop lent, l’histoire prend trop de temps à se révéler dans son entièreté, le personnage d’Anna provoque plus d’agacement que d’attachement… Tandis que l’histoire se perd entre flashbacks et rebondissements inutiles pour devenir presque incompréhensible. Un potentiel gâché.
3. The Umbrella Academy
En octobre 1989, 43 bébés naissent aux quatre coins du monde de mères qui n’étaient pas enceintes. Sir Reginald Hargreeves, un milliardaire américain, retrouve sept d’entre eux et les adopte. Les enfants se révèlent être dotés de super pouvoirs: naît la Umbrella Academy, une équipe combattant le crime.
Pourquoi on n’a pas aimé? On avait adoré la première saison qui explorait à merveille cette famille dysfonctionnelle, avec une mise en scène et des décors réussis. Malheureusement, Netflix a décidé de continuer l’histoire sur trois autres saisons, franchement dispensables, aux rebondissements incohérents et une intrigue de plus en plus incompréhensible (pour ne pas dire du grand n’importe quoi).
4. Charlie, monte le son
Composée de seulement six épisodes d’une vingtaine de minutes, Charlie, monte le son semble être la série parfaite à binge-watcher pour se vider la tête: Charlie, un DJ raté (interprété par Idris Elba), devient le nounou de l’insupportable fille de son meilleur ami. Une manière pour lui d’arrondir ses fins de mois, et peut-être de relancer sa carrière dans la musique.
Pourquoi on n’a pas aimé? À la base, l’histoire est simple et offre peu de surprises. Pire encore, le scénario se perd dans de multiples propos et les épisodes se suivent grossièrement, sans qu’on ne comprenne le pourquoi du comment. Le personnage de Charlie est creux: à chaque épisode, son caractère change pour s’adapter à la situation. Un trait qui renforce l’incohérence du récit, déjà peu convaincant.
5. Family Business
Production Netflix française, Family Business relate l’histoire de la famille Hazan qui décide de transformer leur boucherie en faillite en coffee shop, la “beucherie”. Une idée survenue suite à l’annonce d’une possible légalisation du cannabis. Une série au casting cinq étoiles: Gérard Darmon, Jonathan Cohen, Julia Piaton (Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu) et Liliane Rovere (Dix pour cent).
Pourquoi on n’a pas aimé? S’il n’y a rien à reprocher au jeu des acteurs, Family Business convainc à moitié avec son humour franchement pas fin, voire lourdingue: on rit peu et on lève beaucoup les yeux au ciel. Tandis que les retournements de situation nous consternent plus qu’ils nous surprennent. La première saison s’arrête au bout de six épisodes, et on en a vu bien assez: on a fait l’impasse sur les deux suivantes.
6. Insatiable
Accusée d’être grossophobe alors qu’elle n’était même pas encore sur nos écrans, la série Insatiable relate l’histoire de Patty (Debby Ryan), une adolescente en surpoids qui, après avoir retrouvé la ligne, décide de se venger de ses anciens détracteurs.
Pourquoi on n’a pas aimé? L’idée de la fille en surpoids qui devient populaire lorsqu’elle devient mince est déjà peu attrayante (et franchement démodée). Mais en plus, on ne ressent pas une once d’empathie pour le personnage de Patty, tellement ses faits et gestes sont grotesques. Dès lors, il est difficile de terminer la série, puisque son sort nous importe peu et l’histoire nous irrite. Verdict: sans intérêt.
7. White gold
On avoue: cette série, on l’a débutée spécialement pour Ed Westwick, plus connu sous le nom de Chuck Bass dans Gossip Girl. Dans White gold, l’acteur américain interprète Vincent, un vendeur spécialisé dans le double vitrage, qui n’a qu’un but dans la vie: faire du chiffre. Pour cela, il n’hésite pas à user de tous les stratagèmes possibles.
Pourquoi on n’a pas aimé? Esthétiquement, White gold peut faire des envieux. La série nous plonge parfaitement dans les années 80, pour notre plus grand bonheur. Le hic, c’est plutôt les personnages (trop?) faciles: des hommes d’affaires prêts à tout pour réussir, qui se perdent dans l’alcool et les femmes plutôt que de se concentrer sur ce qu’ils ont. Des anti-héros qu’on a déjà vus à l’écran plus d’une fois, et dans des histoires moins banales.
8. Iron Fist
Il s’agit de la première série Marvel en collaboration avec Netflix. Iron Fist relate l’histoire de Danny Rand (Finn Jones), alias Iron Fist, un multimillionnaire expert en arts martiaux. Doté de poings surpuissants (d’où le nom “fist” en anglais), le jeune homme décide de reprendre l’entreprise familiale, qui semble corrompue.
Pourquoi on n’a pas aimé? Décriée comme “la plus mauvaise série Marvel de tous les temps”, Iron Fist n’a pas convaincu les spectateurs… Et pour cause: on se fiche éperdument de ce qu’il se passe pendant les deux saisons. Pas un moment ne nous surprend, ne nous émeut, ne nous intrigue ou ne nous stresse… C’est finalement d’un ennui total: à éviter.
9. 13 Reasons Why
Adaptée du roman éponyme de Jay Asher, 13 Reasons Why s’est rapidement imposée comme incontournable lors de sa sortie en 2017. C’est que la série aborde des thèmes essentiels auprès des adolescents: suicide, viol, amitié, alcool, etc. Victime de son succès, elle fut alors renouvelée pour trois autres saisons franchement dispensables…
Pourquoi on n’a pas aimé? Alors que la première saison s’inscrit dans les meilleures productions Netflix, les troisième et quatrième ont tué définitivement le show. Volonté de comprendre les violeurs, rebondissements incompréhensibles et mélange de styles (serait-ce devenu une série d’horreur?) desservent les thématiques fortes que la série a voulu aborder, pour finalement virer au grand n’importe quoi. Un conseil: limitez-vous aux saisons 1 et 2.
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