Confectionner un bouquet soi-même, c'est facile et abordable! © Marina Reich/Unsplash

Découvrez notre liste des champs de fleurs à couper en Belgique

Les champs de fleurs en self-service se multiplient aux quatre coins de la Belgique. Local, pas cher et joli: la formule plaît tant aux cultivateurs qu’aux consommateurs.

Vous aimez les fleurs, mais vous n’avez pas l’occasion d’en cultiver ou n’avez pas toujours le budget pour pousser la porte d’un fleuriste? À moins que vous vous posiez beaucoup de questions sur leur provenance? 80% des fleurs vendues en Belgique sont en effet cultivées à l’étranger, souvent au bout du monde (Kenya, Éthiopie, Colombie…), et arrivent par avion ou par bateau, en conteneurs réfrigérés, avec un impact considérable sur l’environnement. L’alternative économique et responsable: les champs de fleurs à couper.

Une idée fleurie

Depuis quelques années, sans doute avez-vous déjà aperçu ces champs de tulipes ou de glaïeuls qui fleurissent au sortir des villes et villages, au bord des nationales et des ronds-points. Une grande bannière colorée attire l’œil: “fleurs à couper”.

L’idée est née du côté de Sombreffe en 2007. Maria Bommers a eu envie de diversifier les activités de la ferme familiale. Elle aurait pu créer un gîte ou se lancer dans la fabrication de yaourt, elle a choisi de planter un champ de fleurs. À la belle saison, elle a mis une pancarte et une tirelire au bord de la route. Chacun était libre d’entrer et de cueillir à son gré, à condition de glisser ensuite dans la tirelire le prix indiqué: le système repose entièrement sur la confiance et existait déjà en Suisse, en Allemagne ou encore en Autriche. Quand Maria l’a importé chez nous, c’était un pari un peu fou, finalement gagné! Aujourd’hui, la famille Bommers en a fait un véritable business: Be Flowers. Elle exploite 25 champs en provinces de Namur, du Hainaut et du Brabant wallon. Depuis, d’autres agriculteurs se sont lancés dans les fleurs en libre-service.

Quelles fleurs trouve-t-on dans ces champs?

Ces champs fonctionnent évidemment au fil des saisons. Ça commence dès les premiers beaux jours avec les narcisses et les jonquilles. Puis viennent les tulipes, les iris, les pivoines, les lys, les glaïeuls, les tournesols, les dahlias… jusqu’aux chrysanthèmes et aux premières gelées. La plupart des cultivateurs indiquent sur leurs réseaux sociaux la disponibilité des fleurs en temps réel. 60 centimes la tulipe, 75 le glaïeul, 80 le tournesol… À ce prix-là, ce serait dommage de se priver d’un joli bouquet! Et d’une agréable sortie en famille.

Comment ça marche?

La plupart des champs sont situés le long de routes très fréquentées. Veillez à votre sécurité et à celle des autres, et garez-vous correctement.

  • Venez de préférence avec votre sécateur. À défaut, vous trouverez des couteaux à l’entrée du champ. Portez des chaussures adaptées.
  • Coupez ce qui vous convient, en respectant les plantations. Restez sur les allées, n’enjambez pas les cultures.
  • Comptez le nombre de tiges cueillies. Multipliez par le prix affiché. Glissez le montant exact dans la tirelire. Certains champs proposent le paiement par Payconiq ou indiquent un numéro de compte où faire un versement.

Les champs de Wallonie et de Bruxelles

Les champs en Flandre

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