Rencontre avec The Pirouettes, le duo à découvrir d’urgence
Ils se surnomment Vickie Chérie et Leo Bear Creek. Ou bien The Pirouettes, lorsqu’ils sont en duo. En couple dans la vie comme sur la scène, ils nous transportent dans leur histoire d’amour avec leurs paroles romantiques et leur musique pop teintée des années 80.
Tout a commencé au lycée. Méga amoureux de Victoria (c’est lui qui le dit!), Leo décide de la séduire en écrivant une chanson, qu’il lui fait écouter un jour dans les couloirs, en lui faisant lire les paroles en même temps. Un geste digne des meilleurs films romantiques qui porte ses fruits puisqu’à partir de ce moment, ils ne se sont plus lâchés. Que ce soit en privé ou dans la musique.
Aujourd’hui, The Pirouettes a 2 EP derrière eux et deux albums, Carrément carrément (sorti en 2016) et Monopolis (sorti en 2018). À côté de leur projet commun, Victoria réalise des clips et des pochettes. Tandis que Leo fait partie du groupe Coming Soon (4 album à leur actif). Rencontre avec ce duo aussi amoureux que talentueux.
Vickie + Leo = The Pirouettes
Pourquoi vous appelez-vous “The Pirouettes”?
“À la base on devait trouver un nom en urgence pour faire un concert dans la cour du lycée. C’est le frère de Léo qui a eu cette idée, et c’est resté. Le ‘The’ vient du fait qu’on chantait en anglais au début, et on l’a gardé. Pirouette, en anglais ou français, ça signifie la même chose. C’est un pas de danse, c’est l’idée de tourner sur soi-même. Ce qui fait sens vu qu’on parle de nous dans nos chansons, et qu’on a envie de faire danser les gens!”
Vous parlez en effet beaucoup de vous dans vos chansons. Avez-vous parfois peur d’avoir fait le tour du sujet?
“Oui complètement. C’est pour ça d’ailleurs que le deuxième album est beaucoup plus ouvert, que ce soit dans les thèmes et dans les instrus. Ça nous arrive de raconter des histoires qui ne sont pas forcément les nôtres.”
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Monopolis, leur deuxième album
En parlant de votre deuxième album, il se nomme Monopolis. Pourquoi cette référence à Starmania?
“Monopolis c’était l’idée de donner un nom au décor de ce qu’il se passe dans l’album. En gros, chaque chanson est une histoire qui se déroule à l’intérieur de Monopolis. C’est une ville unique, qui rassemble tout le monde. Et Starmania est une comédie musicale qu’on aime beaucoup donc on avait envie de faire un clin d’œil.”
Vous citez d’ailleurs souvent Michel Berger et France Gall dans vos références. Est-ce que vous n’avez pas peur que ce clin d’œil vous enferme?
“Si, on s’était posé la question lorsque l’on avait trouvé le titre. On nous reproche souvent de faire de la musique des années 80, donc on s’est demandé si on ne se tirait pas une balle dans le pied en choisissant ‘Monopolis’. Mais en réalité, peu de gens comprennent le clin d’œil à Starmania. Et puis, on s’est finalement dit que c’était pas grave si on appuie cette référence.”
Selon vous, quelles sont les grandes différences entre votre premier et deuxième album?
“Le premier album c’était un peu de l’introduction, dans laquelle on parlait beaucoup de nous et on n’avait presque pas fait appel à d’autres musiciens. Sur le deuxième, on s’est beaucoup plus ouvert. La moitié est produit et composé par d’autres gens, il y a quatre personnes qui ont bossé dessus avec nous. Ces collaborations ont permis à notre musique d’évoluer et de s’enrichir. Tandis que les thèmes sont toujours des histoires d’amour, mais qui ne sont pas forcément inspirées de notre vécu.”
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La pochette de Monopolis est très caractéristique… Le visuel est-il une partie essentielle de votre projet?
“Le visuel est de fait hyper important. Nos clips sont réalisés entre autres par Kevin Elamrani-Lince, tandis que nos pochettes sont toutes faites par Victoria. On a lancé un peu de merchandising aussi. On fait attention, mais la musique reste le centre de notre projet.”
Jusqu’ici, êtes-vous satisfaits de votre parcours musical?
“On espère évidemment aller plus loin encore, que notre musique touche plus de monde. Parce qu’on travaille beaucoup et qu’on fait de la musique avec beaucoup de sincérité, donc ce serait bien que ce soit plus reconnu. C’est un peu une question d’égo, parce que justement on est satisfaits de ce qu’on fait. Mais on ne s’attendait pas du tout à avoir un jour les répercussions qu’on a déjà aujourd’hui, donc on est super contents, tout en espérant plus. Par contre, on n’a pas forcément envie d’exploser, d’avoir un succès fulgurant qui peut retomber très rapidement. On aimerait perdurer, voguer tranquillement.”
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