Rencontre avec Claire Laffut, un petit bout de femme aux multiples talents
Si vous suivez un peu l’actualité musicale, vous n’êtes pas censée être passée à côté de Claire Laffut, une jeune Belge aux mille talents qui s’apprête à conquérir les scènes des festivals.
À l’occasion de son passage aux Ardentes, nous avons rencontré la jeune artiste afin qu’elle nous en dévoile un peu plus sur son univers et ses nombreux projets. Rencontre.
Claire Laffut, une femme aux mille facettes
Peux-tu nous expliquer un peu ton parcours?
Je suis une artiste musicienne et plasticienne. Je viens d’un petit village en Belgique, qui s’appelle Moustier-sur-Sambre, entre Namur et Charleroi. J’y ai vécu jusqu’à mes 18 ans, et j’y ai étudié la danse classique jusqu’à ce que je me blesse. Ma première connexion avec la musique fut donc en réalité par le mouvement et la danse. Et quand je me suis blessée, j’ai commencé à dessiner énormément pendant mon temps libre. J’ai commencé à créer mon propre langage, mes symboles tels que les bouches et les yeux qu’on retrouve dans mes peintures.
À cette époque, j’étais aussi amoureuse d’un garçon. Et quand ça s’est fini, j’ai décidé de tout plaquer et de partir à Paris pour voir mon amie Charlotte Abramow. Et là je suis tombée sous le charme de cette ville, je n’ai plus jamais voulu rentrer. J’ai pris mon bagage artistique avec moi et je me suis dit que j’allais tenter de faire quelque chose là-bas. Tout doucement, de rencontres en rencontres, j’ai fait de la musique, j’ai continué à dessiner, et me voilà aujourd’hui!
Créatrice de tatouages éphémères, peintre, plasticienne, mannequin, chanteuse… Tu as plus d’une corde à ton arc. Dans quelle discipline te sens-tu le mieux?
Aujourd’hui, c’est la musique! J’ai l’impression que ça rassemble tout ce que j’ai pu toucher jusqu’ici. Le mannequinat c’est un milieu que je suis contente d’avoir quitté, parce que ça n’allait pas du tout. Ma marque de tatouages c’était mon premier projet, j’étais un bébé. C’était super mais je me voyais pas du tout être dans le commercial. Moi ce que j’aime avant tout, c’est créer des choses.
Tu as quitté le mannequinat, mais tu es toujours égérie de Chanel…
En effet, j’ai fait d’abord du mannequinat, mais aujourd’hui mon rôle n’est plus de vendre des vêtements et je ne subis plus les pressions qu’a un mannequin, sur son poids, sur son apparence… Désormais, c’est une autre démarche: je fais attention à la philosophie de la marque, que ce soit éthique, respectueux… J’accepte beaucoup moins de choses. Et on vient me chercher désormais pour mon statut d’artiste, pour mon univers, c’est très différent.
Déjà un EP
Ton premier EP Mojo est sorti il y a quelques mois. Peux-tu nous expliquer ce titre?
Mojo c’est une chanson sur laquelle je veux danser, aux influences un peu tribales. Ce mot, je l’ai entendu pour la première fois dans le film Austin Power, que mon père regardait. Que je trouvais très bizarre d’ailleurs (rires). Puis un jour en studio, alors que je n’avais pas d’inspiration, le réalisateur de mes titres me disait: “Si y’a pas le mojo Claire, qu’est-ce qu’on va faire? Ça va pas du tout, faut rentrer chez nous!”. Du coup, ce mot est resté dans ma tête et tournait en mode “mojo t’en vas pas…”. Après un petit temps, on a trouvé des accords de piano et c’était parti. Mais initialement, le mojo c’est l’énergie un peu magique qui émane des gens, en fonction de l’humeur, de comment on se sent. C’est un truc un peu étrange.
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Dans ton EP on retrouve des influences très différentes. Comment définirais-tu ton style musical?
Je dirais que c’est de la pop française, aux influences de la world music. Telles que Lizzy Mercier Descloux, une artiste qui a emprunté plein de choses à la musique du monde entier pour créer quelque chose de nouveau. C’est un peu ça du coup, des influences reggae, jazz… J’aime bien voyager!
Un été chargé
Les Ardentes, les Francofolies de Spa, le Ronquières Festival… Tu fais de nombreux festivals cet été. Comment est-ce que tu te sens?
C’est la première fois que je fais autant de festivals! J’étais fort stressée avant, mais je suis vraiment heureuse de vivre cette expérience qui est, à mon avis, assez unique pour chacun. Je suis ultra excitée et je me suis bien préparée. J’ai travaillé ma voix, mon corps, j’ai bien répété. Je me suis mise en condition si on peut dire ça! (rires) J’ai trop hâte, je me sens hyper chanceuse.
Un concert de Claire Laffut, ça ressemble à quoi?
Ce sont mes histoires, des chansons que j’ai écrites dans ma chambre, des titres qui sont déjà sortis comme La fessée, mais aussi plein de chansons qui sont pas encore sorties. Mes musiciens font des blagues, ils se jettent des trucs derrière moi, c’est drôle! C’est que de l’amusement!
Des chansons qui ne sont pas encore sorties… Donc un album est en cours de production?
En effet! Mais je ne peux encore rien dire (rires). Si ce n’est que ce vendredi 12 juillet, le titre Nudes va sortir. C’est un featuring avec Yseult, mais je ne sais pas encore s’il fera partie de l’album.
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Claire Laffut sera présente aux Ardentes, aux Francofolies de Spa, à Dour, au Ronquières Festival et aux Solidarités (Namur).
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