
Lucky Love: “L’Amour est la seule valeur sûre”
L’artiste aux talents multiples nous a conquis avec son premier album, I don’t care if it burns, trépidant hymne à l’Amour.
Avec ce premier album incandescent, Lucky Love livre un message universel, à la fois intime et puissant. Rencontre avec un artiste qui fait de chaque expression artistique un manifeste.
4 questions à Lucky Love
Il revient avec nous sur son parcours, sa vision de la musique et son engagement artistique.
Acteur, chanteur, mannequin, danseur… Vous multipliez les casquettes! À quel moment avez-vous compris que l’art, sous diverses formes, serait votre voie?
“C’est ma rencontre avec la danse qui a donné un sens à mon corps. Quand on est enfant et qu’on naît en marge (il est né avec un seul bras, ndlr), on veut savoir pourquoi. Très vite, la danse m’a fait un bien fou. J’ai compris avec elle que mon corps était aussi un matériau, qu’il allait être un outil, mais aussi qu’il ne fallait pas s’arrêter à lui, que je ne devais pas être victime de mon état physique.
Quelle étape représente ce nouvel album dans votre vie?
C’est un grand vertige que d’offrir au monde son premier album. Je l’ai délivré de ma poitrine, sur un plateau. Cet album, c’est le médium qui va me permettre de communiquer mon amour au monde. Sa nécessité, c’était de dire à l’humanité combien elle est belle, de pointer aussi à quel point il est essentiel de s’ancrer dans le présent et de profiter du moment.
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On a le sentiment que chaque morceau pourrait être intégré dans un film. Avez-vous une approche visuelle de votre musique?
Totalement. Je n’ai pas passé mon adolescence dans un garage à faire du rock avec des musiciens tous les dimanches après-midi. Pendant des années, j’ai fait du théâtre, du cinéma, de la danse. Donc moi, mon imaginaire, il est rempli d’images, ce qui impacte forcément l’écriture de mes chansons. Par exemple, pour le single I don’t care if it burns, j’avais en tête un Romeo, qui entend Juliette au balcon. Une scène qui évoque l’impossibilité de certaines histoires. On est déjà tous tombés amoureuses ou amoureux d’une personne qu’on ne pouvait pas aimer. Je travaille donc à partir d’images comme celle-là pour écrire mes chansons.
Vous voyez-vous comme un porte-drapeau de l’amour?
Je voudrais être l’auteur d’un manifeste d’amour universel, éternel, qui serait le socle de tout. C’est bien de le rappeler à notre société. On vit dans une espèce de cercle, où l’on refait les mêmes erreurs. Aujourd’hui, on est en guerre. Pourtant, à l’école, on nous apprenait que la guerre était une mauvaise chose, qu’elle appartenait au passé.
L’amour, c’est la seule valeur sûre. Je veux lui rendre sa gloire…
En réalité, on n’a pas appris. J’ai beaucoup de mal avec le fait qu’aujourd’hui encore, on vive des conflits. Que s’est-il passé? Quel est le sens de tout ça? L’humanité doit-elle vraiment s’entretuer? C’est tout ça que je questionne avec l’amour. Parce qu’il n’y a que ce sentiment qui nous fait sortir de nous, qui nous fait nous accepter, qui nous permet de grandir… L’amour, c’est la seule valeur sûre. Je veux lui rendre sa gloire!”
Où le voir et l’entendre?
I don’t care if it burns, Wagram. Lucky Love sera le 11/4 à La Madeleine et le 3/8 à Ronquières.
Texte: Sigrid Descamps
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