
Helena: “Les hommes, on les préfère gentils!”
Le premier album d’Helena est un bonbon pop joyeux, qui laisse aussi place à l’émotion. On a eu la chance d’interviewer celle dont tout le monde parle!
Elle a seulement 23 ans, a été révélée par l’émission musicale culte Star Academy et puis surtout, elle est Belge! Helena vient de sortir son premier album Hélé, un titre qui fait référence au surnom que lui donnent ses proches depuis l’enfance, soulignant le caractère intime de l’album. Rencontre…
Des sujets qui la concernent
On trouve beaucoup de thématiques dans cet album. Des idées qui traînaient dans un carnet intime depuis des années?
“Non, je n’avais jamais rien osé écrire avant… Je ne m’en étais jamais sentie capable. Je crois que j’ai d’abord su vers quoi je ne voulais pas aller plus que ce que je voulais réellement. Et puis, il y a eu la Star Academy. Je n’avais même pas imaginé aller au-delà de la première semaine! Et tout s’est enchaîné très naturellement. J’ai rencontré les bonnes personnes, avec lesquelles je me suis sentie en confiance. Je n’avais rien écrit par le passé mais j’avais par contre plein de choses à dire. J’ai voulu aborder des sujets qui me touchent et me tiennent à cœur.
Comme l’obsession du “summer body”?
Complètement. À l’arrivée des beaux jours, chaque année, je me dis: ‘Ouh la la, il va falloir que je perde 5 kilos pour me sentir à l’aise sur la plage’…
S’accepter, c’est un travail de longue durée, j’en ai bien conscience…
Même si s’accepter, cela reste plus facile à dire qu’à faire. C’est un travail de longue durée, j’en ai bien conscience… Et puis, attention, je ne dis pas non plus qu’il faut se foutre de tout et manger n’importe quoi. Pour moi, le plus important reste avant tout d’être en bonne santé. Pour cela, je fais du sport et je mange sainement.
Vous qui ne vous étiez jamais prêtée à l’exercice, comment écrivez-vous vos chansons?
Je choisis une thématique, puis l’angle que je veux suivre, les messages que je veux faire passer. J’écris alors des bribes, des idées de ce que je veux exprimer. J’ai un document partagé avec mon parolier, où l’on met toutes nos idées. On sélectionne ensuite là-dedans. Quand on va en studio, on part de là et on compose… On parle, on échange, on essaie, jusqu’à arriver à une chanson qui nous plaît. J’adore ces moments qui sont à la fois hyper créatifs et très relax.
Parmi les titres, Mauvais Garçon, auquel vous opposez un Gentil Garçon. Est-ce le succès du premier qui a généré la naissance du second?
Tout est parti de l’envie d’écrire sur les hommes, de prendre tous les stéréotypes masculins qui existent et qui sont parfois un peu “too much”, et de les inverser complètement. On voulait surtout dire aux hommes que ce que les femmes aiment en fait, c’est quand ils sont gentils. C’est comme ça qu’on les préfère! En l’écrivant, on s’est dit qu’en fait on dressait le portrait d’un gentil garçon. En termes de production pure, on s’est alors dit que ce serait bien de jouer sur des samples communs avec Mauvais Garçon, en jouant sur les côtés sombres d’un côté, et les joyeux de l’autre. Ça a donné ces 2 morceaux.
Un OVNI?
La chanson Bonne-Maman est dédiée à votre grand-mère, une chanson hyper émouvante. Vous ne craigniez pas le contraste avec le reste de l’album?
Non. Ce sont des chansons que je trouvais trop belles pour ne pas les sortir, mais qui ne feraient par exemple pas l’objet d’une sortie en single, parce qu’elles sont dans une tout autre dimension émotionnelle. J’aime l’idée d’alterner des titres joyeux, pop, avec des ballades plus profondes, plus mélancoliques, plus nostalgiques aussi.”
La voir, l’écouter
Hélé, Sony. Le 23/8 aux Solidarités, les 8 et 9/12 à Forest National.
Interview: Sigrid Descamps
Vous aimerez aussi:
Recettes, mode, déco, sexo, astro: suivez nos actus sur Facebook et Instagram. En exclu: nos derniers articles via mail.