lecture
© Shutterstock

À découvrir: 4 romans de science-fiction écrits par des femmes

Vous avez envie de bouquiner, mais vous êtes à court d’idées? Voici quatre romans de science-fiction, dits “dystopiques”, écrits par des femmes.

Vous avez dit “dystopie”?

Imaginer quel serait le Monde si une utopie avait viré au cauchemar, si la société empêchait ses membres d’atteindre le bonheur, si les dérives d’un système ou d’une idéologie atteignaient leur paroxysme. Voici le dessein d’une dystopie. Sorte de roman d’anticipation, que l’on peut rapprocher de la littérature de science-fiction car elle imagine un futur proche où la Terre ne tournerait plus rond, la dystopie fascine autant qu’elle creuse des pistes de réflexion à propos notre réalité. Pas étonnant qu’il s’agisse de l’un des genres littéraires les plus populaires.

4 livres à lire d’urgence

Il existe une centaine de romans dystopiques géniaux, des titres de Jack London (Le Talon de fer, La Peste écarlate) à ceux de Georges Orwell (1984, La Ferme des animaux), en passant par celui de Ray Bradburry (Fahrenheit 451). Mais la littérature d’anticipation n’est pas qu’une affaire d’hommes. Des autrices ont également publié des livres formidables. En voici quatre à découvrir au plus vite!

Se tenant dans la république de Gilead, une Amérique totalitaire dans laquelle règne une théocratie puritaine, La Servante écarlate raconte le récit de Defred. Comme toutes les femmes encore fertiles, elle a été réduite au rang d’esclave procréatrice pour le compte du Commandant et de son épouse, couple auquel elle appartient. Sous son habit rouge et sa coiffe blanche, elle espère recouvrer sa liberté. Louange du temps présent et pamphlet pour les Droits des Femmes, le roman de Margaret Atwood, publié en 1985, est plus qu’actuel. Pas étonnant que son adaptation télévisée soit également un succès!

Dans une société où la surveillance de tous, sous l’œil vigilant de la police, est l’affaire de chacun, le chimiste Leo Kall met au point un sérum de vérité qui offre à l’État Mondial l’outil de contrôle total qui lui manquait. En privant l’individu de son dernier jardin secret, la Kallocaïne permet de débusquer les rêves de liberté que continuent d’entretenir de rares citoyens. Elle permettra également à son inventeur de surmonter, au prix d’un viol psychique, une crise personnelle qui lui fera remettre en cause nombre de ses certitudes. Et si la mystérieuse cité fondée sur la confiance à laquelle aspirent les derniers résistants n’était pas qu’un rêve?

1

Acide sulfurique (Amélie Nothomb)

“Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus: il leur en fallut le spectacle”. Le quatorzième roman d’Amélie Nothomb a pour décor l’émission de téléréalité Concentration. Les candidats sont des prisonniers choisis au hasard parmi la population et enlevés par rafles. Chaque jour, deux détenus sont choisis et tués, sous le regard des caméras… Plus le spectacle devient révoltant, plus de personnes y assistent. Une critique acerbe de notre société actuelle, par la prolifique écrivaine belge.

2

La Grève (Ayn Rand)

Traduit en dix-sept langues et vendus à des milliers d’exemplaires, La Grève (Atlas Shrugged en version originale) est considéré comme le livre le plus influent, après la Bible, aux États-Unis. Ayn Rand y raconte un monde dans lequel tous les “hommes de l’esprit” (artistes, entrepreneurs, scientifiques et autres travailleurs de talents) disparaissent. En l’absence de ceux qui soutiennent le monde (tel le légendaire titan grec Atlas), la société s’écroule.

Vous aimez lire? Ces articles pourraient vous intéresser

Pour être au courant de toutes nos astuces mode, beauté, cuisine et l’actualité, suivez-nous sur notre page Facebook, notre compte Instagram et Pinterest, ou inscrivez-vous à notre newsletter.

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.