6 livres géniaux avec une couverture peu inspirante
Ne vous fiez pas aux apparences: d’excellents romans se cachent derrière des couvertures trop niaises, aux couleurs pastel ou peu sérieuses.
Que celle qui n’a jamais jugé un livre sur sa couverture nous jette la première pierre: lorsqu’on se balade dans notre librairie préférée, nous sommes naturellement attirées par des couvertures qui nous touchent. Et si certaines maisons d’édition optent pour l’épure (comme Gallimard avec sa collection Blanche), d’autres usent et abusent des illustrations.
6 livres qu’il faut ouvrir malgré leur couverture
La couverture d’un roman est un vrai outil marketing: elle indique son genre littéraire (science-fiction, polar, romance…) ainsi que le lectorat cible (jeunesse, adulte…). Mais il ne faut pas toujours s’y fier: certains bouquins ne semblent pas attractifs au premier regard, mais méritent toute notre attention.
La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, Diane Ducret
La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, Diane Ducret
Éditions J’ai lu
Ciel bleu, nuages blancs, flamant rose… Le roman de Diana Ducret semble enfantin si on se fie à sa couverture (et à son titre). Pourtant, il raconte un combat poignant et offre une belle réflexion sur l’amour ainsi que sur la confiance en soi.
La vie sauvage, Thomas Gunzig
La vie sauvage, Thomas Gunzig
Éditions Folio
Édité par la maison Au Diable Vauvert, La vie sauvage a une seconde vie chez Folio, la collection de poche des Éditions Gallimard. Sa couverture représente un jeune homme sur fond vert: un code graphique généralement utilisé pour la science-fiction. C’est pourtant dans la société actuelle que se déroule l’histoire poétique et cynique de Thomas Gunzig.
Watership Down, Richard Adams
Watership Down, Richard Adams
Éditions Monsieur Toussaint Louverture
La maison d’édition Monsieur Toussaint Louverture se compose notamment de la collection “Les grands animaux”. Les romans de cette dernière sont dotés d’une jaquette en Rives Tradition: des papiers marqués à chaud d’une dorure. Un choix très esthétique (l’effet est bien là!), mais qui ne comporte aucune information sur le bouquin. Il faut donc prendre le temps de l’ouvrir pour découvrir le résumé. Un geste que vous ne regretterez pas si vous vous arrêtez sur le roman de Richard Adams, Watership Down.
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Une dose de douleur nécessaire, Victoire de Changy
Une dose de douleur nécessaire, Victoire de Changy
Éditions Autrement
Une histoire d’amour frivole à l’eau de rose? Pas du tout! Une dose de douleur nécessaire, contrairement à ce que pourrait suggérer sa couverture sage, est un récit de profondeur, de nuances, et est extrêmement bien écrit.
Mamma Maria, Serena Giuliano
Mamma Maria, Serena Giuliano
Éditions Cherche Midi
Serena Giuliano fait partie de ces auteures catégorisées feel good, qu’on aime dévorer en été. Un statut qu’elle doit notamment à son activité de blogueuse… Italienne, elle aime raconter des histoires de son pays natal et Mamma Maria ne fait pas exception à la règle! Mais ce n’est pas qu’un portrait ensoleillé de la côte amalfitaine que nous dresse l’autrice: il s’agit d’une histoire poignante rappelant une sombre actualité.
La Vraie Vie, Adeline Dieudonné
La Vraie Vie, Adeline Dieudonné
Éditions Iconoclaste
La Vraie Vie a une couverture pour le moins mystérieuse, qui reflète parfaitement le malaise dont il est question dans le roman. Mais pour comprendre pourquoi cette image de bête féroce enfermée dans une maison illustre l’histoire d’une fillette de dix ans qui cherche à surmonter ses angoisses, il faut avoir lu le bouquin… Au fil des pages, la métaphore de cette couverture énigmatique prend soudainement tout son sens.
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