4 bons livres à ajouter à sa bibliothèque, selon Alix Garin
Tout juste rentrée du Festival d’Angoulême où elle a été récompensée du Fauve “Prix du public”, l’autrice Alix Garin nous partage certains incontournables de sa bibliothèque.
Impénétrable, le second roman graphique d’Alix Garin, est un succès incontestable. Un récit intime qui retrace son parcours personnel, médical, et lève le tabou sur le vaginisme. Mais quels livres inspirent une autrice au succès grandissant? Que trouve-t-on dans sa bibliothèque?
Qui est Alix Garin?
Alix Garin est une autrice et illustratrice belge, elle est née en 1997. Diplômée en bande dessinée de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc à Liège, elle s’est rapidement imposée comme une voix montante du neuvième art. Son premier roman graphique, Ne m’oublie pas (Le Lombard, 2021), a rencontré un grand succès, abordant avec délicatesse et sensibilité la question de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer à travers un road trip bouleversant entre une petite-fille et sa grand-mère.
Avec un trait expressif et une narration poignante, Alix Garin explore des thématiques intimes et universelles, faisant d’elle une autrice à suivre de près sur la scène de la bande dessinée contemporaine.
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Les 4 livres coups de cœur de l’autrice
Parmi les nombreux ouvrages qui garnissent sa bibliothèque, on trouve évidemment des bandes dessinées, mais pas seulement!
Éditions Delcourt
Je pense au livre d’Alfred, Les jardins invisibles. Il retrace avec poésie les imperceptibles moments de bascule qui jalonnent une vie, sa vie. C’est une sorte de recueil de plein de récits qui ont eu une importance sur ce qu’il est aujourd’hui. Il y a une tendresse infinie dans sa manière de raconter. En se dévoilant, Alfred nous invite à être attentif au monde qui nous entoure, mais surtout, à notre monde intérieur. C’est beau, c’est brillant, c’est lumineux!
Éditions Dupuis
Je devais avoir 5 ou 6 ans, je pense. Une des premières BD à m’avoir influencée, c’est Violine de Tronchet et Fabrice Tarrin. Ça raconte les aventures romanesques d’une petite fille effrontée qui n’a peur de rien et ne se laisse jamais dicter sa conduite. Après, je pense que je n’ai pas attendu les livres pour raconter des histoires dessinées et savoir que j’étais faite pour ça.
Éditions Folio
Sans hésiter: L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera. Écrit en 82, ça raconte les vies d’artistes et d’intellectuels tchèques. Il n’y a aucun de mes mots qui pourrait lui rendre justice. Lisez-le! Je ne peux rien vous dire de plus juste.
Éditions de Minuit
En 2024, j’ai découvert Marguerite Duras et je me suis dit: ‘Comment ai-je pu vivre 26 ans sans la lire?’. Mais au fond, je crois que plus tôt aurait été trop tôt. C’est une autrice extraordinaire, un vrai monstre de littérature, et son personnage n’a d’égal que la virtuosité de sa plume. J’ai plongé dans son œuvre en commençant par son livre le plus connu: L’amant. Mais c’est La maladie de la mort qui m’a saisie le plus. Par son étrangeté, par la représentation qu’il fait des êtres égarés et maladroits que nous sommes, rongés par la solitude. À la fois ivres d’amour et incapables d’aimer.
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