Le Grand Journal

Vendredi, j'ai profité d'une escapade à Paris où j'allais visiter l'expo Hopper, pour m'inscrire dans le public du …
Vendredi, j'ai profité d'une escapade à Paris où j'allais visiter l'expo Hopper, pour m'inscrire dans le public du Grand Journal, mythique émission de Canal+. Même si l'émission n'est pas à la hauteur du révolu "Nulle Part Ailleurs", c'est un programme qui se laisse agréablement regarder, alternant artistes en promo, politiques ou buzz du moment.

Petite file devant les studios à l'heure du rendez-vous. Ambiance bon enfant, le nom des invités circule: Lorie (bof!), Emmanuel Moire (c'est qui déjà?), et le jury de "Danse avec les stars". Pas de chance, c'est le jour de la daube… Aurais préféré un petit Eastwood ou Angelina, faut croire qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie!
 
Des Men In Black nous font entrer dans le bâtiment et là, c'est le plan Vigipirate qui se met en branle! Vérification de la carte d'identité puis confisquation de celle-ci (un peu comme à l'aéroport de Jérusalem mais en mode "si la petite dame est pas contente, elle peut tjs sortir"). Des écriteaux partout annoncent la couleur: pas d'appareil photo (zut!) ni de gsm (re-zut! ah non, c'est vrai, le mien ne fait pas de photos!). Ensuite vient la fouille au corps avec le détecteur (je vous ai déjà parlé de l'aéroport de Jérusalem?). J'ai parlementé pendant deux semaines avec la prod mais rien à faire, ils s'en fichent complètement de mon blog (ça, je peux le comprendre) et je ne fais pas exception à la règle!
 
Nous sommes escortés vers le plateau par les gorilles de la production. D'ailleurs, on ne peut pas rater le chemin: il y a un garde tous les deux mètres au cas où l'un d'entre nous tenterait une percée vers les coulisses. Le décor est tout petit, les estrades où nous devons nous asseoir, inconfortables: bienvenue sur Canal+.
 
Michel Denisot (le seul à avoir daigné nous adresser un vrai regard) et Daphné Burki s'installent sur leurs chaises et c'est parti! Comme dans chaque émission, il y a un chauffeur de salle; ici, je dirais plutôt un chef d'orchestre. A la seconde près, nous devons applaudir, nous lever, rigoler, balancer les bras. Le summum du ridicule fut atteint quand il nous a demandé d'acclamer un chanteur qui n'était pas là (prestation live enregistrée avec un autre public) et de nous dandiner sur son rap. Je comprends les nécessités des raccords mais franchement, chez nous en Belgique, c'est beaucoup plus fun. Les gens sont détendus, ne se prennent pas au sérieux, vous offrent des bouteilles d'eau pour tenir le coup et posent gentiment avec vous, et avec le sourire en plus!
 
Ici, pas question d'approcher, de parler à qui que ce soit. Si on fait mine de se lever, les vigipirates débarquent: il y en a partout; on se croirait à la Fnac des Champs-Elysées. Jospin passe et m'ennuie, Placé m'endort littéralement. Ca finit bientôt?
 
Faut-il y aller? Vous l'avez compris: NON! Sauf si vous aimez servir de décor, d'accessoires, de faire-valoir (je précise qu'il y a un dress code à respecter, on ne s'habille pas comme on veut, pas de tee-shirt par exemple!). Pour une expérience de ce genre, tentez plutôt quelque chose chez nous, c'est moins cher en essence et plus sympa! Et avec un peu de chance, l'invité sera Le Grand Jojo!
 
 

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