Si vous parlez pendant la nuit, pas de panique: vous n’êtes pas seule, et il n’y a rien d’inquiétant à cela. Ce phénomène s’appelle “la somniloquie”, un trouble qui appartient au groupe des parasomnies. N’ayant pas de conséquence grave, la somniloquie n’est pas vraiment considérée comme une maladie, mais plutôt comme un trouble du sommeil, au même titre que le somnambulisme ou les terreurs nocturnes.

Un phénomène courant

Ce phénomène est plutôt courant: plus de 7 personnes sur 10 affirment avoir déjà parlé dans leur sommeil au moins une fois dans leur vie. Par contre, la somniloquie n’est récurrente que pour 1,5% de la population. Elle peut survenir en phase de sommeil lent, mais également lors du sommeil paradoxal. Le dormeur n’a pas conscience de ces phases et ne les mémorise pas.

Pourquoi parle-t-on pendant la nuit?

Ce trouble du sommeil se manifeste pour plusieurs raisons, et principalement lorsque vous faites un cauchemar qui semble réel ou un rêve très agité. C’est souvent la conséquence d’une période de stress, de grosse fatigue ou d’anxiété. Vous pouvez également parler dans votre sommeil en cas de fièvre ou après avoir pratiqué une activité sportive tardive. Enfin, la consommation d’alcool peut favoriser la somniloquie.

Que dit-on quand on parle la nuit?

Il peut aussi bien s’agir de simples mots que de phrases. Les propos tenus peuvent être complètement cohérents, mais dans la plupart des cas, il s’agit de bafouillages indéchiffrables, souvent très comiques à entendre pour la personne qui dort à vos côtés.

Quelles conséquences?

Outre le fait de générer une certaine gêne chez le dormeur – si celui-ci révèle des pensées profondes durant son sommeil – et risquer de réveiller les personnes de son entourage, parler la nuit n’a pas de réelle influence sur la qualité du sommeil. Les phases de somniloquie ne durent en effet que quelques secondes et ne vous réveillent pas.

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