Une maman née prématurée aurait plus de risques d’accoucher avant terme
Il existe beaucoup de facteurs pouvant accroître les risques d’accouchement prématuré: une grossesse multiple, une bactérie ou une infection non traitée, une pathologie particulière, la consommation d’alcool ou de drogue, etc. Mais des chercheurs canadiens ont aussi découvert qu’une future maman née prématurément avait davantage de risques d’accoucher elle aussi avant terme, suite à une étude réalisée par le CHU Sainte Justine l’université de Montréal, menée sur 7.405 femmes québécoises toutes nées prématurément. En effet, 13 % des femmes nées avant 37 semaines de grossesse – soit 8 mois – ont accouché prématurément au moins une fois dans leur vie, contre 9% chez les femmes nées à terme. Un chiffre qui passe à près de 15% chez les mères nées avant 32 semaines, soit 7 mois.
Une info utile pour mieux préparer les futures mamans
De par ces chiffres, les chercheurs peuvent affirmer que la naissance prématurée de la mère est effectivement un facteur de risque à prendre en compte dans le suivi de grossesse. Selon la docteure Anne-Monique Nuyt – qui a dirigé l’étude – c’est une information à donner aux futures mamans, afin qu’elles puissent se préparer au mieux et prendre soin d’elles mais aussi de leur bébé à naître: “En ayant connaissance des risques supplémentaires, les médecins pourront mieux cibler les femmes concernées, mais aussi les informer et les rassurer”.
À ce jour cependant, et malgré des recherches supplémentaires menées pour comprendre les mécanismes biologiques ou génétiques causant l’augmentation des risques d’accouchement prématuré, aucun lien de cause à effet n’a encore été trouvé.
Prématurité: quels sont les autres risques?
Il existe une quinzaine de facteurs de risque d’accouchement prématuré, tels que:
- Une grossesse précoce ou tardive
- Consommation de certains médicaments, de drogue ou encore d’alcool
- Une dilatation accrue de l’utérus
- Une infection non-traitée
- Une grossesse multiple
- Un placenta mal positionné dans l’utérus
- Une anomalie fœtale
- L’hypertension gestationnelle, ainsi que le diabète
- Une trop faible prise de poids chez la maman
- Des conditions de vie et/ou de travail compliquées
- Une violence psychologique et/ou physique vécue pendant la grossesse
- Une fuite de liquide amniotique ou la rupture complète de la poche
- etc
Pour limiter ces risques, les spécialistes conseillent d’adopter un mode de vie sain: manger équilibré, arrêter de fumer et de boire, faire de l’exercice, prendre du repos, éviter au maximum les situations stressantes et être suivie de manière régulière par un expert de la santé (sage-femme, etc). Il est aussi conseillé de se rendre directement à l’hôpital aux moindre signe de travail prématuré. En cas de risque accru, certaines techniques médicales peuvent être proposées par l’obstétricien, telle que le cerclage de l’utérus ou la prise d’un traitement ayant pour but de stopper les contractions.
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