Pourquoi on dort moins bien les nuits de pleine Lune?
Difficultés à s’endormir, réveils intempestifs… La nuit a été courte! La pleine Lune en serait-elle la cause? C’est ce qu’essaient de démontrer les chercheurs depuis de nombreuses années!
En 2013, des chronobiologistes suisses constataient que tous les 29 jours environ, lors de la pleine Lune, nos nuits étaient amputées de 20 minutes de sommeil et qu’elles étaient moins reposantes. Pour Christian Cajochen, auteur de l’étude, le constat était étonnamment clair: lorsque le satellite de la Terre est pleinement visible, on met cinq minutes de plus à s’endormir, le sommeil est moins profond, on dort en moyenne 20 minutes de moins, et le taux de mélatonine est en chute libre. Électroencéphalogrammes à l’appui.
La luminosité en cause?
Selon les chercheurs, cette perturbation du sommeil ne serait ni due à la variation du champ magnétique terrestre (trop faible pour être ressenti), ni à la différence d’attraction gravitationnelle au cours du cycle lunaire, mais bien à la luminosité de la Lune.
Dans un numéro dédié au sommeil, édité par Science & Vie, on lit aussi que selon l’hypothèse des chercheurs suisses, “notre cerveau aurait intégré le cycle lunaire depuis des temps ancestraux, quand le fait de rester éveillé les nuits de pleine Lune conférait un avantage, notamment pour chasser”. À l’image de notre horloge circadienne qui rythme notre état de veille et de sommeil jour près jour, nous serions également dotés d’une horloge interne “circalunaire”.
Une théorie sujette à caution
En Allemagne, des chercheurs de l’Institut de psychiatrie Max Planck ont également voulu tester cette hypothèse sur 1265 sujets… sans obtenir de résultats qui pourraient corroborer la théorie suisse. Depuis, une nouvelle étude suédoise et une autre, américaine, ont pu soutenir que la pleine Lune altéraient la qualité du sommeil. On n’en a pas fini…
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