Les tempêtes augmentent la quantité de pollen dans l’air!
Avis aux allergiques! Non seulement la saison pollinique a débuté cette année plus tôt que d’habitude, mais en plus les différentes tempêtes ont contribué à l’augmentation des grains de pollen dans l’air. Explications.
Yeux qui larmoient et nez qui coule? Les symptômes allergiques pour certains ont fait leur apparition dès le mois de janvier.
Saison des pollens de plus en plus précoce
La saison des pollens a officiellement commencé cette année le 11 janvier, soit un peu plus tôt que d’habitude (elle commence généralement à la fin du mois de janvier). Ce sont les grains de pollen des aulnes et des noisetiers qui ouvrent toujours le bal du calendrier pollinique. Ensuite, viennent les grains de pollen émis par le bouleau dans le courant du mois de mars et enfin ceux des graminées de mai à août, responsables du célèbre “rhume des foins”. “L’hiver a été très doux et l’augmentation des températures a contribué à la floraison précoce des arbres appartenant à la famille des bétulacées”, explique Lucie Hoebeke du service mycologie-aérobiologie chez Sciensano. Un phénomène qui risque de se reproduire souvent avec le réchauffement climatique. “S’il y a des hausses de température plus fréquentes, on risque d’avoir des productions de pollen plus élevées”.
Les tempêtes augmentent la dispersion des pollens
Les tempêtes successives Ciara et Dennis, qui ont balayé une partie de l’Europe ces derniers weekend de février, ont fortement contribué à la dispersion du pollen dans l’air. “L’aulne et le noisetier étaient déjà en fleurs et ces dernières étaient matures. Il s’agit d’arbres dont les fleurs sont anémophiles, c’est-à-dire que leur pollen est dispersé par le vent. Avec les rafales de vent qu’on a eues, cela augmente le nombre de grains de pollen dans l’air. Mais la saison pollinique de ces deux arbres touche progressivement à sa fin et les concentrations observées ce dernier weekend (22 et 23 février) se rapprochent donc des moyennes, et ce malgré la tempête Ellen”, détaille Lucie Hoebeke avant de glisser un conseil. “On constate que la concentration en pollen d’arbres dans l’air est beaucoup moins forte à la mer. Cela s’explique notamment par la direction du vent, qui vient de la mer et transporte donc moins de pollen. Pour les personnes allergiques, il peut être intéressant d’y faire un séjour pour calmer les symptômes”.
Les tempêtes #Ciara et #Dennis de ces dernières semaines ont à chaque fois provoqué une augmentation du niveau de #pollen dans l’air. ?? pic.twitter.com/VPDuu4Gow0
— AirAllergy (@AirAllergy) February 17, 2020
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