La ménopause pourrait être retardée grâce à la science
Sueurs nocturnes, prise de poids, sécheresse vaginale… La ménopause est loin d’être l’étape la plus agréable dans la vie d’une femme. Mais la science pourrait bien la retarder de quelques années.
Une petite opération de trente minutes et votre ménopause pourrait être reculée de vingt ans. Le tout grâce à une greffe de tissu ovarien. C’est la trouvaille que des chercheurs anglais ont fait, rapporte The Guardian. Des chercheurs, spécialisés dans la fécondation in vitro, dont le Docteur Simon Fistel, aussi fondateur de la société ProFam, à Birmingham, ont mis au point une technique pour retarder les symptômes indésirables de la ménopause. Il faudrait réaliser une opération consistant à prélever un morceau de tissu ovarien, qui sera ensuite congelé. À l’approche de la ménopause, ce morceau serait greffé à la patiente, à un endroit où l’afflux sanguin est important, l’aisselle par exemple. Le but? Faire augmenter le niveau d’hormones sexuelles qui baissent lors de la ménopause.
Pour traverser en douceur la (péri)ménopause, consultez notre dossier sur le sujet.
Une grande première? Pas tout à fait
Les chercheurs sont heureux de leur découverte et le font savoir. “C’est le premier projet au monde à fournir une cryopréservation du tissu ovarien à des femmes en bonne santé, uniquement pour retarder la ménopause”, confie Yousri Afifi, le directeur médical de ProFam au Sunday Times. Pourtant, Richard Anderson, le directeur du Center for Reproductive Health de l’Université d’Edimbourg explique que cette greffe est loin d’être une révélation: “C’est une vielle nouvelle”, apprend-on dans The Guardian.
L’âge de l’opération, à prendre en considération
Au niveau de l’efficacité, il est important de tenir compte de l’âge auquel on prélève le tissu ovarien pour le congeler. Une femme qui a subi cette opération à l’âge 25 ans pourra espérer reculer sa ménopause de 20 ans alors que quelqu’un qui la fera à 40 ans, ne la retardera que de 5 ans.
Tout cela a un coût
Évidemment, cette intervention a un coût, et est loin d’être gratuite. Vous devrez débourser entre 7600 et 11.900 euros. Pour l’instant, seules neuf femmes ont tenté l’aventure. Il reste à voir, après la greffe, si tout cela fonctionne comme le prétend le docteur Simon Fistel.
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