Après le burn-out, le “brown-out”, mais qu’est-ce que c’est?
Après le “bore-out”, qui fait référence au syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui, vient désormais le terme de “brown-out”. Mais qu’est-ce que cela signifie?
L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise “burn-out”. Mais depuis peu, d’autres termes pour parler des pathologies dont peuvent souffrir les employés ont fait leur apparition. Vient aujourd’hui le “brown-out”. Mais qu’est-ce que cela signifie?
L’ennui, l’inutilité, le choc des valeurs
À l’origine de cette nouvelle appellation, se trouvent André Spicer et Mats Alvesson deux chercheurs britanniques et suédois. Dans leur ouvrage “The Stupidity Paradox”, tous deux s’intéressent à cette crise existentielle de l’employé qui expérimente une réelle incompréhension des tâches professionnelles qui lui sont confiées. Et ce, soit par l’absurdité de celles-ci soit parce qu’elles sont en conflit avec ses valeurs.
10 % de travailleurs belges en burn-out
Les deux chercheurs se sont intéressés au fait que des entreprises recrutent des diplômés pour exiger d’eux qu’ils mettent leur cerveau en veille. Un état qui peut mener à une dépression profonde, voire même au suicide. Rappelons qu’en Belgique, près de 10 % des travailleurs souffrent d’un réel burn-out. Et deux travailleurs sur trois disent ressentir un excès de stress au travail, selon une étude menée par RH Securex. Selon les chercheurs André Spicer et Mats Alvesson, le “brown-out” peut toucher toutes les professions et tous les secteurs.