Apnée du sommeil: les signes qui peuvent alerter
Certains signes semblent évidents alors qu’ils ne veulent pas forcément dire que vous souffrez d’apnée du sommeil. Mais si c’est le cas, un traitement est indispensable.
Si vous avez des soupçons d’apnée obstructive du sommeil, seul un test du sommeil à l’hôpital, complémenté au besoin d’un bilan chez un ou une spécialiste, pourra permettre la prise d’un traitement. Découvrez les signes qui mettent la puce à l’oreille pour ce trouble du sommeil.
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Qu’est-ce qu’une apnée du sommeil?
L’apnée du sommeil (en version longue: syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil, en version courte: SAHOS) est un arrêt de la respiration durant le sommeil profond ou paradoxal, d’au moins dix secondes, et qui se répète cinq fois sur une heure.
Comment la repérer?
Les signes d’apnée les plus évidents qui permettent d’identifier ce syndrome:
- Les ronflements
- Un sommeil agité
- Une respiration saccadée/troublée
Mais le SAHOS n’est pas toujours accompagné des symptômes cités ci-dessus. D’autres signes peuvent vous concerner:
- Un déficit de la mémoire
- Des maux de tête en vous levant
- Une baisse d’énergie
- Un moral dans les chaussettes, voire une dépression
- Une fatigue excessive
- Des insomnies
- Des réveils en sursaut au milieu de la nuit
- Des réveils, plus de deux fois par nuit, pour aller aux toilettes (nycturie)
- Des sueurs nocturnes
- Un dysfonctionnement érectile et/ou une baisse de libido
- Une prise de poids
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Quelles sont les conséquences du SAHOS?
Au-delà des problèmes déjà évoqués, d’autres, en cascade, peuvent suivre…
- Complications cardiovasculaires
- Soucis pulmonaires
- Soucis psychiatriques
- Difficultés au niveau cognitif
Pour résumer, les apnées du sommeil ont de lourdes conséquences aussi bien sur le plan physiologique que sur le plan psychologique. Ce n’est donc pas un problème à prendre à la légère. Il est indispensable de consulter son ou sa médecin traitant pour se voir administrer des tests et analyses dans un laboratoire ou une clinique du sommeil.
On fait quoi après l’analyse?
Comme le précise l’hôpital Erasme, “selon les causes, l’origine et le degré de sévérité du SAHOS, divers traitements sont possibles”. Parmi les solutions, on retient:
- Un traitement positionnel, notamment pour les personnes qui dorment sur le dos.
- Une perte de poids si la cause est due à un surpoids ou de l’obésité.
- Un limitation (voire suppression) des substances comme l’alcool, le tabac ou de médicaments qui aggravent les apnées.
- Une pression positive continue, qui est un masque nasal à porter la nuit et qui corrige les apnées.
- Une orthèse d’avancée mandibulaire qui agit notamment sur les ronflements. Ce dispositif maintient la mâchoire inférieure légèrement avancée, ce qui permet aux voies respiratoires de s’ouvrir et de mieux laisser passer l’air.
- Une chirurgie maxillofaciale pour corriger la position des mâchoires.
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