Rentrée: mon enfant n’est pas propre, que faire?
La rentrée approche pour votre petit, et malgré tous vos efforts, il n’est toujours pas propre la journée ou multiplie les pipis dans la culotte. Une situation qui peut certes être angoissante pour les parents, tant l’injonction de devoir être parfaitement propre avant d’entrer à l’école maternelle est forte. Mais rassurez-vous, il n’est pas rare qu’un enfant entre en classe d’accueil ou en première maternelle sans avoir acquis la propreté.
Rappelons que pour devenir propre, un enfant doit apprendre à contrôler son sphincter et sa vessie, mais aussi reconnaître les signes qui annoncent qu’il doit faire pipi ou caca. Et sachez que si chez certains, ce contrôle et cette conscience arrivent vers l’âge de deux ans, chez d’autres cela peut se manifester plus tard. En fait, c’est une maturité physiologique que chacun atteint à son rythme.
Au secours, mon enfant n’est pas propre!
4 mamans ont vécu cette réalité et nous partagent quelques conseils.
1. En parler avec l’institutrice
Aurélie est maman de deux garçons. Elle nous conseille de parler de la situation à l’institutrice.
“Mon premier fils a été propre très tôt. Mais pour mon deuxième, cela a été une toute autre histoire! Lorsqu’il est entré en maternelle, il n’était pas propre du tout et portait toujours des couches. J’étais un peu gênée… Mais j’en ai parlé à l’institutrice et elle m’a rassurée en me disant que ça arrivait très souvent. Bien sûr, pour les institutrices c’est plus simple si l’enfant qui arrive est propre, mais il n’est pas rare que les enfants portent encore des couches. 6 mois plus tard, mon fils était propre”.
2. Mettre très souvent l’enfant sur le pot
Audrey, maman d’une petite fille de 4 ans, s’est mise d’accord avec la puéricultrice de l’école pour proposer davantage le pot, le temps que sa fille ait acquis la propreté.
“Ma fille allait sur le pot, mais avait beaucoup d’accidents. Alors on a discuté avec la puéricultrice de la classe, et on s’est mise d’accord pour lui proposer beaucoup le pot, plus que les enfants qui étaient déjà propres, et à la maison aussi…On a persévéré et trois mois plus tard, elle était totalement propre!”.
3. Arrêter de stresser
Anna, maman de trois enfants, nous conseille de ne pas paniquer et de laisser le temps aux enfants.
“Maintenant que mes enfants sont plus grands, je me rends compte qu’on leur met beaucoup la pression – ainsi qu’aux parents – par rapport à la propreté. Pour mon aîné, la propreté a été un peu compliquée à acquérir, et cela m’a beaucoup tracassée. Pour ma fille, la cadette, je me suis moins mise la pression et pour ma benjamine encore moins. Et elles ont toutes les deux été propres à leur rythme, sans que je m’angoisse”.
4. Lui préparer deux tenues de rechange
Sophie a préparé plusieurs tenues de rechange le temps de la propreté de son fils.
“Mon fils allait sur le pot quand on l’y mettait, mais ne ressentait pas toujours les besoins arriver. Il avait souvent des accidents et souillait ses vêtements. Alors je suis allée acheter des petits pantalons de jogging et j’emmenais toujours mon garçon à l’école avec deux tenues de rechange, au cas où… Il a eu de nombreux accidents pendant plusieurs mois, puis un jour plus rien!”.
D’autres conseils utiles
Comme le disent si bien les mamans interrogées, la meilleure chose à faire est de laisser à votre enfant le temps de devenir propre. Autre conseil utile: ne grondez pas votre enfant s’il fait pipi dans sa couche ou s’il a un accident. Le disputer ne changera rien à la situation et risque de le stresser, ce qui retardera encore davantage l’acquisition de la propreté.
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