rituels bonheur
Règle n°2: extérioriser ses émotions négatives. © Elle Hughes 154/Pexels

Voici 5 rituels qui rendent heureux selon la science

Par Liza De Wilde

Les manuels pour atteindre le bonheur et la sérénité inondent les librairies. Mais leur conception semble tellement subjective que nous ne savons plus quelle méthode suivre. Écoutez plutôt ce que dit la science.

Alex Korbs, professeur en Neurosciences à l’Université de Californie, à Los Angeles, a démontré, s’il le fallait encore, que nos émotions activaient certaines zones de notre cerveau. Dans son livre The Upward Spiral, il énumère différentes actions à réaliser pour être plus positif et donc plus heureux, en bout de course.

1. Faites preuve de gratitude

La gratitude est un véritable antidépresseur. Elle stimule la production de sérotonine et de dopamine. La bonne nouvelle, c’est que vous ne devez pas ressentir une gratitude naturelle et spontanée pour produire des changements chimiques dans votre cerveau. Il suffit de vous forcer à penser aux choses que vous appréciez dans votre quotidien. Chaque jour, énumérez donc cinq points pour lesquels vous êtes reconnaissante. Très vite, vous commencerez à développer un mode de pensée plus positif.

2. Mettez des mots sur vos pensées négatives

Une étude publiée dans le Journal of Experimental Psychology: General et menée par Maya Tamir, professeure de Psychologie à l’Université de Jérusalem, a montré que le fait d’exprimer ses émotions, même négatives, était bénéfique. Pour cette recherche, les participants subissaient une IRM en même temps qu’ils nommaient leurs sentiments négatifs. Quand ils parlent de leurs ressentis, le cortex préfrontal prend le dessus et l’amygdale (où les émotions sont générées) se calme. Exprimer vos émotions à voix haute a donc un immense pouvoir sur votre cerveau. Un conseil: extériorisez!

3. Prenez des décisions

Pas facile de faire des choix, mais prendre une fois pour toutes cette décision qui vous taraude depuis des mois pourrait vous faire un sacré bien. La clé serait de prendre une décision qui soit “suffisamment bonne” plutôt que d’essayer de prendre la décision parfaite. En effet, la voie “assez bonne” active des zones du cerveau qui calment les émotions et vous aident à vous sentir plus en contrôle. Essayer de prendre une décision parfaite, au contraire, aurait pour effet d’intensifier vos émotions, qui prendront alors trop d’importance dans le processus décisionnel: comme c’est LA solution, tout serait obligé de se passer sans faute. Avec cette “assez bonne” décision, peu importe s’il survient des couacs, le ressenti d’erreur serait moins intense.

4. Aidez

Non seulement votre aide est bénéfique pour les autres, mais en plus, vos bonnes actions vous rapportent à vous. Aider autrui vous donne en effet un boost d’ocytocine, de sérotonine et de dopamine: et c’est l’avalanche de bons sentiments.

5. N’ayez pas peur du contact physique

Les humains sont des animaux sociaux, au point que leurs cerveaux réagissent à l’exclusion sociale de la même façon qu’ils réagissent à la douleur physique. De plus, nos cerveaux sont formés de manière à interpréter le toucher comme une acceptation sociale. Certaines études ont d’ailleurs démontré que le fait de tenir la main d’un être cher réduisait la réponse du cerveau à la douleur. D’autres études confirment qu’un massage augmente le taux de sérotonine de 30%. Le toucher réduit les hormones du stress, diminue la perception de la douleur, mais améliore aussi le sommeil pour réduire la fatigue à terme. Tout bon!

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