Témoignages: “Ce que j’ai fait de plus fou par amour”
L’amour peut nous pousser à entreprendre des choses folles, à faire des choix, parfois sur un coup de tête, qui peuvent changer le cours de notre vie. 2 femmes nous expliquent ce qu’elles ont fait de plus dingue par amour.
Des proverbes populaires disent que l’amour rend fou, qu’il nous fait perdre la tête ou encore qu’il rend aveugle… Et il y a certainement une part de vrai là-dedans! Tomber amoureux peut en effet nous amener à faire des choses assez étranges voire insensées aux yeux des autres. Et ce n’est pas Stéphanie et Marie qui diront le contraire.
Nos messages étaient de plus en plus intimes, il y avait clairement quelque chose entre nous!
Par amour, Marie a changé de continent
“Julien était mon premier grand amour, mon unique amour, en vérité. Nous étions dans la même classe en secondaire, et avons vécu une relation très passionnée pendant quatre ans. Elle a hélas pris fin le jour où il est parti étudier aux USA. Après avoir pleuré plus que de raison, j’ai fini par reprendre le cours de ma vie. J’ai terminé mes études, trouvé un emploi… et j’ai eu un nouveau petit copain, avec qui je me suis installée”.
Si cette relation n’est, de l’aveu de la jeune femme, pas aussi intense qu’avec son premier amour, Marie se sent aimée et en sécurité avec l’homme qui partagera sa vie pendant huit ans. Mais petit à petit, la routine s’installe, et l’ennui aussi: “Thomas était un super mec, mais il était calme et rangé, et notre quotidien si lisse. Même sa demande en mariage (que j’avais acceptée) l’était. Avec le temps, j’ai fini par me lasser de cette vie plan-plan. À 29 ans, j’étais fiancée, je vivais dans une belle maison, je travaillais dans une société stable… Mais je n’avais rien fait de ma vie”.
Si Marie s’ennuie, elle n’ose cependant pas quitter ce cocon qu’elle s’est construit. Et pour une raison qu’elle ignore, elle repense de plus en plus à son ex qui avait, lui, eu le cran de tout quitter. Un jour, une ancienne amie d’école lui reparle justement de Julien: “On prenait un verre en terrasse quand elle m’a dit que Julien vivait toujours en Amérique, dans les environs de New York, qu’il avait fait le tour du continent et s’était posé depuis peu, mais surtout, qu’il était toujours célibataire. Quand je lui ai demandé comment elle savait tout ça, elle m’a dit qu’elle l’avait retrouvé sur Facebook, via des amis communs. Elle m’a montré son profil, et en voyant sa photo, mon cœur s’est mis à battre la chamade”.
“J’ai pensé à lui toute la nuit”
Après cette soirée, impossible pour la jeune femme de fermer l’œil: “J’ai pensé à Julien toute la nuit. Au petit jour, je me suis connectée à Facebook, j’ai cherché son profil et je lui ai envoyé une demande d’amis… qu’il a accepté très vite!”. Marie et Julien reprennent contact et discutent pendant des semaines via Messenger. La jeune femme a des papillons dans le ventre, mais aussi de plus en plus de mal à s’investir dans la vie si parfaite qu’elle s’est créée… Un état qui ne fait qu’empirer lorsqu’elle apprend que son premier amour sera de passage en Belgique pour rendre visite à sa famille. “Quand je l’ai appris, j’ai explosé de joie intérieurement. Je mourais d’impatience de le revoir en vrai. Nos messages étaient de plus en plus intimes, il y avait clairement quelque chose entre nous, quelque chose qui ne s’était pas éteint malgré les années et la distance”.
La rencontre est un véritable électrochoc: “C’est comme si on ne s’était jamais séparés. Comme si les sentiments s’étaient juste endormis, puis réveillés au premier regard. En un mois, je quittais tout pour lui: mon fiancé, mon job, ma maison et ma famille pour le rejoindre dans cette ville merveilleuse et terrifiante à la fois. Je ne pensais à rien d’autre que lui et c’était fou. Un acte totalement inconscient mais bordel, qu’est-ce que je me suis sentie vivre. C’est comme si je renouais avec moi-même”. De retour au pays après quatre ans de vie aux États-Unis, Marie et Julien ont désormais une fille et sont très heureux.
Stéphanie a refusé une superbe offre d’emploi
“C’était lors de ma dernière année d’études. J’avais l’occasion de faire un stage incroyable d’un an au sein de la rédaction du journal Le Monde, tous frais payés: logement, déplacement… Mais j’étais tellement amoureuse que je pensais qu’il serait impossible pour moi de vivre sans mon copain de l’époque. Alors j’ai tout bonnement refusé cette proposition”. Stéphanie pense sincèrement qu’entre elle et son amoureux, c’est pour la vie. Elle scelle d’ailleurs cet amour avec un tatouage commun: “Nous nous sommes fait tatouer en même temps, le même dessin, sur un coup de tête lors d’un voyage à la mer. On y voyait là le signe de notre amour éternel”.
6 mois plus tard, c’était fini…
20 ans après cette histoire, Stéphanie sourit de son choix, non sans un certain sarcasme: “Je dis souvent en rigolant que j’aurais pu être l’actuelle Léa Salamé si je n’avais pas refusé de partir à Paris et de faire ce stage. Avec le recul, je crois surtout que c’est vraiment ce que j’ai fait de plus fou par amour! Mais à cet âge, j’étais persuadée que rester auprès de lui était le bon choix. Aujourd’hui, je crois plutôt que je suis la reine des mauvais choix (rires)”.
Mariée, maman de trois enfants et journaliste, Stéphanie n’a certes pas brillé dans une rédaction parisienne, mais elle est l’une des figures de proue de celle de Femmes d’Aujourd’hui… Et a la chance d’avoir un merveilleux dragon tatoué sur le corps (qui ressemble, sic, plus au lion des Flandres qu’à autre chose).
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