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Souffrez-vous de quiet quitting au travail?

Par Justine Leupe

Depuis la pandémie, le quiet quitting, traduit par “démission silencieuse”, a progressivement gagné du terrain dans le milieu professionnel. Êtes-vous concerné(e)?

On parle de quiet quitting quand une personne se détache progressivement de son travail, souvent parce qu’elle ne trouve plus de sens au métier qu’elle exerce. Il n’est pas question de se tourner les pouces mais de ralentir le rythme et de faire le minimum demandé par le contrat. Juste assez pour ne pas être licencié(e).

Ce phénomène a été mis en lumière sur le réseau social TikTok par l’utilisateur @zaideppelin au mois de juillet 2022. Dans sa vidéo, qui est rapidement devenue virale, le jeune homme explique qu’il faut arrêter de faire de son travail une priorité et de cautionner la culture du burn-out.

@zaidleppelin On quiet quitting #workreform ♬ original sound – ruby

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Qui sont les personnes touchées?

La tendance est apparue durant la crise sanitaire de 2020, principalement chez les travailleurs en quête de sens. Beaucoup ont constaté que la vie ne tenait qu’à un fil et nombreux sont ceux qui ont rechallengé leur équilibre vie professionnelle/vie privée. “Que signifie le travail pour moi?”, “Est-ce que ce travail a du sens et correspond à mes valeurs?”, “Comment arriver à un équilibre entre travail et famille?”… Toutes ces questions ont poussé certains à démissionner ou à se réorienter. D’autres ont opté pour le quiet quitting.

Pourquoi la génération Z?

La génération Z (née entre 1997 à 2010), c’est-à-dire les nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi, semble la plus concernée par le phénomène. Une génération qui se remet constamment en question, qui cherche à donner du sens à sa vie et qui verbalise souvent bien ses besoins. Elle est aussi la plus présente sur les réseaux sociaux et donc très au fait des phénomènes liés au bien-être qui y sont discutés.

Les dangers du quiet quitting

S’il n’y a rien d’anormal à se limiter à prester son nombre d’heures (celles pour lesquelles on a signé), cela devient dangereux lorsque, durant cet horaire “minimum”, le travailleur ou la travailleuse a la sensation de “subir”. Certains employés se rangent dans cette case de quiet quitters sans réaliser de travail d’introspection. Ce qui est pris pour un “départ silencieux” peut pourtant être plus profond: dépression, burn-out… 

Vous vous sentez concerné(e)? N’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale qui pourra mettre des mots sur ce que vous ressentez (vide, perte de sens, manque d’entrain à cause de la hiérarchie…) et vous aider à trouver des solutions.

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