Sommeil perturbé? Les causes et les remèdes
Sommeil agité, insomnie, rêves étranges… Les nuits en ces temps de (dé)confinement sont loin d’être de tout repos. On vous explique pourquoi notre sommeil est mis à rude épreuve et comment l’améliorer.
La psychologue Émilie Mouton nous éclaire sur les problèmes de sommeil que rencontrent de nombreuses personnes pendant la crise Covid. Elle nous conseille de prendre soin de nous, car notre santé mentale et physique vaut de l’or!
Vie chamboulée, sommeil chamboulé
Les confinements et déconfinements liés à la crise Covid ont perturbé la santé mentale de tous les âges: les parents, les enfants, les ados, les personnes âgées… “Le sommeil est souvent le premier à être impacté dès qu’il y a un changement. Il est un bon indicateur de notre santé physique et mental, et de notre équilibre général. Si on dort mal, c’est que notre corps veut nous faire passer un message”.
La psy poursuit: “Avec la crise, l’humain est mis face à des incertitudes, ce qui fait naître un sentiment d’anxiété chez lui, une réaction propre à l’Homme pour se protéger du danger. Bien que chacun réagisse différemment, selon ses blessures, ses failles, son caractère, le chamboulement est bien réel”.
Le corps est déphasé
Avec les (dé)confinements et le télétravail, le rythme des journées est aussi totalement modifié, ce qui est loin de nous apaiser. “Tout le monde est déphasé, les heures de coucher sont moins régulières, et notre sommeil est moins profond. Tous ces changements nous font rester sur nos gardes et on ne se détend pas profondément”.
“Je ne suis pas stressé(e), moi”
Même si l’angoisse ne se fait pas sentir de manière consciente pour certains, inconsciemment, on peut enfouir nos peurs grâce à des mécanismes de défense, “ainsi, même si on a l’impression de rester de marbre face à la pandémie, la psyché est tout de même touchée. Et donc notre sommeil”.
5 pistes pour retrouver un sommeil de qualité
Vous avez dormi huit heures, mais vous vous sentez fatigué(e) la journée? Ce n’est pas toujours la quantité mais la qualité du sommeil qui compte. “Il est important de mettre en place des choses qui rassurent et qui structurent. Il faut pouvoir s’arrêter quelque temps avant la période de repos, par exemple”.
Il est notamment important de différencier les activités stimulantes et reposantes.
- Lire un livre, “un roman par exemple, pas un bouquin qui nous demande une activité cérébrale intense”.
- Le smartphone? Mauvaise idée. “Utiliser son téléphone avant le coucher, c’est la porte ouverte aux notifications et aux informations anxiogènes. La déconnexion est un vrai travail. Et puis, la lumière bleue, juste avant d’aller dormir, ce n’est pas la meilleure idée. C’est une manière d’auto-saboter son bien-être”.
- La méditation est conseillée. “Cela peut juste consister à s’arrêter, ne rien faire, écouter son corps, sa respiration… même quelques minutes seulement”.
- Écrire, pour libérer et fixer ses pensées. “C’est une manière d’extérioriser et prendre conscience de ses ressentis et ses émotions, même celles qui dérangent”.
- Appliquer l’exercice de la gratitude. “Au lieu de mettre son focus sur ce qui va mal, il faut se dire que ce que l’on vit est inédit et trouver le positif dans cette situation. Par exemple, vous avez pu profiter du beau temps aujourd’hui ? Rappelez-vous de ce moment de bonheur juste avant votre coucher”.
Émilie Mouton conclut en expliquant que “l’idée est vraiment de revenir à la réalité, à l’essentiel et à l’émotionnel positif”. Retrouvez Émilie Mouton sur epsycoaching.com
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