Pourquoi un lever/coucher de soleil nous fait autant d’effet?
Assister à un lever ou coucher de soleil peut contribuer au bonheur, dit la science! Ces phénomènes naturels éphémères boosteraient en effet notre sentiment de bien-être. Mais pourquoi?
Le point commun entre l’astre solaire qui se couche sur l’Empire State Building, celui qu’on admire les pieds dans le sable à l’Île Maurice et celui qui illumine notre petit jardin? Le bonheur qu’il procure, quel que soit l’endroit d’où on l’admire!
Un boost sur la santé mentale
On connaissait déjà les bienfaits de la nature et des espaces verts sur le moral. Mais saviez-vous qu’admirer des phénomènes éphémères tels qu’un lever ou un coucher de soleil pouvait aussi être réconfortant? C’est ce que des chercheurs de l’Université d’Exeter (Angleterre) ont cherché à confirmer. Début 2023, ils ont mené une étude sur 2509 adultes volontaires, puis démontré l’impact de ces événements naturels sur l’humeur.
Payer pour un coucher de soleil?
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont montré aux participants de courts films illustrant des phénomènes naturels (arc-en-ciel, orage, ciel bleu, nuit étoilée…). Avec l’aide de l’informatique et d’un graphisme poussé, ils ont ensuite ajouté des filtres imitant les couleurs d’un lever et d’un coucher de soleil sur la ville, sur un paysage… Ils ont ensuite évalué la réaction des volontaires ainsi que leurs ressentis: trouvaient-ils cela beau, étaient-ils émerveillés, à quel point seraient-ils prêts à payer pour vivre chaque scène “en vrai”?
Il ressort de ces tests que l’aube et le crépuscule étaient les images les plus appréciées avec les arcs-en-ciel, et qu’elles provoquaient toutes un sentiment de bien-être. La fascination suscitée par de tels paysages s’expliquerait par le fait qu’ils améliorent l’humeur en favorisant les émotions positives et les comportements sociaux positifs (respect, échanges…). Les volontaires ont d’ailleurs signalé qu’ils seraient prêts à payer pour pouvoir admirer en vrai ces phénomènes créés sur ordinateur, tant ils leur trouvaient des bienfaits. Un résultat pas si étonnant, mais qui n’avait jamais été concrètement mesuré.