Les optimistes vivent plus longtemps, mais comment le devenir?
Les optimistes vivent plus longtemps, nous apprend une étude américaine. Leur espérance de vie serait de 11 à 15% plus longue. On les copie!
Des chercheurs américains, de l’Université de Rockefeller à New York, ont publié une étude sur l’optimisme et ses conséquences dans la revue scientifique PNAS. Ils ont analysé le comportement de 70.000 personnes considérées comme optimistes. Conclusion? Ces dernières sont moins susceptibles de souffrir de maladies chroniques et de mourir jeunes. Elles auraient plus de chance d’atteindre les 85 ans, voire de dépasser cet âge. La clé de l’optimisme: positiver, bien s’entourer et s’organiser, selon les experts.
Devenir optimiste prend du temps
Pour devenir optimiste, il faut d’abord comprendre ce que le terme veut dire. Si on ouvre le Larousse, on y lira qu’un optimiste est “quelqu’un qui, dans un contexte particulier, a confiance en l’issue favorable d’une situation, croit au développement heureux de quelque chose”.
Facile à dire, plus difficile à faire! Mais cela se travaille: vous n’allez pas vous réveiller autre un beau matin, c’est un état d’esprit qui peut mettre un temps à s’installer. Pour y parvenir, voici trois pistes concrètes à explorer.
1. Se focaliser sur le positif
Le premier bon réflexe est d’envisager les choses sous un autre angle. Un bon exercice, à réaliser sur une journée: mettre une petite croix rouge dans un carnet lorsque vous avez une pensée négative et une verte lorsque vos pensées sont positives. À la fin de la journée, vous remarquerez que vous retenez principalement les choses négatives. Obligez-vous à mémoriser davantage leurs contraires heureux.
Biologiquement, l’humain est alimenté par les émotions négatives (pensez à la peur…). Il ne s’agit dès lors pas de refouler vos émotions, bien au contraire. Vous êtes en colère, triste, dépitée, anxieuse? Laissez sortir tout ça. Acceptez la situation et dites-vous qu’il y a certainement une opportunité qui se cache là-dessous, qu’il y a souvent moyen d’apprendre quand on est face à un couac. Ou de tisser des liens dans l’adversité.
2. S’entourer des bonnes personnes
Si vous avez du mal à voir le positif, cela sera d’autant plus difficile si votre entourage a les mêmes réflexes que vous: bouder, se plaindre, ruminer, traîner les pieds… Faites en sorte, ensemble, de construire une dynamique positive pour devenir motivés et motivants. Plus simple: entourez-vous de profils qui possèdent ces qualités! Leur attitude vous aidera à vous tourner naturellement vers l’avenir et à penser autrement. Cela vaut pour les collègues et également au sein de votre couple.
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3. S’organiser dès le matin
Troisième maillon à votre chaîne du bonheur: prendre conscience que le réveil détermine le reste de la journée! Ce moment où votre alarme retentit et vous tire de votre sommeil est loin d’être agréable, mais vous ne le verrez plus comme quelque chose d’insurmontable si vous prenez votre temps.
De manière générale, entreprenez des choses que vous aimez et qui vous mettront de bonne humeur dès les premières minutes de la journée. Concrètement, votre routine matinale devrait être un moment organisé, mais dénué de pression. Ça veut dire quoi? Qu’il faut sans doute avancer l’heure du lever pour avoir plus de temps pour tout, CQFD.
- Prenez 5 bonnes minutes pour vous étirer et sortir de votre lit.
- Douchez-vous ou débarbouillez-vous avec votre savon préféré, une eau chaude, mettez de la crème, brossez-vous les dents… pour vous sentir fraîche et confiante.
- Choisissez des vêtements dans lesquels vous vous sentez bien. Pas de diktats, que des envies personnelles!
- Déjeunez assise, et pourquoi pas en lisant trois pages de ce roman en cours. Des enfants? Entamez une conversation douce avec eux…
- Écoutez vos musiques préférées lors de votre trajet vers le boulot, en voiture ou en transports en commun. Cela vous procurera une énergie positive d’emblée.
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La technique est double
Mettre en place ces trois astuces tout de go est loin d’être simple. L’idée est d’inclure ces rituels à votre quotidien, petit à petit. Et de ne pas baisser les bras, car promis, ça viendra! En parallèle, il s’agit de savourer les petites et grandes joies du jour en les identifiant (commencez avec un carnet de gratitude), parce que le bonheur se niche dans les détails, c’est connu.
Comme le disait si bien Winston Churchill: “Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté”. Il faut avouer que la seconde partie de la phrase est bien plus séduisante… Allez, on s’y met?
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