Je me parle à moi-même: quels sont les bienfaits?
Se surprendre à parler à haute voix, seul(e), est un fait répandu. Et bingo, c’est plutôt une preuve d’intelligence.
Se parler à soi-même porte un nom: soliloquer. Une pratique qu’on observe beaucoup chez les enfants, qui disparaît à l’adolescence (parce que c’est un peu la honte de parler tout seul) pour revenir à l’âge adulte.
Les 4 circonstances les plus courantes
Ce processus est naturel: il aide à assimiler, à comprendre ce qui se trame ou ce qui doit être entrepris. Mais aussi à se rassurer.
1. Fixer ses idées et trancher
S’adresser à soi-même permet de fixer concrètement les actions à venir: énumérer une liste de courses permet de se rendre compte de ce qui doit être acheté, réciter une recette permet de savoir clairement ce qui sera cuisiné étape par étape… Le cerveau trie et retient mieux ce qui a été dit tout haut. Il est d’ailleurs courant qu’un étudiant récite un cours à voix haute avant un examen.
Avant de prendre une décision, dans un moment d’hésitation, il est bienvenu d’énumérer à haute voix les avantages et les inconvénients des choix qui s’offrent à nous. De cette manière, on a une vue d’ensemble de la situation et l’on peut se décider avec tous les éléments en tête.
2. Prendre conscience de ses émotions
Se parler tout haut aide à donner du sens, à activer son for intérieur, à prendre conscience de ses émotions. Une personne peut ainsi se remémorer une situation vécue et déterminer les sentiments ressentis au moment M: “Il m’a énervé quand il a dit ça”, “J’étais tellement heureuse de les revoir”… La pratique est idéale pour extérioriser un trop-plein d’émotions (vous parlez sans doute tout haut quand vous êtes énervé(e)).
3. Se motiver
Certains profils se motivent et/ou se déstressent à haute voix. Avant une compétition, un entretien ou un examen, il n’est pas rare d’entendre quelqu’un se dire: “Tu vas y arriver”, “Ça va aller!”. Une manière de prendre soin de soi et de se donner du courage.
4. Se sentir moins seul
Une personne qui télétravaille seule chez elle brisera logiquement le silence en se parlant à voix haute: “Qu’est-ce que je vais me préparer à manger?”. Rien de plus logique!
Quand cela devient-il problématique?
Soliloquer est dans l’ensemble positif. Ça ne l’est plus quand la pratique est utilisée pour se dévaloriser. Par exemple quand on se répète: “Tu n’y arriveras jamais”, “Quelle tête!”, “Encore raté!”. Ça, c’est de l’auto-sabotage! Il est important d’en prendre conscience et d’en découvrir les raisons en consultant un professionnel de la santé mentale.
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