Psycho

En voiture, en couple, pas facile d’être détendu(e): 11 témoignages qui font sourire

Par La rédaction

27 juillet 2024

11 lectrices et lecteurs nous parlent de leur conjoint(e) au volant. Ils nous racontent leurs anecdotes les plus drôles ainsi que leurs chamailleries. Peut-être vous reconnaîtrez-vous?

Lorsqu’on est conducteur ou conductrice, mais qu’on est relégué(e) à la place du passager, il n’est pas facile de garder son calme ou de ne pas critiquer la conduite de son ou sa partenaire. Réflexions, peurs, agacements… Tout y passe!

Le limiteur de vitesse

Inge (47 ans): “Mon mari est un excellent conducteur, mais depuis 20 ans je suis son ‘limiteur de vitesse’ et c’est épuisant…”

Et la playlist dans tout ça?

Vanessa (38 ans): “Je n’ai rien à redire sur la conduite de Steven. Je ne pourrais pas faire mieux que lui. Mais son monopole du choix de la musique dans la voiture me dérange parfois. Il fait défiler les chansons sur Spotify avec une manette sur son volant. À chaque fois qu’une chanson commence et que je me dis ‘oh, j’aime beaucoup’, il zappe avant même que je n’aie le temps de dire quoi que ce soit!”

Un chat pour en juger

Freya (40 ans): “Dans notre couple, je suis la seule à avoir le permis. Et ceux qui n’ont pas de permis de conduire n’ont rien à dire (Rires). Plus sérieusement, je suis une conductrice très calme, je roule doucement et de manière défensive. Parfois, je teste ma conduite sur mes passagers, comme lorsque je transporte mon chat. S’il ne miaule pas durant le trajet, ou si mes compagnons de voyage s’assoupissent gentiment pendant un long voyage, alors je sais qu’ils sont détendus et que je conduis bien!”

“À quelle vitesse roules-tu?”

Emma (28 ans): “Je sais très bien conduire, je me gare sans trop de manœuvres et aucune ville ne me fait peur. Mon seul point faible est la vitesse. Quand je conduis, je suis parfaitement consciente de mon environnement. Mais à quelle vitesse je roule? Je n’en ai aucune idée. Je sais que je dépasse toujours un peu la limite… Mon mari me met parfois au défi de rester à la vitesse demandée pendant toute la zone indiquée, mais après 200 mètres à peine, je la dépasse. De son côté, il roule moins vite que moi, mais lorsqu’il doit freiner, il le fait trop tard. Je ne sais pas ce qui est mieux!”

Pépère au volant

Sylvie (42 ans): ” ‘Attention aux vaches, Richard!’ est une blague qu’on se fait entre nous. Car comme Richard dans la série Keeping up Appearances, mon mari Gunther conduit comme un vieux. Il roule à du 60km/h là où il est permis de rouler à 70, et s’il y a des cyclistes – ou des vaches (Rires) – il rétrograde. Même lorsque nous devons nous rendre urgemment à un endroit, il ne se laisse pas bousculer, si bien que je suis moi-même tout énervée quand nous arrivons à destination.

Il roule à du 60km/h là où il est permis de rouler à 70, et s’il y a des cyclistes – ou des vaches – il rétrograde.

Dorénavant, lorsque nous sommes un peu pressés, j’essaie d’attraper les clés de la voiture en premier. C’est ma tournée, cette fois. Gunther sait déjà que c’est une meilleure option que de me voir faire une dépression nerveuse à côté de lui. Il regarde sa montre et acquiesce: ‘Tu conduis’”.

Excès de prudence

Elise (30 ans): “Dès que Tom a un feu rouge dans son champ de vision, même s’il se trouve à 500 mètres, il commence déjà à freiner et décélère jusqu’au feu pour arriver à cinq à l’heure. Il espère ainsi ne pas devoir s’arrêter. Mais en pratique, il ralentit toutes les voitures derrière nous (même celles qui doivent tourner plus tôt) et doit souvent s’arrêter de toute façon. C’est tellement ennuyeux et gênant!”

No comment

Carine (59 ans): “Luc et moi sommes tous deux de bons conducteurs et pourtant, nous ne parvenons pas à garder nos frustrations quand nous sommes sur le siège passager. Si je ne contrôle pas moi-même le volant, je ne peux m’empêcher de me dire: ‘oh, il a vu cette voiture?’ Et c’est la même chose pour Luc. Mais pour le bien de chacun, on s’oblige à ravaler nos mots. Il n’y a rien de plus énervant que d’entendre quelqu’un commenter notre conduite. Par contre, notre corps parle pour nous. Quand je vois Luc saisir la poignée au-dessus de la porte et que tout son corps tressaille, ça en dit long… Finalement, c’est encore plus agaçant que les commentaires (Rires).”

Visage pâle

Suzanne (58 ans): “Cela fait 41 ans que j’ai un permis et je suis assez douée. Mais mon mari a dû s’habituer à cette aisance (Rires). Lors de notre premier rendez-vous, je l’ai emmené au sauna. En chemin, il n’a rien osé dire, mais à l’arrivée, il était plutôt pâle… Il est bon conducteur, mais parfois, il est si lent. Régulièrement, je me demande s’il n’a pas appuyé sur le frein plutôt que sur l’accélérateur.”

“Me rabattre? Jamais”

Mieke (40 ans): “Après avoir dépassé sur l’autoroute, cela me semble logique de se rabattre sur la droite, c’est de la courtoisie. Mais Mike s’obstine à rouler à gauche, parce que ‘slalomer sur l’autoroute n’est pas sûr’. Je reste donc silencieusement à ses côtés, en gardant un œil dans le rétroviseur, en observant cette BMW qui se retrouvera coincée derrière nous et nous lancera des appels de phares. La preuve que Mike aurait dû se rabattre bien plus vite. Une confirmation silencieuse de ma justesse et de son entêtement.”

Scénario catastrophe

Deborah (45 ans): ” ‘Wooowh, tu as vu ça?’ C’est le genre de phrase que j’entends quand mon mari conduit sur l’autoroute. Il voit de potentiels accidents partout: quelqu’un qui freine brusquement ou quelqu’un qui ne freine pas assez vite… Il voit des scénarios catastrophes partout. Au début, j’étais choquée par son attitude, mais maintenant, je suis agacée. Si quelque chose devait vraiment arriver un jour, ce serait surtout parce qu’il regardait ailleurs!”

Prendre le contrôle

Marijke (44 ans): “Alors que je conduisais, mon mari a un jour tiré le frein à main à un carrefour parce qu’il pensait que je n’avais pas vu la voiture arriver. C’est la dernière fois qu’il l’a fait.”

Texte: Karolien Joniaux, traduction et adaptation Web: Justine Leupe.