Comment éviter le burn-out social pendant les fêtes?
Si Noël est souvent synonyme de magie et de plaisir, les fêtes peuvent aussi virer au cauchemar à force d’enchaîner les dîners et interactions sociales. Suivez nos trucs pour rester zen!
Entre la Noël chez Tonton, chez Mamie, entre copines ou collègues, chez papa ET maman en cas de parents divorcés, et le tout fois deux si vous êtes en couple… Même les plus extravertis d’entre nous peuvent éprouver un trop-plein de vie sociale pendant les fêtes. Alors comment on gère?
Lire aussi: Pourquoi est-on si débordé(e)s?
Quand les liens sociaux épuisent
Si on associe généralement le burn-out à un épuisement professionnel, cet état de ras-le-bol peut aussi venir d’une surcharge liée à la vie privée, ou de relations dysfonctionnelles. Or, les fêtes riment souvent avec condensé de vie sociale, pas toujours réjouissant. Vous devrez peut-être côtoyer des personnes qui ne vous font pas du bien (poke le Tonton misogyne et raciste) ou répondre à un énième “et toi comment ça va?” alors que vous êtes déprimée.
Courir après sa vie
Entre un job prenant et une vie privée bien chargée, Marion, 32 ans, a ressenti cet excès de vie sociale pendant les fêtes, l’an dernier. Pour elle, c’était lié à un besoin de perfection. “C’est cette impression d’être dans un cycle infernal, où tu coures après ta vie. Comme je suis perfectionniste, je me mettais la pression. Quand j’invitais des gens le soir, j’en arrivais à rentrer du bureau sur le temps de midi pour mettre la table et nettoyer mon appart.”
9 trucs pour calmer le jeu
Nos conseils pour lever le pied pendant les fêtes:
1. Lâchez la pression
“J’avais l’impression que la qualité des moments passés ensemble dépendait des petites attentions, du fait d’amener un cadeau ou un bon plat fait maison… Je me suis rendu compte qu’en fait, ce n’était pas forcément le cas”, nous confie Marion. Le mot d’ordre: pendant les fêtes, relâchez la pression. C’est OK si vous n’amenez pas ce gâteau homemade ou ce cadeau parfait qui vous aura demandé de courir à l’autre bout de la Belgique. Il est plus important que vous soyez ancrée et heureuse de retrouver vos proches.
2. Accordez-vous du temps pour vous (et réservez-le à l’avance)
Entre le réveillon, le brunch de Noël et la fête entre cousins, veillez à vous réserver des moments off, du temps pour vous que rien ni personne ne pourra perturber. Une balade en forêt, une soirée solo, un bon bain, une grasse matinée… Notez ces pauses dans votre agenda. C’est ce que fait Marion. “Maintenant, je regarde mon agenda deux voire trois semaines à l’avance et je me booke des créneaux de me-time. Et si on me propose quelque chose dans ces moments-là, je refuse. Je sens que j’en ai besoin.”
Je regarde mon agenda deux voire trois semaines à l’avance, et je me booke des moments de me-time
3. Concentrez-vous sur ce qui vous fait du bien
Dans la mesure du possible, évitez les personnes qui vous fatiguent trop ou les tâches énergivores. Vous adorez peindre, lire, danser, aller à la piscine? Prenez du temps pour vous adonner à ces activités entre deux réveillons. Et lors des réunions de famille, si votre cousine Sophie vous épuise, arrangez-vous pour vous asseoir plutôt à côté de Tonton Ernest qui vous fait rire à pleurer.
Lire aussi: Les trucs à arrêter pour des fêtes plus durables
4. Espacez
Pour éviter de finir avec un bide en vrac et une overdose sociale le 26 décembre, pensez à espacer vos fêtes si vous le pouvez. Comme planifier le Noël copains le 15 décembre, une fête de famille le 6 janvier… Et éviter ainsi d’enchaîner dix fêtes en quatre jours.
5. Offrez moins de cadeaux
“Avant, dans ma famille, on piochait deux cadeaux par personne. J’ai réussi à les convaincre de passer à un”, nous dit Marion. Les cadeaux ajoutent une bonne dose de pression autour des fêtes de fin d’année. Si vous pouvez lever le pied là-dessus, vous ferez du bien à vos nerfs et à la planète par la même occasion.
6. Respectez votre besoin de sommeil
Le sommeil est indispensable dans la gestion de nos émotions. Une étude menée par l’Université de Berne et l’Hôpital Universitaire de Berne a démontré que dormir suffisamment permettait de renforcer les émotions positives et d’affaiblir les émotions négatives. Alors pour tenir le coup lors du marathon de Noël, veillez à dormir huit heures par nuit dans la mesure du possible.
7. Sauvez-vous loin de tout
Si vous avez l’occasion de filer en douce pendant les vacances d’hiver, c’est le bon plan. Ces quelques jours en solo, en famille, en amoureux ou avec votre meilleure copine vous permettront de recharger vos batteries loin de la frénésie des fêtes.
8. Osez dire non
C’est le b.a.-ba pour éviter le burn-out social. Vous avez accumulé trop de fatigue? Vous n’avez pas les nerfs pour ce dîner de Noël avec vos ex-collègues ou les cousins de votre conjoint? Osez refuser: ce n’est pas grave, ce sera pour l’année prochaine, personne n’est indispensable.
Même épuisée, j’étais la dernière à partir de la soirée
9. Fuyez le FOMO
Vous avez réussi à dire non? Clap clap. Maintenant, il vous faut surmonter le fameux FOMO (fear of missing out), ou cette peur de rater des choses. “Même épuisée, j’étais la dernière à partir de la soirée, j’avais trop peur de rater quelque chose”, nous confie Marion. Pour vous y aider: écoutez-vous et lâchez prise, déconnectez-vous (bye bye Instagram) et plongez-vous dans une activité qui vous fait du bien.
Vous aimerez aussi:
Recettes, mode, déco, sexo, astro: suivez nos actus sur Facebook et Instagram. En exclu: nos derniers articles via Messenger.