relation ennemi
Quand vous lisez le mot "ennemi", un prénom vous vient peut-être en tête. Mais avez-vous réellement besoin d'elle pour avancer? © Getty Images

Avons-nous besoin d’ennemis dans notre vie?

Quand vous lisez le mot “ennemi”, un prénom vous vient peut-être en tête. Vous savez, cette personne qui se réjouit discrètement quand vous trébuchez. Avez-vous réellement besoin d’elle pour avancer?

Au fil de la vie, les relations peuvent se dégrader. Suite à une relation toxique, une trahison ou un conflit de valeurs, une personne proche peut devenir un ennemi juré. Qu’il s’agisse d’une collègue de travail, d’un ex-conjoint ou d’une amie qui ne l’est plus, “pour moi, un ennemi ne peut pas être une personne lambda, explique Anne Scarnière, psychothérapeute. Il y a sûrement eu un lien important et profond avec cette personne avant qu’elle ne devienne hostile”. Et si c’était pour cela que cet ennemi occupait si souvent vos pensées?

Alors est-ce vraiment utile d’avoir un ennemi dans votre entourage? “Plutôt non”, nous dit la psychothérapeute.

Avoir un ennemi: un miroir pour mieux s’analyser?

Croyez-le ou non, un ennemi peut vous aider à progresser. Il vous fait comprendre que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et vous force surtout à accepter qui vous êtes vraiment. Si vous éprouvez de la jalousie envers cette personne, par exemple, ce n’est pas parce qu’elle est meilleure que vous, mais sans doute parce que vous ne connaissez pas encore votre véritable valeur. “Il est difficile de s’apprécier soi-même mais il faut sortir du modèle de la personne que vous souhaitez être et enfin accepter qui vous êtes réellement“, conseille Anne Scarnière.

Le seul aspect positif d’un ennemi est qu’il nous pousse à une introspection

Dans l’autre sens, si une personne vous déteste au point de se réjouir de votre malheur, il est bon de se demander: “Qu’ai-je fait pour susciter autant d’animosité? Le seul aspect positif d’un ennemi est qu’il nous pousse à une introspection”, détaille la psychothérapeute. Cela permet de commencer un travail sur soi afin de préserver les autres relations que nous avons et de ne pas commettre les éventuelles mêmes erreurs”.

Prendre de la distance avec son ennemi

Au-delà de cette introspection, il n’y a aucun avantage à garder un ennemi dans votre vie. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde, ni aimer tout le monde et c’est tant pis! Avoir un ennemi peut obséder, blesser et peut même vous menacer. Une telle animosité entraîne une remise en question incessante. “Je recommande à ceux qui le peuvent de s’en éloigner. L’objectif est de sortir de ce mal-être et de chercher ce qui vous fait du bien de manière personnelle et non sociétale”, conseille Anne Scarnière. Ainsi, vous pourriez vous demander quelles sont vos qualités et vos faiblesses, quelles sont vos véritables valeurs, ce que vous pourriez améliorer et le(s) projet(s) que vous désirez accomplir.

Communiquez avec cet ennemi, exprimez ce que vous ressentez et soyez prêt à entendre ce qu’il a à dire

“Si vous en avez l’occasion, communiquez avec cet ennemi, exprimez ce que vous ressentez et soyez prêt à entendre ce qu’il a à dire”, encourage Anne Scarnière. Cette communication vous aidera à voir cet ennemi comme un individu ordinaire, vous permettant de prendre du recul sur la situation et de vous alléger d’un poids.

Et si le véritable ennemi que vous avez était en réalité vous-même? Vous savez… cette petite voix dans votre tête qui ne cesse de vous critiquer ou de vous sous-estimer! Il est alors temps de vous défaire de cet ennemi juré qui occupe trop souvent vos pensées et de commencer à vous apprécier comme vous êtes.

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