7 conseils pour ralentir le rythme
Le temps semble parfois vous filer entre les doigts? Et si vous mettiez un coup de frein pour profiter de la vie plus posément? On sait comment faire.
Métro, boulot, dodo, et le reste! Ajoutez les dîners entre amis, les réunions de famille, les séances de sport, la paperasse à trier, les activités des enfants… Si vous avez l’impression de passer votre vie à courir après le temps, suivez ces conseils pour décélérer.
Lire le début du dossier: Pourquoi est-on si débordé(e)s?
Nos astuces pour enfin souffler
Ralentir, c’est apprendre à s’écouter vraiment, à se mettre sur pause, à s’octroyer du repos.
1. Demandez-vous si vous êtes vraiment sous l’eau
Certes, vous pouvez avoir un quotidien réellement chargé, mais il se peut aussi que les ruminations et le stress vous donnent l’impression d’être sous eau, comme s’ils amplifiaient artificiellement le volume de vos tâches. Regardez objectivement ce que vous avez à faire, faites des listes et statuez sur l’origine de ce trop-plein. Est-il bien réel?
2. Réservez-vous des moments de calme
Les moments de calme sont un besoin physiologique: ils permettent de diminuer le stress et les tensions musculaires, apaisent le rythme cardiaque, ralentissent la respiration et facilitent la digestion… Mais ils ont aussi un rôle psychologique: c’est le moment de laisser tomber le masque, de vivre nos émotions, de réfléchir et de voir si nos actions correspondent à nos désirs et à nos valeurs. Le calme (intérieur et extérieur) nous rendrait également plus altruistes et plus ouverts aux petits plaisirs. Calme ne veut pas dire silence, mais le silence réduit la nervosité générale et permet souvent d’adopter d’autres points de vue.
3. Désactivez les notifications
Au travail, nous serions distraites plus de 30 fois par heure: appels téléphoniques, e-mails, SMS… Or, en plus de rajouter du bruit, ces distractions créent en nous l’urgence d’y répondre, d’où un sentiment supplémentaire d’être débordées. Et si vous les désactiviez? Ou que vous leur réserviez certaines plages horaires bien définies? Après le lunch, par exemple…
4. Faites des pauses
Parce que notre cerveau (notamment notre mémoire) en a besoin pour fonctionner de manière optimale. Une micro-pause (moins de dix minutes) suffirait déjà à réduire la fatigue et à redonner de l’énergie. Une étude sur le stress professionnel, relayée dans le livre Du calme! des auteurs Gaëtan Cousin et Konstantin Büchler, a également démontré que prendre neuf minutes de pause toutes les heures diminuait de manière significative le stress des employés, et cela sans impact négatif sur leur productivité (à condition d’en profiter pour aller boire un coup ou se balader et non surfer sur le Web). Une coupure de trois jours (on parle de “l’effet des trois jours”) augmenterait de 50% les capacités de résoudre des problèmes de manière créative.
5. Connectez-vous à la nature
Non seulement les stimuli de la nature parviennent à nous apaiser, mais ils auraient même le pouvoir de réparer nos cerveaux sursollicités, et ce, sans autre effort que flâner à l’extérieur ou laisser son regard se perdre dans les méandres d’une rivière. Toujours selon le livre Du calme!, une étude a montré que 40 minutes de marche dans la nature restaurent mieux l’attention que 40 minutes de relaxation passive (musique douce et lecture de magazine).
6. Sélectionnez
On ne vous demande évidemment pas de renoncer à toutes vos activités, mais comme il est matériellement (et psychologiquement) impossible de tout faire, un tri s’impose: faites moins, mais faites bien. Demandez-vous si telle activité vous apportera un bien-être suffisamment important et durable pour que soient justifiés le temps et l’énergie que vous lui consacrerez. Demandez-vous aussi si elle a du sens pour vous et si elle correspond à vos valeurs et à vos priorités de vie. Et une fois sûre de vous, dites non à tout ce qui ne rentre pas dans ces catégories.
À trop s’inquiéter de ce qui pourrait être mieux, nous risquons de ne pas remarquer les choses déjà agréables
7. Ne visez pas trop haut
“Trouver le calme, écrivent Gaëtan Cousin et Konstantin Büchler dans leur bouquin, c’est aussi renoncer à la course perpétuelle au plus grand bonheur. Il existera sans doute toujours un métier plus intéressant; un ou une partenaire de vie davantage compatible avec nous; des amis potentiellement plus drôles; des villes plus excitantes où nous pourrions vivre. Mais à trop s’inquiéter de ce qui pourrait être mieux, nous risquons de ne pas remarquer les choses agréables qui sont déjà présentes, ou de ne pas faire les efforts nécessaires pour développer le potentiel des situations de vie et des relations que nous avons déjà. À passer trop de temps à regarder le menu de la vie ou à changer sans cesse de plat, il existe le risque de ne rien savourer”.
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