5 peurs qui empêchent de consulter un psy et comment les surmonter
Vous ressentez le besoin de consulter un psychologue mais angoissez à l’idée de prendre rendez-vous? Sachez qu’il est courant d’avoir peur d’entamer une psychothérapie. On a listé 5 peurs courantes et les tips pour les surpasser.
Difficulté professionnelle, problème relationnel et/ou familial, coup dur, séparation, deuil… Certaines épreuves de la vie peuvent affaiblir la santé mentale et provoquer une réelle baisse de moral. Lorsque la situation perdure, il est conseillé de consulter un professionnel, afin de sortir de cette morosité. Une démarche qui, si elle est nécessaire pour aller mieux, peut être difficile à mettre en place. En cause souvent: les idées reçues qui ont, aujourd’hui encore, la dent dure.
5 freins qui nous empêchent de consulter un psy
Il est normal d’avoir certaines appréhensions avant de décrocher son téléphone pour signaler qu’on a besoin d’aide. Et vous n’êtes pas la seule personne à les expérimenter.
La peur d’être jugé
C’est l’une des peurs les plus courantes lorsqu’on envisage de consulter un(e) psy: la peur d’être jugé par le thérapeute lorsqu’on lui explique les raisons de notre venue, mais aussi par les proches s’ils venaient à savoir que l’on a débuté un travail.
Comment surmonter cette peur? Les psys sont formés pour être neutres et non jugeants face aux récits de leurs patients. Soyez donc rassuré(e): s’il y a bien une personne à qui vous pouvez tout dire, c’est elle. En ce qui concerne vos proches, rien ne vous oblige à révéler que vous êtes suivi(e), même pas à un partenaire de vie. Cette démarche vers le mieux-être vous appartient, vous êtes tout à fait en droit de garder cela pour vous.
La peur d’être confronté à ses difficultés
Entamer un travail sur soi demande du courage: cela amène à regarder en face ses difficultés et à être confronté à ses peurs, ses zones d’ombre, ses défauts, et à remuer des moments difficiles concernant son passé. On peut aussi voir ressurgir des émotions enfouies qui peuvent bousculer.
Comment surmonter cette peur? Accepter que l’on passera par des zones de turbulences et comprendre que c’est un passage nécessaire pour aller mieux est le premier point pour affronter cette peur. Dès votre premier rendez-vous avec le thérapeute, n’hésitez pas à parler de cette angoisse d’être chamboulé(e) afin qu’il puisse vous proposer des outils pour traverser sereinement ces émotions qui (re)surgiront.
La peur d’être ridicule
Certaines personnes peuvent hésiter à prendre rendez-vous chez un psy, de peur d’être ridicule. Un sentiment qui peut engendrer de la honte à l’idée de faire une montagne de petits soucis du quotidien qui peuvent sembler sans importance face à d’autres histoires de vie bien plus graves.
Comment surmonter cette peur? Pour sortir de cette idée reçue, il est important de comprendre que le thérapeute est un allié qui vous amènera sur le chemin de la sérénité. Peu importe les problèmes que vous rencontrez, s’ils sont assez importants pour empoisonner votre quotidien et que vous ressentez le besoin d’entamer une thérapie pour vous en défaire, le thérapeute sera au rendez-vous avec bienveillance et neutralité.
La peur de ne pas trouver le bon expert
Si l’on sait qu’entamer un travail sur soi est nécessaire lorsqu’on est face à des difficultés d’ordre psychologique ponctuelles ou des situations répétitives, on peut se sentir perdu face au choix du thérapeute et avoir peur de ne pas prendre rendez-vous avec le bon expert.
Comment surmonter cette peur? La meilleure chose à faire est de vous renseigner sur le type de thérapie qui sera le plus utile, selon les problèmes que vous rencontrez. Psychologue? Psychothérapeute? Coach? Psychiatre? Notre article “Quel thérapeute pour moi?” devrait vous aiguiller.
La peur de perdre son temps/son argent
Faire une thérapie demande un investissement en temps et aussi en argent, raison pour laquelle certaines personnes éprouvent une certaine réticence à entamer une psychothérapie.
Comment surmonter cette peur? Ici encore, il s’agira de bien choisir sa thérapie – mais aussi son thérapeute – pour se sentir apaisé(e). Au-delà de ce choix, il est important de comprendre qu’entamer un travail sur soi n’est jamais une perte de temps: mettre le doigt sur ses forces et ses faiblesses, sur les raisons d’une baisse de moral, et des mots sur des maux n’est jamais une perte d’énergie.
En ce qui concerne le côté financier, sachez que les mutuelles belges remboursent une partie des soins psychologiques:
- Solidaris rembourse jusqu’à 160€ par an, à raison de 20€ par séance.
- Partenamut rembourse jusqu’à 240€ par an, à raison de 15€ par séance.
- La Mutualité neutre rembourse jusqu’à 80€ par an, à raison de 10€ par séance.
Quand aller voir un psychologue?
Si aller voir un psy peut faire peur, il est primordial de prendre soin de sa santé mentale. En particulier lorsqu’on se morfond et que les difficultés empêchent d’avoir une vie “normale”. Ces quelques signes doivent alerter:
- Avoir une baisse de moral qui dure dans le temps.
- Souffrir d’angoisses et/ou de troubles du sommeil répétés.
- Ressasser des moments ou des situations difficiles, sans réussir à en sortir le positif.
- Souffrir de lassitude et de fatigue importante.
- Ressentir un sentiment de tristesse profonde.
- Se sentir perdue et/ou dépassée par ses émotions.
- Ne pas aller mieux malgré le soutien des proches.
- Développer des addictions.
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