On a testé: les déodorants naturels de la marque belge MakeSenz
Durant 10 jours, nous avons testé deux déodorants de la marque belge MakeSenz pour les aider à créer leur futur déo. Retour sur cette expérience!
Il y a un peu plus d’un mois, MakeSenz a proposé à différentes personnes (hommes, femmes et adolescents) de tester les différentes formules de déodorants qu’elle a mises au point grâce à une précédente enquête faite auprès de ses clients. “Pour nous aider à concrétiser ce projet, nous recherchons quelques volontaires pour essayer nos différentes formules ‘tests’ durant 10 jours. Le but est de comparer 2 formules en appliquant tous les matins une des deux préparations sous l’aisselle gauche et l’autre préparation sous l’aisselle droite.”
Le déo naturel, une grande première
Répondant à l’appel, nous avons testé deux formules, parmi les nombreuses créées par MakeSenz, une marque 100% naturelle et 100% belge. L’utilisation d’un déodorant naturel était une grande première pour nous: fini le roller ou le spray, place à la crème déodorante. Bien que le changement soit radical, l’adaptation s’est faite rapidement. Chaque matin, nous appliquions une petite dose de ces crèmes sous nos aisselles. Le constat est simple: facile à appliquer et aucune trace sous les bras ou sur les vêtements. Un bon début.
Une belle surprise
Durant les 10 jours de test, l’une des deux formules s’est démarquée et a eu notre préférence, en l’occurrence le déodorant appliqué sous l’aisselle droite. Déjà par son odeur, légèrement mentholée et fraîche, mais aussi par son efficacité. À aucun moment une odeur de transpiration ne s’est faite sentir malgré les activités physiques. À l’inverse de la formule utilisée sous le bras gauche qui dégageait une légère odeur de transpiration au contact d’une blouse en matière synthétique. Rien de dramatique mais si l’on doit lui trouver un défaut, c’est celui-là.
En résumé, on adopte ce déodorant pour son côté naturel et le peu d’ingrédients présents: bye bye tous les composants incompréhensibles sur la notice. On l’aime un peu moins, même si ce n’est pas un réel inconvénient, pour son côté moins pratique qu’un roller, qu’on emporte partout et qu’on peut mettre au bureau entre deux réunions.
Rencontre avec Sophie Trenteseaux, la créatrice de MakeSenz qui nous en dit un peu plus sur ces futurs déodorants.
Après les produits visages et corps… le déo
Très vite, MakeSenz a remarqué que les demandes étaient nombreuses concernant les déodorants. “On en vendait déjà beaucoup d’autres marques. C’est un produit très polémique, aujourd’hui les gens cherchent quelque chose de plus naturel”, explique Sophie Trenteseaux. “C’était donc nécessaire de répondre à la demande. En plus, c’est un produit qui convient à tout le monde, pas comme le maquillage par exemple”. La stagiaire de la marque a alors analysé différentes formules déjà commercialisées, en y ajoutant ou enlevant certains ingrédients. “On s’est aussi basées sur le déodorant qu’on proposait déjà de fabriquer lors de nos ateliers. Ensuite, on a fait tester plusieurs formules et pour la formule finale, on s’est basées sur les retours qu’on a eus. On a procédé par élimination car rien n’était rédhibitoire”. Au final, ce sera deux déodorants qui contiendront entre 7 et 10 ingrédients seulement. “Nous sommes vraiment pour la simplicité”.
Concernant la commercialisation
L’interview date de juin 2019, mais depuis décembre 2019, MakeSenz commercialise ses déos naturels en magasin et sur son site.
“Nous aurons les formules définitives, théoriquement, dans un mois (été 2019). Ensuite, il faudra monter un dossier pour la commercialisation de ces déodorants. Il y aura différents tests en laboratoires donc ils devraient être vendus d’ici six mois. On espère qu’ils seront là avant les fêtes. Mais le côté légal prend toujours du temps”, confie Sophie Trenteseaux. La bonne surprise, c’est que ce ne sera pas un mais deux déodorants qui vont atterrir en rayon et sur le site web. “Nous allons sortir une version avec huiles essentielles, et une sans. On a souvent eu la question, notamment de la part de femmes enceintes donc nous avons voulu anticiper. L’idée était vraiment de faire tester les deux pour voir si sans parfum ça allait aussi”. Bien qu’elles parfument, ces huiles n’ont pas uniquement cet actif à leurs cordes, “elles ont aussi une action anti-bactérienne complémentaire aux autres ingrédients”.
Aucune différence entre homme et femme
Ces deux déodorants 100% naturels conviendront autant pour les hommes que pour les femmes, “c’est vraiment notre leitmotiv, que nos produits soient universels”, précise Sophie Trenteseaux. “De plus, après le test, on a remarqué qu’il n’y avait pas tellement de différences entre les hommes et les femmes dans les remarques. Les hommes étaient peut-être plus étonnés par le côté ‘crème déodorante’ mais ils nous ont dit que ce n’était pas un frein. La formule n’est pas grasse donc ils disaient n’être même pas obligés de se laver les mains après”.
Des pots recyclables
Toujours dans la même lignée et au-delà de faire du bien à notre corps, MakeSenz veut aussi en faire à la planète. La marque proposera ses déos dans des flacons en verre que vous pouvez rapporter au magasin. Et pour ceux qui ne peuvent le faire, faute de proximité, ces pots (comme ceux déjà existants pour les crèmes) peuvent sans problème être déposés aux bulles à verre.
La différence entre un déodorant et un anti-transpirant
On parle bien ici d’un déodorant et non d’un anti-transpirant. Les deux termes peuvent, pour vous, être des synonymes. Pourtant, un déodorant et un anti-transpirant sont deux produits bien différents. Le premier est principalement composé d’agents anti-bactériens qui permettent de limiter la prolifération de bactéries. Ce sont ces dernières qui sont responsables des (mauvaises) odeurs. Souvent, un parfum est ajouté pour les masquer. Le déodorant absorbe les odeurs et l’humidité mais ne perturbe pas l’écoulement naturel de la transpiration.
L’anti-transpirant, lui, bloque la production de sueur. Pour y arriver, des sels d’aluminium sont utilisés. Ces molécules sont irritantes pour la peau. Pire encore, des chercheurs ont démontré que le risque de cancer du sein est deux fois plus élevé chez les femmes qui sont en contact avec des sels d’aluminium. Bien que cette étude soit controversée – des spécialistes pointent du doigt le fait que les doses de sels d’aluminium utilisées sont largement supérieures à celles rencontrées chez les femmes – employer un déodorant naturel reste la meilleure alternative pour les éviter totalement. Lisez bien la notice, de nombreux déodorants ont aussi une action anti-transpirante et donc des sels d’aluminium dans les composants.
Pour découvrir la marque de cosmétiques naturels MakeSenz, c’est par ici.
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