On adore: “Yes”, la collection de lingerie post-mastectomie créée par Etam
En juin dernier, la marque Etam a lancé une collection de lingerie à destination des femmes ayant subi une mastectomie. Une initiative qu’on ne peut qu’applaudir.
Chaque année, plus de 10.000 Belges déclarent un cancer du sein. Une maladie qui touche aujourd’hui toutes les tranches d’âge et qui nous rappelle que nous sommes toutes concernées, puisqu’il s’agit du cancer le plus répandu chez la femme. Dans 4 cas sur 10, les traitements débouchent sur une mastectomie, soit l’ablation d’un sein, voire des deux. Une intervention qui touche la femme dans son identité profonde et l’image qu’elle a d’elle-même.
Une collection de lingerie spécialement conçue pour les femmes ayant subit une mastectomie
En juin dernier, le géant de la lingerie Etam s’est donné pour mission de rendre leur féminité aux victimes du cancer du sein en proposant une collection de lingerie aussi jolie que confortable à destination des femmes ayant subi une mastectomie. Une initiative qui est aussi – et surtout – un message d’amour à toutes celles qui se battent contre ce cancer et à toutes ces femmes victorieuses qui vivent désormais avec un ou deux seins en moins.
Les soutiens-gorge, disponibles en 4 modèles, sont spécialement conçus pour accueillir des prothèses grâce à des poches intégrées et allant du bonnet A à E tandis que les culottes vont de la taille 36 au 44.
Plus qu’une collection, un état d’esprit
“Yes”, c’est un grand cri du cœur à l’état d’esprit positif et joyeux. C’est un grand oui d’affirmation de soi. Un oui pour s’affranchir des limites que l’on s’impose, des diktats et des barrières mentales. Un oui pour être soi”. C’est de cette manière que la marque met en avant sa nouvelle gamme de lingerie. Pour sa campagne, Etam a d’ailleurs mis en avant le parcours de sept femmes avec leur histoire, leur rapport à la lingerie et à la féminité après l’opération. Elles offrent des messages positifs à destination des femmes qui doivent elles aussi combattre le cancer du sein. En voici trois:
Carole, 26 ans
“Avec la maladie, j’ai compris que c’était important de se sentir femme et de se sentir belle pour soi et non plus pour les autres… Ce n’est pas parce qu’on n’a plus de cheveux, qu’on n’est pas maquillée et qu’on a un sein en moins, qu’on n’est pas jolie… La beauté physique, c’est très subjectif. Aussi, il faut casser les codes. On n’a pas à être belle, on doit se sentir belle. Il faut arrêter de vouloir tous ressembler à la même chose! Je pense que c’est important de s’affirmer, de croire en nous”.
Sabrina, 38 ans
“On est de plus en plus de jeunes à avoir un cancer du sein à moins de 40 ans. Or la lingerie n’est pas toujours adaptée. Les marques existantes ne sont pas très fun. On est hyper limitées dans nos choix. C’est à chaque fois la même chose: on n’a pas le modèle ici, on n’a pas la taille, il faut commander, ce n’est que sur Internet… Et je me suis dit: en fait, on est invisibles! Si on ne fait pas de reconstruction, la lingerie actuelle nous condamne à être pénalisée dans notre féminité… Non seulement, on a subi des choses difficiles mais, en plus, on est oubliées, c’est la double peine… Moi, je recherche une lingerie sexy et féminine, fun et abordable! Parce que la notion du coût, il faut aussi en parler… Toutes les femmes ne peuvent pas investir 70€ dans un soutien-gorge ou 90€ dans un maillot!”.
Lydie, 39 ans
“Je me suis dit ‘pourquoi pas moi?’ Même avec mes rondeurs, mes tattoos et un sein en moins, la différence peut être inspirante, on va essayer! Passée la première étape de la maladie, on a envie de redevenir belle… On peut être belle avec un sein ou deux seins en moins. Après, il faut rester soi-même. Être différente, ça fait aussi avancer les choses! Les tatouages, c’est une façon de s’approprier son corps. C’est mon mode d’expression. Ça fait partie de moi et ce sera ancré jusqu’au bout. Certains incarnent ‘l’avant’, d’autres célèbrent ‘l’après’ comme les coccinelles, le diamant, la chouette, le mot ‘espoir’ et la panthère qui signifie que je suis là et que je revis”.
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