“Mon accouchement s’est déclaré pendant le réveillon de Noël”
Le 25 décembre est pour beaucoup le jour où l’on fête Noël, mais pour Karine, 44 ans, qui a accouché le jour J, c’est le souvenir d’une rencontre unique.
Lorsque bébé est prévu pour les fêtes de fin d’année, on peut soit se réjouir à l’idée d’accoucher le jour de Noël, soit redouter qu’il pointe le bout de son nez en plein réveillon. Karine est maman de deux enfants de 18 et 13 ans, rien ne laissait entendre que sa fille naîtrait le 25, mais elle a perdu les eaux en plein dîner.
“Vous n’accoucherez pas avant janvier”
Aucun signe ne laissait présager que Karine accoucherait le 25. Lors de sa dernière visite médicale, son obstétricien lui avait d’ailleurs signalé qu’elle n’accoucherait pas avant le mois de janvier. En pleine forme, elle effectuait ses derniers achats de Noël le 24 décembre, au pas de course, avant d’aller organiser le réveillon avec sa sœur: “On devait fêter ça chez ma maman, mais on avait prévu de ne pas la laisser tout organiser. Après mes dernières courses, j’avais donc débarqué tambour battant avec mon mari et mon fils de 5 ans pour décorer la maison, mettre la table et aider à l’organisation du repas. Bref, j’étais très active et rien ne laissait penser que j’aurais ma fille dans les bras 24 heures plus tard”.
Le réveillon est lancé et Karine se pose enfin pour profiter de la fête. Lorsque la famille passe à table, la future maman ressent comme une tension dans le bas du ventre. Elle a l’impression que son ventre durcit: “Je suis allée aux toilettes et j’ai remarqué que je perdais le bouchon muqueux. Cela ne m’a pas inquiétée pour autant…”.
Perdre les eaux au moment du dîner
Au plat principal, Karine ressent une sensation d’humidité entre ses jambes. Elle ne sait pas si elle perd les eaux, puisque c’est un peu “léger”. Elle et sa famille commencent malgré tout à paniquer et Karine décide de se rendre à la maternité, espérant être revenue pour l’ouverture des cadeaux. Elle confie son fils à ses parents et se rend avec son mari à l’hôpital, sans valise de maternité ni habits pour nourrisson. “Quand je suis arrivée à la maternité, ils m’ont confirmé que la poche était fissurée. Ils ont alors dit au père de mes enfants qu’il pouvait repartir, mais qu’ils me gardaient en observation. J’avoue que j’étais dépitée… Je voulais ouvrir les cadeaux avec mon plus grand et voir son regard émerveillé”.
Une surprise qui fait chaud au cœur
Vers 3h du matin, Karine ressent de vraies contractions, signe que bébé est en route. Dans la salle d’accouchement, un air de fête plane et la bonne humeur est communicative. Les sages-femmes entonnent des chants de Noël, ce qui met Karine dans de très bonnes conditions pour accueillir son bébé. Une petite fille naîtra vers 14h. Karine et son bébé remontent en chambre vers 17h, et c’est la surprise: toute la famille est là, les bras chargés de petits fours, de jus de fruits, de pâtisseries et de cadeaux, qui n’ont pas tous été déballés la veille. “J’étais tellement heureuse de voir mon fils déballer ses cadeaux en ma présence. Ma mère l’avait autorisé à ouvrir un cadeau, mais lui avait expliqué qu’il ouvrirait les autres quand il rendrait visite à sa maman et à sa petite sœur. C’était une superbe surprise de Noël, qui a tellement compté pour moi que je m’en souviens comme l’un des meilleurs moments de ma vie de maman”.
Le soir, l’hôpital a lui aussi gâté Karine et sa fille avec un plateau-repas festif et de petits cadeaux: chocolat pour la maman, doudou pour le bébé. Une attention qui n’a fait que prolonger le bonheur ressenti par la jeune mère, qui a eu l’impression “de vivre son accouchement dans une bulle de bonne humeur et de magie”.
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