Bébé arrive: les sujets de conversation à aborder
Choisir un prénom n’est pas l’unique choix à faire avant d’accueillir bébé. Type d’accouchement, gestion des tâches, finances, emploi du temps? Voici notre tour d’horizon des points à aborder.
Pour éviter toutes discordes les premières semaines – vous serez déjà assez fatigués comme ça – pensez à parler de certaines choses avant la naissance de votre enfant. Cela vous permettra d’être plus sereins. Et si vous devez adapter ou changer vos plans, pas de souci, c’est tout à fait normal.
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Les 5 sujets-clés sur lesquels s’attarder
Pour une arrivée en douceur, il est important de parler entre parents de ce qu’il se passera ensuite.
1. L’accouchement
L’accouchement fait partie des premiers points à mettre sur la table. Vous voulez accoucher naturellement, sans épidurale? Votre compagnon ou compagne doit être au courant! Passez en revue les points importants et petits détails:
- Voulez-vous accoucher naturellement ou comptez-vous utiliser des anti-douleurs comme une épidurale?
- Souhaitez-vous qu’il ou elle reste à vos côtés?
- Voulez-vous qu’il ou elle filme l’accouchement?
- Voulez-vous qu’on vous donne votre bébé directement après sa naissance ou bien seulement quand il a été nettoyé?
Si votre partenaire sait ce qui vous tient à cœur, il ou elle pourra vous soutenir dans vos choix à l’hôpital!
2. Les visites
Depuis la crise sanitaire, les règles concernant les visites dans les maternités sont assez strictes. Elles varient d’un hôpital à l’autre. Il est important de se renseigner avant l’accouchement de ce qui est possible ou non. En général, seul le ou la co-parent(e) peut venir rendre visite au nouveau-né (mais tout dépend du type de chambre), ainsi que la fratrie.
Quant au retour à la maison, il est important de connaître les envies de chacun: quelques jours au calme rien qu’en petit comité, une visite par jour maximum, toute la famille en une fois… Il est indispensable pour les parents de se fixer des limites. Il ne sera jamais mauvais de prendre un peu de temps en famille et d’organiser des visites au compte-goutte pour limiter la fatigue ensuite. Isabelle, maman d’Enzo, aujourd’hui âgé de 6 ans, raconte n’avoir pas pensé aux visiteurs: “Je suis sortie de l’hôpital après cinq jours car j’ai dû subir une césarienne. Je n’avais envie que d’une chose: me reposer. Mais quand je suis arrivée chez moi, toute ma famille était là pour voir le bébé. J’ai trouvé la petite “fête” très envahissante!”
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3. La division des tâches
Lorsqu’on pense à un nouveau-né, on évoque surtout les biberons, les changes, la nuit… Mais il faut garder à l’esprit qu’il y a aussi tout l’à-côté: le ménage, les repas, les lessives… Pensez-y à deux et organisez-vous un petit programme “division” des tâches, “division” des jours entre les deux partenaires. Ce planning peut évidemment évoluer mais il évitera le surmenage. L’idée est que chacun ait ses tâches et ne s’encombre pas l’esprit avec celles de l’autre parent.
4. Les loisirs
Chacun des futurs parents a ses activités: sport, sorties entre amis, boulot… Les journées et soirées sont bien remplies. Avec l’arrivée d’un bébé, vos semaines se verront bousculées. Il n’est pas rare que dans un premier temps, aucun des deux parents n’ait le temps de s’occuper de lui-même. Mais petit à petit, chacun reprendra ses hobbys respectifs et à deux. Votre vie ne sera pas celle d’avant – un bébé demande certains sacrifices – mais le tout est de trouver son équilibre. Comme pour les tâches, il est bien de discuter organisation avant l’arrivée du futur enfant.
5. Les finances
L’arrivée d’un bambin amène des dépenses financières nouvelles. Si vous n’avez pas de compte commun, c’est l’occasion d’en créer un et de placer chaque mois un montant “bébé” sur ce dernier. Établissez ce budget en fonction de vos moyens et de vos besoins. Pour éviter toutes dépenses inutiles, évitez d’acheter trop de vêtements pour nouveau-né, mais pensez plutôt à emprunter, à acheter de seconde main…
Pour ce qui est de l’alimentation du compte commun, à vous de voir le système qui vous convient le mieux: 50/50, proportionnel à ce que chacun gagne… Vous pouvez aussi estimer un montant qui, au fil du temps et des années, s’adaptera en fonction des besoins de l’enfant.
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