Consommer de la junk food enceinte rendrait les bébés accros aux graisses!
Toutes les mamans savent que l’on peut avoir d’étranges envies alimentaires lorsque l’on est enceinte! Des envies qui deviennent incontrôlables, voire carrément obsessionnelles si elles ne sont pas comblées: fromage, cornichon, pistache, fraise, hamburger… et même si l’on sait qu’il ne faut pas manger pour deux lorsque l’on attend un enfant, peut-on succomber à toutes nos envies alimentaires sans impacter pour la santé de bébé? Apparemment pas! Selon des chercheurs australiens, manger de la junk food de manière régulière lorsque l’on est enceinte pourrait rendre notre bébé accro à la malbouffe.
Consommer de la junk food rendrait les bébés accros aux graisses et au sucre
Une équipe de scientifiques, menée par le Dr Muhlausler, a étudié deux groupes de rats femelles pendant la grossesse et l’allaitement. Un groupe a été nourri avec une alimentation saine, pendant que l’autre groupe s’est vu alimenter avec une nourriture de type gras: hamburger, fast-food… Suite à cette expérience, l’équipe a découvert que les bébés rats dont les mamans ont été nourries à base de fast-foods avaient développé des problèmes de sécrétion de dopamine dans le cerveau.
Et c’est bien cette molécule, présente dans notre corps, qui influe sur notre comportement mais aussi sur notre façon de nous nourrir: directement liée au plaisir, la dopamine joue un rôle essentiel sur notre bien-être, mais également sur notre motivation. En effet, lorsque la dopamine diminue, le corps ressent moins le “besoin” de graisses et de sucre. Au contraire, lorsqu’elle est élevée, elle nous pousse à manger des aliments plus gras et plus riches en sucre.
Des bébés plus sensibles au sucre et aux graisses
Cette étude révèle que des fœtus, mis régulièrement en contact avec la junk food in utero, auraient un taux de dopamine plus élève que ceux alimentés de manière équilibrée. Ils seraient également plus sensibles au sucre et aux aliments gras. Cela les pousserait donc, dès l’état fœtal, à se tourner vers une alimentation déséquilibrée. Le souci, outre le fait de “programmer” l’enfant à aimer davantage les aliments trop gras et trop sucrés, réside dans tout ce que cela impliquera dans ses comportements alimentaires futurs et des problèmes que cela pourrait générer sur sa santé, et ce, même à l’âge adulte.
Des carences et un mauvais développement cérébral
Si la jun1k food est tellement montrée du doigt par les médecins et autres spécialistes de la santé, c’est parce que sa consommation est responsable de bien des maux: hypertension artérielle, carences, dénutrition, obésité, diabète… ainsi qu’un mauvais développement du cerveau des enfants. Cela est principalement dû à l’ingestion de graisses saturées (et surtout au manque de bonnes graisses, en particulier d’oméga-3), mais aussi de sucre à outrance, qui va altérer le développement du cortex préfrontal. Une altération qui aura tendance à provoquer de mauvais comportements chez l’enfant, et l’adulte qu’il deviendra: tendance agressive, difficulté d’apprentissage, mémoire déficiente, dépression, colère, etc.
Si cela paraît alarmant, il est tout à fait possible d’inverser la tendance, à condition de proposer une alimentation diversifiée à son enfant, où l’on privilégie les fruits et légumes pour les bonnes vitamines et les antioxydants dont ils regorgent. Mais aussi en privilégiant les aliments riches en bonnes graisses (dont on vous parle en détail dans cet article) qui permettront la fabrication de nouveaux neurones.
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