Césarienne classique ou césarienne extra-péritonéale: quelles sont les différences?
Après une césarienne classique, la maman a besoin d’une dizaine de jours, souvent, pour se remettre de l’opération. Pour pallier ce temps d’adaptation, plusieurs gynécologues défendent la césarienne du futur: la césarienne extra-péritonéale. Cette dernière permettrait d’être remise sur pied plus vite.
Aucune étude scientifique n’a encore été réalisée sur le sujet, mais les gynécologues défenseurs de cette pratique semblent de plus en plus nombreux. Mise en lumière des qualités et des défauts de la césarienne extra-péritonéale.
Pourquoi réalise-t-on une césarienne?
Lorsqu’il est impossible de pratiquer un accouchement par voie basse pour la maman (utérus cicatriciel, maladies…) ou pour le bébé (détresse respiratoire, position en siège, ratio critique entre le périmètre crânien de l’enfant et le pelvis de la mère…), un accouchement par césarienne est envisagé, ce qui demande une intervention chirurgicale. Généralement, la césarienne est programmée, mais il arrive qu’elle se fasse en urgence lorsqu’un souci médical apparaît. À côté de la nécessité médicale, il y a les mamans qui optent pour cette intervention par choix personnel, sans justification médicale. Ces césariennes sont dites de “convenance”.
Comment se déroule une césarienne classique?
Une césarienne se fait au bloc opératoire sous anesthésie (générale ou locale). L’intervention débute par une incision à l’horizontale dans le bas du ventre, juste au-dessus du pubis. Ensuite, la membrane qui enveloppe les muscles est écartée, ces derniers sont également écartés. Le péritoine (l’enveloppe qui contient les organes des abdominaux) est aussi incisé, tout comme l’utérus, ce qui permet d’aller chercher le bébé.
Comment se déroule une césarienne extra-péritonéale?
Cette opération se pratique aussi au bloc et sous anesthésie, mais moins fortement dosée. L’incision se fait à la verticale, de la vessie au péritoine environ. Le but, lors de cette intervention, est de ne pas couper le péritoine mais de le contourner pour atteindre l’utérus. Ce dernier est incisé comme lors d’une césarienne classique. La mère doit ensuite pousser comme lors d’un accouchement par voie basse pour aider le bébé à sortir.
Pour bien comprendre ces deux opérations, voici un reportage réalisé par nos confrères de La Maison des Maternelles.
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Les points forts de la césarienne extra-péritonéale
Ce type de césarienne permet à la maman de vivre son accouchement, d’avoir – à moindre échelle – la sensation de pousser que l’on peut retrouver dans un accouchement par voie basse.
Les suites de cette opération sont moins douloureuses grâce à la manipulation opérée. Le péritoine n’étant pas touché, il n’y a pas de sang ni de liquide amniotique (dans lequel baigne le bébé) qui entre à l’intérieur du péritoine, ce qui peut être douloureux pour la mère.
Les points faibles de la césarienne extra-péritonéale
Des problèmes ou douleurs peuvent apparaître au niveau de la vessie. L’opération prend plus de temps, donc elle est pour l’instant difficile à pratiquer en urgence. Et puis, il y a encore trop peu d’évaluations concernant ce type de césarienne, car elle n’est pas encore pratiquée de façon régulière.
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