Baby blues: pourquoi moi et pas elle?
Quand on sait qu’environ une femme sur deux souffre de baby blues les premières semaines qui suivent l’accouchement, on sait aussi qu’on n’est pas un cas à part. Pourtant, c’est bien la solitude qui envahit les jeunes mères.
Tristesse, fatigue, irritabilité… 54% des mamans traversent un baby blues après la naissance de leur enfant. Et si ces chiffres semblent élevés, les mamans se sentent souvent seules au monde, comme si personne avant elles n’avaient ressenti ce sentiment d’anxiété et de vide face à cette nouvelle vie. Pourtant, quoi de plus logique que de ressentir une ambivalence face à ce petit être sans défenses qui dicte désormais nos moindres faits et gestes?
Une ambivalence légitime
Notre journaliste Marie Bryon a interviewé Fabienne Sardas, psychanalyste et auteure du livre “Maman blues”. Selon l’auteure, il est essentiel de mieux informer les futures mères sur le baby blues, “afin de l’accepter, pour en sortir renforcée plutôt que fragilisée”. Car en réalité, la majorité des mamans ne sont pas préparées à vivre ce mal-être parfois puissant. “Être mieux informée leur permettrait de passer cette épreuve avec sérénité. Plus les jeunes mères seront préparées, plus elles auront tendance à relativiser et à se dire que ça va passer”, poursuit la spécialiste. Il est donc important d’en parler pour libérer les mamans de la culpabilité de souffrir d’une certaine tristesse.
Être informées permettra aussi aux mères de faire la différence entre baby blues, qui dure de deux à trois semaines maximum, et dépression post-partum qui est une maladie nécessitant un accompagnement psychologique et parfois un traitement médical.
Pourquoi moi et pas elle?
Si on a longtemps pensé que la chute hormonale était l’unique coupable du baby blues, il semble que ce critère ne soit pas le seul à considérer. La spécialiste pointe deux autres facteurs:
- Le fait que ce soit un premier enfant
- Le fait d’avoir vécu une grossesse ou un accouchement compliqué
Preuve que tout n’est pas qu’hormonal, il est aujourd’hui prouvé que les mères ne sont pas les seules à souffrir de baby blues, puisque certains papas sont aussi touchés. Selon une étude de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne), 1 homme sur 20 souffrirait de daddy blues, sorte de déprime et de montées d’angoisses après la naissance d’un enfant.
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