Alopécie post-partum: quand s’inquiéter?
L’alopécie post-partum est souvent sans conséquence. Il faudrait attendre une année pour s’en départir tout à fait. Explications.
Depuis votre accouchement, vous en retrouvez partout: sur votre oreiller, votre brosse ou dans le bac de douche. La perte de cheveux après une grossesse, aussi appelée “effluvium telogène du post-partum” (l’info à sortir dans les dîners), est un phénomène fréquent lié aux modifications hormonales.
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Pourquoi je perds mes cheveux?
Pendant la grossesse, la croissance des cheveux est stimulée par deux hormones: les œstrogènes et la progestérone. Ces dernières impactent le cycle des cheveux.
- En temps normal, ce cycle se divise en trois phases: les cheveux poussent pendant deux à cinq ans, ils stagnent ensuite pendant deux à trois semaines, puis finissent par tomber.
- Pendant la grossesse, les phases de croissance et de stagnation se prolongent et les cheveux ne tombent plus, ce qui explique le gain de densité pendant la grossesse.
Après l’accouchement, la concentration de ces hormones chute brusquement, le cycle reprend son cours naturel et les cheveux qui “s’accrochaient” finissent par tomber. C’est pourquoi la chute de cheveux post-accouchement semble plus impressionnante qu’elle ne l’est réellement: le contraste entre l’avant et l’après peut être saisissant et difficile à vivre, mais il n’y a généralement pas lieu de s’alarmer.
Quand s’inquiéter?
Les jeunes mamans commencent généralement à voir leurs cheveux tomber entre deux à cinq mois après l’accouchement. La chute peut durer jusqu’à six mois, elle subsiste rarement au-delà, mais sa durée et sa sévérité peuvent varier d’une femme à l’autre. Il se peut notamment que le phénomène soit aggravé par le stress, la fatigue ou le fait que l’accouchement coïncide avec un changement de saison (la chute saisonnière s’ajoute alors au processus). L’allaitement peut quant à lui retarder le phénomène, qui surviendra plus tard.
Il est normal que vous perdiez un peu de masse, mais si vous constatez une perte excessive de volume ou que vous ne voyez aucune amélioration au bout d’un an, parlez-en à votre médecin. Au cours d’un bilan sanguin, il vous aidera à trouver d’autres facteurs favorisants: une carence en fer ou un problème de thyroïde, notamment.
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