Jeune maman: 4 astuces pour éviter la fatigue extrême
Si devenir parent est l’une des plus belles aventures à vivre, c’est aussi et de loin la plus épuisante. Nuits coupées, esprit en mode veille… Comment tenir le coup?
Les jeunes parents perdent en moyenne deux mois de sommeil durant la première année de vie de leur bébé, révèle un sondage mené par la marque de literie britannique Silentnight auprès de 500 participants. Entre la récupération post-accouchement, l’allaitement, la trop courte durée du congé de paternité et l’héritage sociétal, les mères sont les plus touchées par ce problème.
Les chiffres sont en effet parlants. D’après une étude menée par l’IFOP pour la marque française Sleepyz…
- 78% des mères se lèvent plus souvent la nuit que leur conjoint.
- 44% d’entre elles affirment être les seules à se lever.
- Elles mettent en moyenne 4 minutes 50 pour se lever quand bébé pleure contre 8 minutes pour les pères.
- 83% des femmes s’assurent que les horaires de coucher soient respectés contre 54% des hommes.
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Les risques du manque de sommeil
Ce manque de sommeil pèse énormément sur le quotidien: somnolence, stress, irritabilité, mais aussi perte de mémoire sont les effets les plus communément liés à la privation de sommeil chez l’adulte. Dans ces conditions, comment faire pour survivre aux premiers mois avec un nourrisson? On vous donne quatre astuces pour éviter le crash physique et émotionnel.
1. Dormez quand bébé dort
Si on l’entend un peu partout, c’est parce que ce conseil est un conseil en or: il est crucial de profiter des moments où bébé dort pour se reposer. Des nuits de quatre heures étant insuffisantes pour tenir sur le long terme, la sieste est salvatrice! Vous ne trouvez pas le sommeil en journée? Fermez les yeux, au calme, ou cocoonez devant une bonne émission télé.
2. Répartissez équitablement la charge
Un bébé a beau apporter “beaucoup de bonheur”, comme disent les livres, il amène aussi son lot de travail quotidien. Ne portez évidemment pas tout sur vos épaules et faites en sorte que cette charge soit équitablement répartie entre vous et votre partenaire. Si l’allaitement vous le permet (tirez votre lait au besoin), cherchez des moyens de gagner des heures de sommeil en partageant la nuit. Bon exemple: votre conjoint(e) gère le bébé en fin de soirée, pour que vous puissiez dormir en solo de 22h à 2h du matin, avant de reprendre le relais. Il n’existe pas de recette miracle, vous trouverez ce qui fonctionne pour vous. Faire chambre à part aide parfois à récupérer loin de l’hypervigilance maternelle.
Maman solo? Constituez votre armée bienveillante avant d’accoucher (sœurs, sage-femme, voisins, amis…). Les bons réseaux sont ici.
3. Discutez de vos attentes en amont
Oui, il y a de la vaisselle à faire, trois lessives qui attendent leur tour et du ménage en vue, mais tout peut attendre. Inutile de vous mettre la pression sur les tâches ménagères, pensez avant tout à vous et à votre bébé pour éviter l’épuisement postnatal. S’il y a bien une période où vous devez envoyer valser votre to-do, c’est celle-ci! Faire le point sur ceci avec le co-parent, avant l’accouchement, est une vraie piste pour que personne n’ait d’expectatives démesurées.
4. Déléguez
Si avoir une maison propre est essentiel pour votre sérénité et que vous ne parvenez pas à suivre le rythme, faites-vous aider. Pensez à déléguer ces missions à une aide ménagère une à deux fois par semaine. En Belgique francophone, des titres-services sont notamment offerts aux mamans qui ont un statut d’indépendante.
C’est décidé, vous ne voulez pas de cadeau pour bébé, mais un gros coup de pouce de vos proches!
Autre bonne option, non coûteuse celle-ci: faire appel aux proches. C’est décidé, vous ne voulez pas de cadeau pour bébé, mais un bon gros coup de pouce, les premières semaines! Vos amis et parents pourraient remplir votre frigo et vous mitonner des petits plats, tiens. Demandez-leur…
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