Selon les scientifiques, la paresse pourrait bien être génétique!
Alors que l’heure est au grand nettoyage de printemps, vous préférez passer vos dimanches à ne rien faire ou à regarder votre série préférée sur Netflix? Malgré toute votre bonne volonté, impossible de trouver l’énergie pour débuter votre rangement? Ne culpabilisez plus! Selon les scientifiques la paresse pourrait bien être inscrite dans vos gènes!
Voici un fameux argument qui devrait faire taire les mauvaises langues qui vous accusent d’être une grande flemmarde: en plus d’être contagieuse, la paresse serait génétique! C’est ce qu’affirment les chercheurs de l’université du Missouri dans une étude publiée dans l’American Journal of Physiology, reprise par le site Live Science.
La paresse, inscrite dans nos gènes?
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié le comportement d’une descendance de rats sur dix générations. Ils ont sélectionné 52 rats qu’ils ont ensuite enfermés dans des cages dotées d’une roue d’exercice. Pendant six jours, les rongeurs allaient et venaient sur la roue à leur guise. Les scientifiques ont répertorié le temps que chaque rat passait sur la roue. Ils ont ensuite séparé les rats les plus “sportifs” des rats les plus paresseux. Ils ont fait en sorte que les rats proactifs s’accouplent et de même pour les rats moins performants. Cette opération a été répétée sur dix générations.
Motivation pour l’activité physique
Les résultats sont évocateurs: les rats issus de la famille athlétique étaient dix fois plus motivés à faire de l’exercice que les rats provenant de la lignée paresseuse. A la vue de ces résultats probants, Franck Booth, qui a dirigé l’étude, a décidé d’étudier le cerveau des rats. Plus précisément le noyau accumbens qui joue un rôle important dans le système de récompense. Les chercheurs ont découvert que le niveau de maturation neuronale était plus avancé chez les rats actifs. En outre, ils ont identifié 36 gènes qui pourraient avoir un impact sur la motivation pour l’activité physique.
Reste toutefois à préciser que cette étude ne concerne à ce stade que les rats et doit encore être vérifiée chez les humains. Appliquées à l’Homme, ces recherches pourraient notamment faire avancer la science en ce qui concerne les facteurs qui entraînent l’obésité.
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