Aidez votre enfant à franchir le cap de la 1re primaire
16 août 2016
Tout l'été, la famille lui a seriné que «Ça y est, tu rentres à la grande école, tu …
Tout l’été, la famille lui a seriné que «Ça y est, tu rentres à la grande école, tu vas lire» Et le premier soir… le voilà tout dépité: «Tu m’avais dit que je saurais lire en première primaire… Ben je ne sais toujours pas.»
C’est long, apprendre
Votre mission Rassurer (et vous rassurer)
La règle numéro 1 doit être de le familiariser avec l’idée que ce ne sera pas facile. Tout ne s’apprend pas du jour au lendemain. Il devra affronter la frustration ce qui, dans notre société d’accomplissement immédiat du désir, est difficile. Ne lui laissez jamais douter du fait qu’il en soit capable! Parlez-lui des difficultés que vous avez éprouvées lors de situations d’apprentissage… Mais «attention à ne pas projeter son histoire, ses difficultés scolaires, sur son enfant, conseille Jérôme de Bucquois. Il ne vivra pas les mêmes expériences ni les mêmes écueils.» De même… ne le comparez ni à ses frères et surs, ni à ses copains!
Mais aussi…
- Valoriser ses nouvelles compétences A quoi sert de se torturer à écrire, peut se demander un enfant dont les parents sont pendus au téléphone? Nous avons valeur d’exemple. Nous devons lui montrer que ce qu’il apprend est utile!
- Ne pas lui mettre la pression Dire «Moi j’adooore les bouquins, tu vas voir, toi aussi» revient à surinvestir… donc à angoisser son enfant.
- Lui enseigner la gestion du stress Montrez-lui quelques exercices de respiration (inspirer par le nez, bloquer, expirer lentement par la bouche…).
3 trucs qui marchent
- Lui offrir un réveil, lui faire préparer ses vêtements la veille… et le laisser se lever tout seul!
- L’inscrire à l’étude dirigée, s’il y en une. Ça vous rassurera: ses révisions seront assurées par des pros.
- Ecouter les scandales de cour de récré En l’aidant à réagir face aux inévitables vexations. En cas de dispute trop grave, ne prenez jamais un autre enfant à parti… Parlez-en à l’institutrice.